Titre et contenu

Titre:

SUITE de la Lettre de M. D. B.*** contenant l'Analyse de la Dissertation sur la Circulation de la Séve dans les Plantes, &c.

Titre d'après la table:

Lettre sur la circulation de la Séve,

Premiers mots: ART. 4. / pag. 24 / Mr de la Baïsse avoit résolu de suivre, s'il étoit possible, [...] Domaines: Histoire naturelleMots clefs: Circulation de la sève dans les plantes, Suc, Écorce, Plantes, Sève, Fibres ligneuses, Feuilles, Canaux, Parties, Utricules

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: M. D. B.*** Genre de l'auteur: Homme

Remarque

L'auteur est « M. Du Breüil », d'après la première partie de la lettre parue dans le Mercure de janvier 1734, p. 97-106.

Résumé

Le texte relate les travaux de M. de la Baïsse sur la circulation de la sève dans les plantes, initiés en février 1734. Initialement, il visait à tracer le parcours de la sève avec la même précision que celle du chyle chez les animaux, mais il abandonna cette approche après plusieurs dissections infructueuses. Il se concentra alors sur l'observation générale du parcours de la sève nourricière. M. de la Baïsse utilisa des liquides colorés pour suivre la sève dans différentes parties des plantes. Il observa que la sève monte rapidement dans les tiges et se dépose dans les fleurs, où elle se filtre dans les parties charnues. Il nota également que les utricules de Malpighi tirent directement le suc des vaisseaux. Dans les feuilles, la sève circule dans les nervures et se débarrasse de ses parties grossières au fur et à mesure de son ascension. Lorsqu'il trempa l'écorce de certaines plantes dans des liquides colorés, il constata que la teinture se répandait dans les parties supérieure et inférieure de l'écorce, confirmant que l'écorce tire sa nourriture directement du bois. Il expliqua l'abondance de sève au printemps par le débordement des sucs dans les canaux ligneux, qui finissent par se répandre entre l'écorce et le bois. M. de la Baïsse examina également la moelle, qui tire sa nourriture de la partie supérieure ligneuse et filtre les sucs pour nourrir l'embryon. Il s'intéressa aussi à la descente de la sève, notant que les plantes poussent des racines de manière similaire aux feuilles et branches. Il réalisa plusieurs expériences pour prouver l'existence d'un suc descendant, notamment en observant la formation de bourrelets après des ligatures ou des greffes. Enfin, il conclut qu'il existe une véritable circulation de la sève dans les plantes, bien que des sucs étrangers puissent entrer par les extrémités des fibres et être digérés pour suivre le cours naturel des liquides.

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Copie numérique :
1734, 01-02