Titre et contenu

Titre:

LETTRE d'une jeune Etrangère à une de ses Compatriotes, sur la coëffure & les modes actuelles des Françoises.

Titre d'après la table:

LETTRE d'une jeune Etrangère sur la coëffure & les modes actuelles des Françoises.

Premiers mots: AVERTISSEMENT. Les modes sont une partie plus considérable / Ce qu'on nous a dit des Françoises, ma chère M**, fur le goût des ajustemens [...] Domaines: PhilosophieMots clefs: Modes, Femmes, Coiffures, Histoire philosophique, Poudre

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: Une jeune étrangère Genre de l'auteur: Femme

Résumé

La lettre d'une jeune étrangère à une compatriote traite des modes actuelles des Françaises, en particulier des coiffures. L'auteur considère les modes comme un aspect important de l'histoire philosophique d'une nation, révélant des analogies avec les révolutions du génie ou du tour de pensées. La lettre vise à amuser et à informer sur les variétés de costumes. L'étrangère observe que les Françaises sacrifient leurs charmes naturels pour des coiffures bizarres, préférant ressembler à des portraits anciens plutôt qu'à leurs jeunes visages. Les coiffures actuelles sont décrites comme des montagnes de cheveux artistement dressés, souvent ornées de poudre et de légers ornements. Même les femmes timides portent un demi-pied de chevelure, et les actrices sur les théâtres adoptent des coiffures encore plus extravagantes. L'auteur s'informe auprès des dames sur les motifs de ces coiffures extravagantes et reçoit des réponses variées. Elle remarque que ces coiffures déforment les visages et les rendent ridicules, contraires aux proportions naturelles. Certaines femmes croient que cela élève leur petite stature, sans réaliser que cela les rabaisserait plutôt. L'étrangère souligne que les Françaises, autrefois reconnues pour leur physionomie, ont perdu cet avantage à cause de leurs coiffures. Elle observe que cette mode est plus adoptée à la ville qu'à la cour et que les femmes d'un certain état l'ont peut-être inventée pour se distinguer. Elle conclut en notant que les femmes honnêtes ont rapidement adopté cette mode, malgré les intentions initiales de certaines femmes de la concurrencer.

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Copie numérique :
1763, 01, vol. 1-2