Titre et contenu

Titre:

Lettre à l'Auteur du Mercure.

Titre d'après la table:

Lettre à l'Auteur du Mercure, au sujet d'un remede sur la rage,

Premiers mots: MONSIEUR, les réflexions que M. Cresp, Maître en Chirurgie de [...] Domaines: Médecine, chirurgie, pharmacieMots clefs: Virus, Chien, Hydrophobie, Humeurs, Plaie, Pommade mercurielle, Remède contre la rageDestinataire ou dédicataire: Louis de Boissy

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Signature:

DARLUC, Docteur en Médecine. A Callian 10 Octobre 1755.

Est rédigé par: Darluc (Michel Darluc) Activité de l'auteur: Docteur en médecineGenre de l'auteur: HommeLieu indiqué: CallianDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Dans une lettre datée du 10 octobre 1755, Darluc, Docteur en Médecine, répond aux critiques de M. Crefp publiées dans le Mercure de septembre 1755. M. Crefp avait remis en question la bonne foi et la validité des observations de Darluc. Darluc affirme qu'il publie ses succès et échecs dans un esprit de vérité et pour le bien de la société. Il conteste les accusations de M. Crefp concernant une observation sur une jeune fille mordue par un chien, précisant que la morsure était légère et rapidement cicatrisée. Darluc insiste sur la prudence nécessaire dans de tels cas, citant des exemples où des morsures similaires ont entraîné des complications tardives. Darluc critique M. Crefp pour ne pas avoir suffisamment enquêté sur les signes de rage du chien et pour avoir proposé des remèdes inefficaces. Il défend l'utilisation du mercure comme préventif contre la rage, soulignant que le virus peut rester latent pendant des années avant de se manifester. Il mentionne des cas où des frictions mercurielles ont été efficaces pour prévenir la rage et critique les pratiques excessives de certains chirurgiens. Dans une autre lettre datée du 10 octobre 1755, Darluc discute de l'utilisation du turbit minéral, un composé mercuriel, pour traiter une jeune fille. Il conteste les accusations de dangerosité formulées par M. Cresp, se référant à un traité de M. James qui compare les effets de cette substance. Darluc souligne que l'usage de ce traitement n'est pas dangereux et qu'il peut être appuyé par des certificats authentiques. Il exprime son regret de devoir aborder ce sujet, estimant que cela n'apporte rien à l'instruction du public. Darluc critique M. Cresp pour avoir provoqué une controverse inutile, suggérant qu'il aurait pu éviter cela en ayant de meilleurs conseils. La lettre se conclut par une formule de politesse.

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Copie numérique :
1755, 10-11, 12, vol. 1-2