Jean-Baptiste-Nicolas Crapart (?-1815)

Données de base

Type de notice: PersonneNom et dates: Jean-Baptiste-Nicolas Crapart (?-1815)
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur:
Paris : 1781-1815 – Place Saint-Michel (, à l'entrée de la rue d'Enfer (, n° 129)) (ou : Rue d'Enfer (place) Saint-Michel, n° 129)
Bibliothèque nationale de France: Notice no 12351628, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb123516288ISNI: Notice no 0000000385130076, https://isni.org/isni/0000000385130076Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Imprimeur-libraire – Fils et successeur du libraire parisien Nicolas Crapart. Reçu libraire le 30 nov. 1781, il sollicite sans succès une place d'imprimeur surnuméraire à Paris dès 1782 mais n'obtient une licence d'imprimeur que le 12 déc. 1789. Imprimeur de l'Année littéraire en 1790-1791, il publie, à partir du 1er juin 1790, le premier Ami du Roi, des Français, de l'ordre et surtout de la vérité, rédigé par les continuateurs de l'Année littéraire de Fréron, dont le 2e Ami du Roi, de l'abbé Royou, beau-frère de Fréron, sera le concurrent à partir du 6 août 1790 jusqu'au 4 mai 1792. Cesse de paraître le 10 août 1792. Ses magasins sont alors pillés – J.-B.-N. Crapart, très engagé dans la cause royaliste, éditeur des écrits de l'abbé Augustin Barruel (notamment sa Collection ecclésiastique, 1791-1793, et son Journal ecclésiastique, 1788 - juillet 1792) et des adversaires de la Constitution civile du clergé, semble avoir échappé aux poursuites, ayant apparemment cessé d'imprimer entre début 1793 et fin 1795. Emprisonné sous la Terreur, du 8 mai au 6 oct. 1794, comme ancien imprimeur de L'Ami du Roi, il n'aurait dû la vie qu'à une somme d'argent très considérable. Reprend son activité après la levée des scellés sur ses biens (15 oct. 1794). Arrêté le 10 déc. 1795 pour impression d'ouvrages antijacobins, il publie à nouveau en mai-sept. 1797 le périodique royaliste Le Mémorial. Lors de la journée du 18 fructidor (4 sept. 1797), ses presses sont brisées et il est contraint de se cacher. Sert d'agent au futur Louis XVIII et convoie des fonds pour les chefs de la Vendée – Ne semble plus avoir exercé l'imprimerie après 1799. De 1802 à 1809, travaille en association avec les libraires Louis Ravier et Charles-François Caille, sous la raison : Crapart, Caille et Ravier. Publie en 1809 un projet pour une Agence universelle de la librairie française et étrangère tenue à Paris... Reprend le fonds des libraires Nyon le 6 mars 1812. Décédé en 1815 (notice nécrologique du 22 juillet dans le Courrier de la Cour). Vente après décès de son fonds le 8 mars 1816 (catalogue impr.) – Travaille en association avec sa mère, veuve de Nicolas Crapart, jusqu'en 1786 au moins.
Remarque:

Né(e) dans les années 1760 ?


Mentions dans d'autres contenus

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