Titre et contenu

Titre:

CEREMONIE faite à Metz , au sujet des nouvelles Cazernes, et de la Place de Coislin. Extrait d'une Lettre écrite de cette Ville, le 25. Juin 1731.

Titre d'après la table:

Ceremonie à Metz, nouvelles Cazernes, &c.

Premiers mots: Le 6. Juin les Magistrats à cette Ville invitez par M. l'Evêque, à se rendre [...] Domaines: Sciences de la guerreMots clefs: Metz, Cérémonie, Casernes, Architecture symétrisée, Bataillons, Officiers, Symphonie, Capitaines, Procureur-Syndic de la Ville

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: IndéterminéLieu indiqué: MetzDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Le 6 juin 1731, les magistrats de Metz, invités par l'évêque, se rendirent aux nouvelles casernes construites par ce dernier pour en prendre possession au nom de la ville. Cet édifice, situé sur la place du Champ-à-Seille, comprend deux grands corps de casernes et quatre pavillons, pouvant loger trois bataillons complets avec leurs officiers. En présence de l'intendant de la province et de nombreuses personnalités, l'évêque fit don de cet édifice à la ville, augmentant ce geste par des paroles gracieuses. Un procès-verbal authentique fut dressé et déposé dans les archives de la ville. Les magistrats informèrent la cour de ce don et reçurent des éloges conformes à leurs attentes. La cérémonie de dédicace de la place, nommée place de Coislin, eut lieu le 20 juin. Elle débuta par l'annonce au peuple par le son de la grosse cloche, suivie d'un cortège ordonné incluant tambours, archers, Suisses, gardes, messagers, bannerots, sergents, et musiciens. Le cortège se rendit au palais épiscopal où les magistrats adressèrent des remerciements à l'évêque, qui répondit de manière obligeante. Ensuite, ils se dirigèrent à la cathédrale pour un Te Deum et un motet composés par le maître de musique de la cathédrale. La principale entrée des casernes était ornée d'un arc de triomphe avec les armes du roi, du maréchal d'Alègre, de la ville, et de l'évêque. Des emblèmes et devises soulignaient la générosité et la charité de l'évêque. La comtesse de Bellifle et de nombreuses dames assistèrent à la cérémonie depuis les fenêtres des casernes. Les troupes sous les armes et les personnalités présentes firent le tour de la place. L'ordonnance de la ville fut publiée, nommant la place place de Coislin et les rues adjacentes en l'honneur de l'évêque et de saints. La journée se termina par des illuminations et des feux de joie, accompagnés de cris de vive le roi et vive Monseigneur le duc de Coislin.

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Copie numérique :
1731, 07-08