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PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
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Quelle étrange fureur arme toute la terre ? [...]
Mots clefs :
Terre, Lois, Puissance, Cieux, Souverain, Coups, Psaume
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texteReconnaissance textuelle : PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
PARAPHRASE DUPSEAUME II,
Quare fremuerunt gentes , &c.
STANCES.
Uelle étrange fureur arme toute la
terre ?
Quel démon furieux agite les es
prits ?
Je vois déja par tout les horreurs de la guerre à
Je vois tous les peuples aigris.
Craignez l'éclat de la tempête ;
C'estcontre vous qu'elle s'apprête ,
Aij Ro
200 MERCURE
DE FRANCE
Rojs , qui vous soulevez contre le Roy des Rois
Les peuples que votre injustice ,
Vient d'armer pour votre supplice >
Scauront bien, malgré, vous,fouler aux pieds vos
Loix.
Celui qui dans les Cieux dispose de la foudre
Scait par des coups certains punir l'audacieux ;
D'un seulde ses regards, il brise , il met en poudre ,
Le Trône ,le plus glorieux.
Tremblez , Monarques de la terre ,
Craignez l'éclat de son tonnere,
Craignez dans sa fureur le bras du Tout - Puise
sant.
S'il a bien pû vous donner l'être ,
Sçachez qu'il est toujours le maître
De vous faire rentrer dans le premier néant.
Pour moi que dans Sion sa main droite cou
ronne ,
mets toute ma gloire à respecter ses loix :
Au milieu des grandeurs dont l'éclat m’envig
ronne,
Mon cœur est soumis à sa voix :
Toujours tremblant en sa présence ;
Je reconnois que ma Puissance ,
N'est qu'un den de şa main , qu'il peut me le
tavit, Pes
FEVRIER 17327 201
Des Oracles qu'il me révéle ,
Ma bouche , interprete fidelle ,
Fait connoître son nom aux peuples à venir.
Cieux, écoutez a voix : Terre, prêtez silences
De l'Etre souverain j'annonce les décrets ;
Je le vois , je le sens et déja sa présence
Me découvre tous ses secrets.
Ville de Sion , Cité sainte ,
Seche tes pleurs , cessé ta plainte,
Pour ton Liberateur , les Cieux doivent s'ouvrir
Voy quelle est ma bonté suprême ;
C'est mon Fils , qu'un amour extrême ,
Engendra de tout temps , pour être Homme er
mourir.
Il doit mourir , ce Fils , pour expier ton crime;
Lui seul de ma fureur , peut arrêter les coups.
Et par le noble Sang d'une telle Victime ,
J'appaiserai tout mon couroux.
Je ferai tout à sa priere ,
Il aura ma Puissance entiere.
Toutes les Nations écouteront sa voix ;
Les cœurs devenus plus sensibles ,
Respecteront ses Loix paisibles ;
Et comme un foible Vase ; il brisera les Rois.
Aiij Nous
1
202 MERCURE DE FRANCE
Nous , que sa main forma du Limon de la terre ,
Gémissons dans nos cœurs , Princes, Rois, Souverains ;
Notre vaine Grandeur est sujette au tonnerre
Notre Puissance est dans ses mains.
Pour rendre la justice aux hommes ,
Il nous a faits ce que nous sommes ;
Principe de justice , il peut seul l'enseigner.
Servons sa Majesté suprême ,
Dansun respect le plus extrême ;
Apprenons dans ses Loix,le grand art de regner ;
Soumettons- nous au joug de ce Souverain
Maître ,
"
Celui qu'il nous impose , est gracieux et doux.
Craignons que sa fureur , toute prête à paroî
tre ,
Ne nous écrase sous ses coups.
Heureux celui dont l'innocence
A mis en lui son esperance !
Heureux qui de ses pleurs , arrose ses Autels !
Celui-là seul pourra lui plaire ,
Au jour terrible où sa colere ,
Viendra perdre à jamais les injustes mortels.
E. M. I. D. L. Solitaire des bords
de la Marne.
Quare fremuerunt gentes , &c.
STANCES.
Uelle étrange fureur arme toute la
terre ?
Quel démon furieux agite les es
prits ?
Je vois déja par tout les horreurs de la guerre à
Je vois tous les peuples aigris.
Craignez l'éclat de la tempête ;
C'estcontre vous qu'elle s'apprête ,
Aij Ro
200 MERCURE
DE FRANCE
Rojs , qui vous soulevez contre le Roy des Rois
Les peuples que votre injustice ,
Vient d'armer pour votre supplice >
Scauront bien, malgré, vous,fouler aux pieds vos
Loix.
Celui qui dans les Cieux dispose de la foudre
Scait par des coups certains punir l'audacieux ;
D'un seulde ses regards, il brise , il met en poudre ,
Le Trône ,le plus glorieux.
Tremblez , Monarques de la terre ,
Craignez l'éclat de son tonnere,
Craignez dans sa fureur le bras du Tout - Puise
sant.
S'il a bien pû vous donner l'être ,
Sçachez qu'il est toujours le maître
De vous faire rentrer dans le premier néant.
Pour moi que dans Sion sa main droite cou
ronne ,
mets toute ma gloire à respecter ses loix :
Au milieu des grandeurs dont l'éclat m’envig
ronne,
Mon cœur est soumis à sa voix :
Toujours tremblant en sa présence ;
Je reconnois que ma Puissance ,
N'est qu'un den de şa main , qu'il peut me le
tavit, Pes
FEVRIER 17327 201
Des Oracles qu'il me révéle ,
Ma bouche , interprete fidelle ,
Fait connoître son nom aux peuples à venir.
Cieux, écoutez a voix : Terre, prêtez silences
De l'Etre souverain j'annonce les décrets ;
Je le vois , je le sens et déja sa présence
Me découvre tous ses secrets.
Ville de Sion , Cité sainte ,
Seche tes pleurs , cessé ta plainte,
Pour ton Liberateur , les Cieux doivent s'ouvrir
Voy quelle est ma bonté suprême ;
C'est mon Fils , qu'un amour extrême ,
Engendra de tout temps , pour être Homme er
mourir.
Il doit mourir , ce Fils , pour expier ton crime;
Lui seul de ma fureur , peut arrêter les coups.
Et par le noble Sang d'une telle Victime ,
J'appaiserai tout mon couroux.
Je ferai tout à sa priere ,
Il aura ma Puissance entiere.
Toutes les Nations écouteront sa voix ;
Les cœurs devenus plus sensibles ,
Respecteront ses Loix paisibles ;
Et comme un foible Vase ; il brisera les Rois.
Aiij Nous
1
202 MERCURE DE FRANCE
Nous , que sa main forma du Limon de la terre ,
Gémissons dans nos cœurs , Princes, Rois, Souverains ;
Notre vaine Grandeur est sujette au tonnerre
Notre Puissance est dans ses mains.
Pour rendre la justice aux hommes ,
Il nous a faits ce que nous sommes ;
Principe de justice , il peut seul l'enseigner.
Servons sa Majesté suprême ,
Dansun respect le plus extrême ;
Apprenons dans ses Loix,le grand art de regner ;
Soumettons- nous au joug de ce Souverain
Maître ,
"
Celui qu'il nous impose , est gracieux et doux.
Craignons que sa fureur , toute prête à paroî
tre ,
Ne nous écrase sous ses coups.
Heureux celui dont l'innocence
A mis en lui son esperance !
Heureux qui de ses pleurs , arrose ses Autels !
Celui-là seul pourra lui plaire ,
Au jour terrible où sa colere ,
Viendra perdre à jamais les injustes mortels.
E. M. I. D. L. Solitaire des bords
de la Marne.
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Résumé : PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
Le poème 'Paraphrase du Psaume II', publié dans le Mercure de France en février 1732, décrit une fureur générale comparée à une tempête imminente. Les peuples, armés par l'injustice, se soulèvent contre le 'Roi des Rois'. Le texte met en garde les monarques contre la colère divine, capable de détruire les trônes les plus glorieux. Il souligne que Dieu est le maître suprême, capable de réduire les rois au néant. Le poète exprime sa soumission à Dieu et sa mission de révéler Ses décrets. Il annonce la venue d'un libérateur, le Fils de Dieu, qui mourra pour expier les crimes des hommes et apporter la paix. Les nations écouteront sa voix et respecteront ses lois. Les princes, rois et souverains sont appelés à reconnaître leur vaine grandeur et à se soumettre à la justice divine. Le poème se termine par une exhortation à craindre la fureur de Dieu et à chercher l'innocence pour plaire à Dieu au jour du jugement.
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