Titre et contenu

Titre:

ELOGE HISTORIQUE DE MADAME DU CHASTELET ; PAR M. DE VOLTAIRE.

Titre d'après la table:

Eloge historique de Madame du Chastelet, par M. de Voltaire,

Premiers mots: Cet éloge doit être mis à la tête de la traduction de Newton. [...] Domaines: Philologie, connaissance des langues, Histoire naturelle, MathématiquesMots clefs: Newton, Émilie du Châtelet, Langue, Traduction, Éloge, Ouvrage, Livre

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Genre littéraire: Éloge historique

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: M. de Voltaire (Voltaire) Genre de l'auteur: Homme

Résumé

Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, est célébrée par Voltaire pour ses contributions significatives à la science. Sa traduction des œuvres de Newton est particulièrement saluée, car elle permet d'accéder aux nouvelles connaissances apportées par ce dernier. Madame du Châtelet avait déjà démontré ses compétences en traduisant et expliquant la philosophie de Leibniz dans ses 'Institutions de Physique'. Son travail sur Newton est loué pour sa clarté et sa rigueur scientifique, évitant les systèmes spéculatifs et se basant sur des vérités géométriques et des expériences incontestables. Voltaire admire son courage intellectuel à abandonner les idées de Leibniz pour adopter celles de Newton, qui sont fondées sur des principes solides. La traduction de Newton par Madame du Châtelet est enrichie d'un commentaire algébrique, réalisé en collaboration avec Clairaut, garantissant ainsi l'exactitude des calculs. Voltaire déplore la perte prématurée de Madame du Châtelet, qui n'avait pas terminé son commentaire au moment de sa mort. Il admire son dévouement à la science, sa modestie et son éloquence, ainsi que son goût pour les belles-lettres et la poésie. Madame du Châtelet était également connue pour sa simplicité et son refus de se vanter de ses connaissances scientifiques. Le texte mentionne également une femme dont l'identité n'est pas précisée. Après la publication d'un libelle, elle écrivit en faveur de son auteur emprisonné sans qu'il le sache. Elle fut regrettée à la Cour de France, où les intérêts personnels dominent. Sa mémoire est précieuse pour ceux qui l'ont connue et ont pu apprécier son esprit et son âme. Elle entreprit un ouvrage dont les savants profiteront, mais cette tâche accéléra sa fin. Elle sentit sa mort approcher et consacra ses dernières forces à achever son travail. Sa mort, survenue le 10 août 1749 à l'âge de 43 ans et demi au Palais de Lunéville, fut marquée par un mélange de regret pour la vie et de courage face à la mort. Elle fut inhumée dans la chapelle voisine. Cet éloge fut publié dans la Bibliothèque impartiale, un périodique allemand peu connu en France.

Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Agrandir
Télécharger (27,8 Mo)
Google Books
Copie numérique :
1754, 10-11, 12, vol. 1-2