Titre et contenu
Titre: Premier Article des Morts. [titre d'après la table]Premiers mots: Vous trouverez beaucoup de faits curieux dans l'Article [...] Article récurrent: MortsMots clefs: Mort, Nicolas Lair, César Egasse du Boulay, Bernardin de Piquigny, Gomer de Lusancy, Père Violet, Pierre Eon, Du Peray, Gilles Brunet, DeshayettesForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Morts / Naissances / Mariages
Auteur et provenance du texte
Résumé
Le texte relate la vie et les réalisations de Maître Nicolas Lair, un éminent membre de l'Université de Paris, décédé en janvier 1709 à l'âge de 85 ans. Lair, Doyen de la Nation de Normandie, avait été agrégé à l'Université en 1650 et s'était distingué par son travail dans les belles-lettres et l'éloquence. Il avait exercé diverses charges prestigieuses, notamment celles de Procureur et de Censeur, et avait été Recteur de l'Université à plusieurs reprises. En 1669, en tant que Recteur, il avait harangué le roi Louis XIV, la reine, la reine d'Angleterre, le Dauphin et le Duc d'Anjou lors de la Chandeleur. Il avait également impressionné le Prince de Condé par sa maîtrise du grec ancien. En 1679, il avait harangué le roi à Saint-Germain-en-Laye pour célébrer la paix en Europe et avait complimenté Mademoiselle, fille du frère unique du roi, lors de son mariage avec le roi d'Espagne. Après la mort de César Egaffe du Boulay, Lair avait été nommé Greffier de l'Université, poste qu'il avait occupé pendant 28 ans avant de se démettre en 1706. Sa mort avait été marquée par des funérailles solennelles au Collège d'Harcourt. Le texte mentionne également la mort de plusieurs personnalités notables, dont le Père Bernardin de Piquigny, un capucin respecté pour sa piété et ses œuvres théologiques, et l'Abbé de Gomer Lufancy, un chanoine de Meaux issu d'une famille noble et alliée à plusieurs maisons illustres. Il évoque aussi la mort de Charles de Raouffet, Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, et de N... de Thelis-Valorges, un religieux de l'Abbaye de Savigny, tous deux issus de familles nobles et distinguées. Le texte traite également de plusieurs familles nobles et de leurs alliances au cours des XVIe et XVIIe siècles. Gilbert de Thelis, seigneur de Valorges, avait légué cette terre à son neveu Jean de Thelis, qui s'était distingué au service d'Henry IV. Jean avait épousé Henriette de Sarfon, issue d'une illustre maison lyonnaise. Leur petit-fils, George de Thelis, avait épousé Catherine de Malivert. Antoine, fils cadet de Jean, avait fondé la branche de Valorges au début du XVIIe siècle. D'autres branches de la famille de Thelis incluent celles de Charnay, Peiffelay et des Forges. Le texte mentionne également plusieurs personnalités religieuses et intellectuelles, comme le Père Violet, un théologien jésuite de Lyon, connu pour son enseignement de la théologie et de l'hébreu. Le Marquis de Barbezières, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et gouverneur de Saint-Quentin, est également mentionné pour ses services militaires et sa vie pieuse. D'autres figures notables incluent Dame N... de la Chaise, supérieure des Filles de Sainte Élisabeth à Lyon, et Monsieur Canau, docteur en théologie et vicaire de la paroisse de Saint-Eustache à Paris. Le texte mentionne également des membres de la famille Camus de Pontcarré, dont plusieurs occupèrent des postes importants au Parlement de Paris et de Rouen. Enfin, Monsieur Deshayettes, conseiller à la Cour des Aides, est loué pour son éloquence et sa maîtrise des langues étrangères. Le texte relate également la vie et les exploits d'un officier militaire et d'un magistrat. L'officier, originaire de Corbeil près Paris, avait servi dans le régiment Lyonnois et s'était distingué lors des guerres de Franche-Comté, recevant des éloges du roi. Après une carrière militaire marquée par le courage et l'expérience, il avait quitté le service en raison de son âge avancé et de ses problèmes de santé, recevant une pension royale. Il était décédé célibataire, laissant ses biens à son petit-neveu, fils d'un conseiller au Parlement de Paris. Il avait mené une vie pieuse et avait fait des dons aux pauvres. Le magistrat, Pierre Eon de la Baronie, Chevalier, Comte Marquis de Cely, était décédé à l'âge de quarante-huit ans. Il laissait des enfants de Dame N... Dargouges de Rannes. Originaire de Saint-Malo, il était parent du jésuite Père le Gobien et était très respecté à la Chambre des Comptes pour son dévouement et son mérite. Sa veuve, nièce du Marquis de Rannes, héritait de ses biens considérables.
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