Titre et contenu

Titre:

EXTRAIT du Memoire lû à l'Assemblée publique de l'Académie Royale des Sciences, le 12. Novembre 1729. sur les Eaux de Bourbon.

Titre d'après la table:

Extrait d'un Memoire sur les Eaux de Bourbon,

Premiers mots: Mr. Boulduc lut un Discours intitulé Essai d'Analyse en general des Eaux [...] Domaines: Histoire naturelleMots clefs: Académie royale des sciences, Gilles-François Boulduc, Sel, Eaux , Acide, Sédiment, Terre, Eaux de Bourbon, Eau

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le 12 novembre, M. Boulduc a présenté un discours à l'Académie Royale des Sciences sur l'analyse des eaux minérales chaudes de Bourbon-l'Archambault, connues pour leur efficacité contre diverses maladies. Ces eaux, parmi les plus anciennes et renommées du royaume, ont été mentionnées par Jean Ban en 1605 et 1618, qui les décrivait comme contenant du soufre minéral, du bitume et du nitre. En 1670, M. Duclos confirma la présence de nitre, mais en 1699, Pascal contesta cette analyse, affirmant que les eaux contenaient un sel mixte composé d'un acide volatile et d'un sel alcalin fixe. Intrigué par ces divergences, M. Boulduc a entrepris une nouvelle analyse des eaux de Bourbon. Il a observé que l'eau est claire, limpide, presque sans odeur et d'un goût entre le salé et le lixiviel. Elle est naturellement bouillante et forme des croûtes blanches à la surface. Ses expériences ont révélé que l'eau précipite l'argent dissous, fermente avec les acides et précipite l'alun et les vitriols. Après évaporation et distillation, il a identifié plusieurs matières, dont un sel commun, du sel de Glauber, une substance sulfurée et une odeur bitumineuse. M. Boulduc a conclu que l'évaporation modérée de l'eau est le moyen le plus simple pour en développer les composants. Il a détaillé les processus chimiques et les propriétés des sels identifiés, soulignant l'importance de méthodes précises pour les analyser. Le texte mentionne également la présence de silice, de sel de Glauber, d'un sel alcalin, de bitume, de selenite, d'une terre absorbante et de fer dans les eaux de Bourbon. Ces eaux sont utilisées en médecine pour leurs effets détergents, irritants et résolutifs, souvent suivis de transpiration et d'excrétion d'urine. Cependant, elles ne purgent pas facilement, ce que certains médecins compensent en les associant à des sels apéritifs ou à des eaux comme celles de Vichy.

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Copie numérique :
1730, 01-02