SUITE DE LA nouvelle Théorie de Musique, où l'on demontre plusieurs choses nouvelles. III. MEMOIRE.

Données de base

Fait partie d'une livraison: MERCURE GALANT. / AVRIL 1713. (Gallica)
Titre:

SUITE DE LA nouvelle Théorie de Musique, où l'on demontre plusieurs choses nouvelles. III. MEMOIRE.

Incipit: De la Melodie ou Chant à une seule partie. I. La
Page(s): 71-118
Page(s) dans la numérisation: 77-120
Texte (OCR):
SVITtEDELA
ynouv~clle Tleorie de j
ou ïon demontre
piufieurs chojes
nouvelles.
III. MEMOIRE.
De la Melodie ou Chant à
une feule partie.
I. LA Melodie ou Melopée
est un progrés de sons
agréab2agreables a l'oreilllee. .OOrrccee…
Mots clefs: Théorie de musique, Cordes, Octave, Air, Unisson, Vibrations, Proportion, Rythmique, Consonnances, QuadrupleDomaine: Musique, danse
Résumé:
Le texte 'SVITtEDELA' présente une nouvelle théorie sur la mélodie et les relations harmoniques des sons. La mélodie, ou chant à une seule partie, est définie comme une progression de sons agréables à l'oreille. Cet agrément provient de trois causes principales : l'effet des sons sur l'organe de l'ouïe, la persistance des sons dans la mémoire, et la correspondance entre les airs et les passions humaines. Par exemple, les airs vifs plaisent aux hommes de guerre, tandis que les personnes affligées préfèrent les chants tristes. Le texte explore ensuite les relations des sons en établissant que les corps sonores, lorsqu'ils sont frappés ou tirés, impriment des fremissements à l'air environnant. Ces fremissements sont proportionnels aux dimensions des corps sonores. Des expériences avec des cordes de différentes longueurs illustrent cette proportion. Dans le vide, les cordes produisent des vibrations inversement proportionnelles à leur longueur. Cependant, dans l'air, la résistance de l'air modifie cette proportion, nécessitant des ajustements pour obtenir les vibrations désirées. Le texte aborde également la question des consonances et des dissonances en musique. Les Anciens reconnaissaient seulement l'unisson, l'octave, la quinte et la quarte comme consonances, tandis que les musiciens modernes incluent les tierces, les sextes et même la septième. L'unisson, bien qu'uniforme, n'est pas toujours le plus agréable car l'oreille cherche de la variété. Les ritmiques, ou battements réguliers, sont analysées pour déterminer leur agrément. Une ritmique trop confuse, avec une multitude de coups rapides, est désagréable. L'auteur propose une méthode pour juger de l'agrément des consonances en marquant leur ritmique sur une ligne droite divisée en parties égales. Il suggère d'apprendre à marquer des coups sur des surfaces dures pour développer l'habitude et le goût des consonances et des dissonances. L'unisson est défini comme l'union de deux sons qui semblent n'en former qu'un seul, sans battements ou tremblements. L'octave, quant à elle, est une consonance très agréable, formée par deux sons dont l'un est deux fois plus court que l'autre. Les peuples ont donné des noms variés à ces sons, comme les lettres de l'alphabet ou les syllabes 'Ut, ré, mi, fa, sol, la, si, ut'. L'octave est considérée comme une consonance naturelle, présente dans le son de nombreux corps étendus comme les cloches ou les cordes. L'auteur explique également les répliques de l'octave, qui sont des consonances augmentées d'une ou plusieurs octaves. La perfection de ces consonances dépend de leurs intervalles et de leurs rythmiques. Enfin, il note que la double octave peut également être entendue dans le son de grands corps, prouvant leur subdivision en parties égales par la vertu de leur ressort et le choc de l'air.

Provenance

Genre: IndéterminéCollectivité: Non

Langue et genre

Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraireCourrier des lecteurs: Non

Autres relations, titre dans la table des matières

Titre d'après la table:

Suite de la nouvelle Theorie de musique, ou l'on démontre plusieurs choses nouvelles

Remarques et validité

Remarque:

Il manque les quatre dernières pages du texte dans l'exemplaire consulté. La numérisation proposée par Google Books contient le texte dans son intégralité : https://books.google.fr/books?id=egY9SgU8X98C&hl=fr (1er novembre 2024).


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