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1
p. 41-47
LETTRE d'une jeune Etrangère à une de ses Compatriotes, sur la coëffure & les modes actuelles des Françoises.
Début :
AVERTISSEMENT. Les modes sont une partie plus considérable / Ce qu'on nous a dit des Françoises, ma chère M**, fur le goût des ajustemens [...]
Mots clefs :
Modes, Femmes, Coiffures, Histoire philosophique, Poudre
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texteReconnaissance textuelle : LETTRE d'une jeune Etrangère à une de ses Compatriotes, sur la coëffure & les modes actuelles des Françoises.
LETTRE d'une jeune Etrangère à
une de fes Compatriotes , fur la
coëffure & les modes actuelles des
Françoifes.
AVERTISSEMENT.
LES modes font une partie plus confi
dérable qu'on ne croit dans l'Hiftoire
Philofophique d'une Nation. Il feroit
curieux d'en avoir des époques affurées
avec certains détails . Elles feroient nombreuses
& intéressantes dans notre Hiftoire
, parce que leur variation y eft perpétuelle.
Ony découvriroit peut-être plus
d'analogie qu'on ne paroît en voir entre
leurs révolutions & celles du génie ou du
tour de penfées . Enfin , ne fe borna-t- on
en cela qu'à la connoiffance des faits , il
n'eft pas douteux que celle- ci feroit trèsféconde.
L'occafion de faire ce qu'on a
négligé jufqu'à préfent , qui eft de conflater
ces variétés de COSTUME ,
nous
42 MERCURE DE FRANCE.
1
1
de
eft offerte par la permiffion que nous
avons obtenue de produire les Lettres
qu'unejeune Etrangère , à Paris depuis
la Paix , écrit dans fa Patrie. Ces Lettres
nous ont paru écrites avec un peu
malice quelquefois , mais fans fiel, &
avec moins de prétention de briller que
de s'amufer & d'amufer en même temps
la Perfonne à qui elles font adreffées.
Lepreftige de l'habitude n'altérant point
encore la vue de cette jeune Perfonne
elle eft plus en état de nous faire voir
certains goûts confacrés par nos ufages
dans un jour plus vrai . Quelle que foit
cependant notre opinion, nous la foumertons
ainfi que les Lettres même , au
jugement des Lecteurs , en donnant cette
premiere pour éffai.
A M. CH. KAREV
,
Ce qu'on nous a dit des Françoiſes ,
ma chère M** , fur le goût des ajuftemens
eſt apparemment un de ces préjugés
entre les Nations , qui fubfiftent
encore longtemps après ce qui avoit pu
y donner lieu. Il faut que les femmes
de Paris comptent prodigieufement fur
leurs charmes , pour les facrifier à la
bizarrerie de leur coëffure actuelle , ou
qu'elles ayent une étonnante vénéraJANVIER.
1763. 43
tion pour leurs Trifayeules , puifqu'elles
aiment mieux reffembler en cette partie
, aux vieux portraits que j'en ai
vus , que de s'en tenir tout naturellement
à leurs jeunes & jolies figures.
On nous avoit appris , comme tu fçais
ma chère bonne , que les Dames Françoifes,
il y a quelques années, avoient fi
confidérablement abaiffé leurs coëffures,
qu'on ne leur foupçonnoit plus de têtesce
n'eft plus cela , il s'en faut bien, Imagine-
toi , en voyant aujourd'hui des
Françoifes mifes galamment , dans un
cercle , dans une promenade , ou aux
Spectacles , rencontrer une troupe d'Euménides
noires ou blondes , qui ont enjolivé
de quelques ornemens les ferpens
qui fe dreffent & fe replient fur leurs
têtes ; & d'autres , plus négligées , dont
les cheveux fe hériffent à la vue de leurs
éffrayantes camarades. Tu trouves peutêtre
l'image un peu forte ? Je te proteſte
que fans la poudre & ces légers ornemens
qui en impofent , je ne fçais fi la
comparaifon ne feroit pas totalement
éxacte . Les plus timides des femmes ,
Paris , fur l'adoption des modes outrées ,
n'ont pas moins aujourd'hui , d'un demi-
pied de chevelure , artiſtement dreffée
fur leurs têtes . Ceci eft un fait fur
44 MERCURE DE FRANCE .
,
lequel il n'y a qu'à vérifier la mefure à
la main. Tel eft l'ufage journalier des
plus modeftes en parure , car fur les
Théâtres où les femmes du monde
vont étudier les airs & l'ajustement de
celles dont elles cenfurent la conduite ,
je ne fçaurois te rendre l'excès de ces
montagnes chevelues . Toutes les Actrices
à la vérité n'ont pas encore ofé
aller jufqu'à la hauteur des plus jeunes
têtes. Je t'affure en avoir vu dont
les Cornettes on autres ajuſtemens
perchées fur la cime de ces pyramides
de cheveux , font fi loin du vifage qu'elles
ont à coëffer , que le même coup
d'oeil ne peut les raffembler. J'oubliois
de te dire qu'un petit morceau de linge
ou dé dentelle , fort en arrière fur la tête
forme aujourd'hui feulement les Cornettes
ou garnitures , dont on n'a confervé
que cela , comme certaine marque
d'état , qu'on porte par obligation ,
mais dont on dérobe , autant qu'on
peut , l'apparence .
Fort furprife , comme on peut croire
, de l'efpéce de Mafcarade qui chan
geoit à mes yeux le caractère des figu
res , j'ai ofé m'informer à quelques-unes
de ces Dames , du motif qui avoit engagé
à ce fingulier exhauffement . Je
JANVIER. 1763. 45
>
m'adreffai pour cela aux plus hautes
huppées , comme devant être plus inftruites
de l'origine des Huppes ; elles
me répondirent de bonne foi , qu'elles
avoient remarqué que cela alloit beaucoup
mieux , que toute autre manière
à l'air de leur vifage. Remarquez que
celles qui me parloient ainfi , n'avoient
déjà plus de vifage , fous l'énorme monceau
qui l'anéantiffoit. En général , j'avoûrai
n'avoir encore rencontré aucun
vifage qui allât à cette coëffure
moins qu'ils ne fuffent auffi ridicules
que les coeffures elles-même. Que ne
défigureroit pas ce qui eft fi contraire
aux proportions que la nature & la raifon
indiquent à tous les yeux ? Ce qu'il
y a de plaifant en cela , pour nous autres
, ma chère , qu'on accoutume à raifonner
de bonne heure & fur tous les
fujets , c'eft que beaucoup de ces femmes
, imaginent qu'en fe hériffant ainfi
les cheveux fur la tête , elles en élévent
d'autant leur petite ftature ; comme fi la
comparaifon d'un objet exhauffé ne rabaiffoit
pas l'objet qu'il furmonte. En
forte que par-là elles parviennent précifément
à ce qu'elles veulent éviter. Elles
n'ont pas fait attention apparemment
, quoiqu'elles ayent fréquemment
46 MERCURE DE FRANCE .
des Polichinelles fous leurs yeux , que l'on
a grand foin de donner de hautes coëffures
pointues à toutes les Bamboches ,
afin que ces figures deviennent encore
plus courtes & plus ramaffées.
Pardeffus toutes les autres Nations
de l'Europe , même celles de l'Afie
auxquelles nulle autre ne diſpute le prix
de la beauté , les Françoifes avoient
fans conteftation & par excellence
l'avantage de la Phyfionomie. Je ne fçais,
ma chère Bonne , fi tu entends bien
tout ce qu'il faut entendre par ce mot ,
& toutes les idées agréables qu'il contient.
Quoiqu'il en foit , je t'apprends au
profit des autres femmes du monde ,
que les Françoifes , par leur maniere de
fe coëffer , ont perdu entiérement ces
phyfionomies fi variées & fi piquantes.
Il ne refte à celles qui ont les traits
affez forts pour foutenir ce pompeux
édifice de cheveux , que des vifages ,
dont fouvent il n'y a pas à fe vanter.
Tu mourrois de rire furtout à l'aspect
de certaines faces rondeletes , entourées
des rayons que forme cette chevelure
bien redreffée en l'air. Figure -toi ces
petites images groffières du Soleil qui
ornent nos Almanachs ruftiques.
J'ai remarqué qu'à la Cour on avoit
JANVIER. 1763 . 47
و
jufqu'à préfent moins adopté cette
mode qu'à la Ville , & que dans cette
Iderniere , celles qui la chargeoient davantage
étoient ordinairement les femmes
d'un état où l'étalage eft utile au
produit des charmes. Je ne ferois pas
éloigné de croire que celles- ci n'euffent
l'honneur de l'invention dans ce ridicule
ufage , & cela , pour offufquer les femmes
honnêtes dont elles commençoient
, dit- on , à craindre la concurrence.
La rufe de guerre ne me femble
pas avoir réuffi , car ce qu'on appelle
en ce pays honnêtes femmes , ont bientôt
fait voir aux autres , qu'un cheval
pour être de bonne race & renfermé en
bonne maiſon , n'en redreffe pas moins
fiérement fes crins dans l'occafion , que
celui qui paît en liberté dans les communes.
Adieu, ma tendre amie ; ta voyageufe
aura bien des chofes de pareille
importance à t'apprendre de ce paysci
, pourvu que les relations t'amufent.
une de fes Compatriotes , fur la
coëffure & les modes actuelles des
Françoifes.
AVERTISSEMENT.
LES modes font une partie plus confi
dérable qu'on ne croit dans l'Hiftoire
Philofophique d'une Nation. Il feroit
curieux d'en avoir des époques affurées
avec certains détails . Elles feroient nombreuses
& intéressantes dans notre Hiftoire
, parce que leur variation y eft perpétuelle.
Ony découvriroit peut-être plus
d'analogie qu'on ne paroît en voir entre
leurs révolutions & celles du génie ou du
tour de penfées . Enfin , ne fe borna-t- on
en cela qu'à la connoiffance des faits , il
n'eft pas douteux que celle- ci feroit trèsféconde.
L'occafion de faire ce qu'on a
négligé jufqu'à préfent , qui eft de conflater
ces variétés de COSTUME ,
nous
42 MERCURE DE FRANCE.
1
1
de
eft offerte par la permiffion que nous
avons obtenue de produire les Lettres
qu'unejeune Etrangère , à Paris depuis
la Paix , écrit dans fa Patrie. Ces Lettres
nous ont paru écrites avec un peu
malice quelquefois , mais fans fiel, &
avec moins de prétention de briller que
de s'amufer & d'amufer en même temps
la Perfonne à qui elles font adreffées.
Lepreftige de l'habitude n'altérant point
encore la vue de cette jeune Perfonne
elle eft plus en état de nous faire voir
certains goûts confacrés par nos ufages
dans un jour plus vrai . Quelle que foit
cependant notre opinion, nous la foumertons
ainfi que les Lettres même , au
jugement des Lecteurs , en donnant cette
premiere pour éffai.
A M. CH. KAREV
,
Ce qu'on nous a dit des Françoiſes ,
ma chère M** , fur le goût des ajuftemens
eſt apparemment un de ces préjugés
entre les Nations , qui fubfiftent
encore longtemps après ce qui avoit pu
y donner lieu. Il faut que les femmes
de Paris comptent prodigieufement fur
leurs charmes , pour les facrifier à la
bizarrerie de leur coëffure actuelle , ou
qu'elles ayent une étonnante vénéraJANVIER.
1763. 43
tion pour leurs Trifayeules , puifqu'elles
aiment mieux reffembler en cette partie
, aux vieux portraits que j'en ai
vus , que de s'en tenir tout naturellement
à leurs jeunes & jolies figures.
On nous avoit appris , comme tu fçais
ma chère bonne , que les Dames Françoifes,
il y a quelques années, avoient fi
confidérablement abaiffé leurs coëffures,
qu'on ne leur foupçonnoit plus de têtesce
n'eft plus cela , il s'en faut bien, Imagine-
toi , en voyant aujourd'hui des
Françoifes mifes galamment , dans un
cercle , dans une promenade , ou aux
Spectacles , rencontrer une troupe d'Euménides
noires ou blondes , qui ont enjolivé
de quelques ornemens les ferpens
qui fe dreffent & fe replient fur leurs
têtes ; & d'autres , plus négligées , dont
les cheveux fe hériffent à la vue de leurs
éffrayantes camarades. Tu trouves peutêtre
l'image un peu forte ? Je te proteſte
que fans la poudre & ces légers ornemens
qui en impofent , je ne fçais fi la
comparaifon ne feroit pas totalement
éxacte . Les plus timides des femmes ,
Paris , fur l'adoption des modes outrées ,
n'ont pas moins aujourd'hui , d'un demi-
pied de chevelure , artiſtement dreffée
fur leurs têtes . Ceci eft un fait fur
44 MERCURE DE FRANCE .
,
lequel il n'y a qu'à vérifier la mefure à
la main. Tel eft l'ufage journalier des
plus modeftes en parure , car fur les
Théâtres où les femmes du monde
vont étudier les airs & l'ajustement de
celles dont elles cenfurent la conduite ,
je ne fçaurois te rendre l'excès de ces
montagnes chevelues . Toutes les Actrices
à la vérité n'ont pas encore ofé
aller jufqu'à la hauteur des plus jeunes
têtes. Je t'affure en avoir vu dont
les Cornettes on autres ajuſtemens
perchées fur la cime de ces pyramides
de cheveux , font fi loin du vifage qu'elles
ont à coëffer , que le même coup
d'oeil ne peut les raffembler. J'oubliois
de te dire qu'un petit morceau de linge
ou dé dentelle , fort en arrière fur la tête
forme aujourd'hui feulement les Cornettes
ou garnitures , dont on n'a confervé
que cela , comme certaine marque
d'état , qu'on porte par obligation ,
mais dont on dérobe , autant qu'on
peut , l'apparence .
Fort furprife , comme on peut croire
, de l'efpéce de Mafcarade qui chan
geoit à mes yeux le caractère des figu
res , j'ai ofé m'informer à quelques-unes
de ces Dames , du motif qui avoit engagé
à ce fingulier exhauffement . Je
JANVIER. 1763. 45
>
m'adreffai pour cela aux plus hautes
huppées , comme devant être plus inftruites
de l'origine des Huppes ; elles
me répondirent de bonne foi , qu'elles
avoient remarqué que cela alloit beaucoup
mieux , que toute autre manière
à l'air de leur vifage. Remarquez que
celles qui me parloient ainfi , n'avoient
déjà plus de vifage , fous l'énorme monceau
qui l'anéantiffoit. En général , j'avoûrai
n'avoir encore rencontré aucun
vifage qui allât à cette coëffure
moins qu'ils ne fuffent auffi ridicules
que les coeffures elles-même. Que ne
défigureroit pas ce qui eft fi contraire
aux proportions que la nature & la raifon
indiquent à tous les yeux ? Ce qu'il
y a de plaifant en cela , pour nous autres
, ma chère , qu'on accoutume à raifonner
de bonne heure & fur tous les
fujets , c'eft que beaucoup de ces femmes
, imaginent qu'en fe hériffant ainfi
les cheveux fur la tête , elles en élévent
d'autant leur petite ftature ; comme fi la
comparaifon d'un objet exhauffé ne rabaiffoit
pas l'objet qu'il furmonte. En
forte que par-là elles parviennent précifément
à ce qu'elles veulent éviter. Elles
n'ont pas fait attention apparemment
, quoiqu'elles ayent fréquemment
46 MERCURE DE FRANCE .
des Polichinelles fous leurs yeux , que l'on
a grand foin de donner de hautes coëffures
pointues à toutes les Bamboches ,
afin que ces figures deviennent encore
plus courtes & plus ramaffées.
Pardeffus toutes les autres Nations
de l'Europe , même celles de l'Afie
auxquelles nulle autre ne diſpute le prix
de la beauté , les Françoifes avoient
fans conteftation & par excellence
l'avantage de la Phyfionomie. Je ne fçais,
ma chère Bonne , fi tu entends bien
tout ce qu'il faut entendre par ce mot ,
& toutes les idées agréables qu'il contient.
Quoiqu'il en foit , je t'apprends au
profit des autres femmes du monde ,
que les Françoifes , par leur maniere de
fe coëffer , ont perdu entiérement ces
phyfionomies fi variées & fi piquantes.
Il ne refte à celles qui ont les traits
affez forts pour foutenir ce pompeux
édifice de cheveux , que des vifages ,
dont fouvent il n'y a pas à fe vanter.
Tu mourrois de rire furtout à l'aspect
de certaines faces rondeletes , entourées
des rayons que forme cette chevelure
bien redreffée en l'air. Figure -toi ces
petites images groffières du Soleil qui
ornent nos Almanachs ruftiques.
J'ai remarqué qu'à la Cour on avoit
JANVIER. 1763 . 47
و
jufqu'à préfent moins adopté cette
mode qu'à la Ville , & que dans cette
Iderniere , celles qui la chargeoient davantage
étoient ordinairement les femmes
d'un état où l'étalage eft utile au
produit des charmes. Je ne ferois pas
éloigné de croire que celles- ci n'euffent
l'honneur de l'invention dans ce ridicule
ufage , & cela , pour offufquer les femmes
honnêtes dont elles commençoient
, dit- on , à craindre la concurrence.
La rufe de guerre ne me femble
pas avoir réuffi , car ce qu'on appelle
en ce pays honnêtes femmes , ont bientôt
fait voir aux autres , qu'un cheval
pour être de bonne race & renfermé en
bonne maiſon , n'en redreffe pas moins
fiérement fes crins dans l'occafion , que
celui qui paît en liberté dans les communes.
Adieu, ma tendre amie ; ta voyageufe
aura bien des chofes de pareille
importance à t'apprendre de ce paysci
, pourvu que les relations t'amufent.
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Résumé : LETTRE d'une jeune Etrangère à une de ses Compatriotes, sur la coëffure & les modes actuelles des Françoises.
La lettre d'une jeune étrangère à une compatriote traite des modes actuelles des Françaises, en particulier des coiffures. L'auteur considère les modes comme un aspect important de l'histoire philosophique d'une nation, révélant des analogies avec les révolutions du génie ou du tour de pensées. La lettre vise à amuser et à informer sur les variétés de costumes. L'étrangère observe que les Françaises sacrifient leurs charmes naturels pour des coiffures bizarres, préférant ressembler à des portraits anciens plutôt qu'à leurs jeunes visages. Les coiffures actuelles sont décrites comme des montagnes de cheveux artistement dressés, souvent ornées de poudre et de légers ornements. Même les femmes timides portent un demi-pied de chevelure, et les actrices sur les théâtres adoptent des coiffures encore plus extravagantes. L'auteur s'informe auprès des dames sur les motifs de ces coiffures extravagantes et reçoit des réponses variées. Elle remarque que ces coiffures déforment les visages et les rendent ridicules, contraires aux proportions naturelles. Certaines femmes croient que cela élève leur petite stature, sans réaliser que cela les rabaisserait plutôt. L'étrangère souligne que les Françaises, autrefois reconnues pour leur physionomie, ont perdu cet avantage à cause de leurs coiffures. Elle observe que cette mode est plus adoptée à la ville qu'à la cour et que les femmes d'un certain état l'ont peut-être inventée pour se distinguer. Elle conclut en notant que les femmes honnêtes ont rapidement adopté cette mode, malgré les intentions initiales de certaines femmes de la concurrencer.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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