Titre et contenu
Titre:EXTRAIT d'une Lettre de Constantinople du 7. Avril 1731.
Titre d'après la table:Diverses Lettres de Constantinople sur la seconde Révolution, &c.
Premiers mots: La nuit du 24. au 25. Mars 200. Janissaires allerent enfoncer la maison du Janissaire [...] Domaines: Sciences politiques, Sciences de la guerreMots clefs: Constantinople, Janissaires, Rebelles, Aga, RévolteForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique
Auteur et provenance du texte
Lieu indiqué: ConstantinopleDate de rédaction ou d'envoi du texte:Résumé
Le 24 mars 1731, des Janissaires ont attaqué la maison du Janissaire Aga pour s'emparer de marmites, déclenchant une révolte à Constantinople. Le Janissaire Aga, blessé, s'est réfugié au Serrail. Les autorités, incluant le Grand Vizir, le Mufti et le Capitan Pacha, ont été convoquées pour délibérer et ont décidé de rassembler des forces pour attaquer les rebelles à l'aube. Deux corps d'armée ont été formés, l'un dirigé par le Grand Vizir et l'autre par le Capitan Pacha. Ils ont dispersé les rebelles, massacrant la plupart et capturant une soixantaine d'entre eux pour les interroger. Les lieux publics ont été fermés et des rondes organisées pour arrêter et exécuter les suspects. La révolte a été déclenchée par des soldats d'artillerie mécontents de la non-distribution de primes et de la cherté des vivres. Environ 3000 rebelles ont mis le feu à plusieurs quartiers pour distraire les autorités. La répression rapide a empêché les rebelles de prendre le contrôle de Constantinople. Des rumeurs accusaient les partisans d'Achmet III et la veuve du dernier Grand Vizir d'avoir fomenté la révolte. Le Grand Vizir a proposé une guerre contre les Princes Chrétiens, mais le Sultan a préféré négocier avec les Persans. Le Capitan Pacha a obtenu une garde pour sa protection après avoir soutenu la paix avec les Chrétiens. Depuis le 25 mars, des exécutions publiques et particulières se succèdent, touchant un grand nombre de personnes, souvent pour des raisons de physique ingrat. La sévérité des mesures est jugée nécessaire mais excessive. Les Arnaouds et Albanois, favorisés lors de la première révolte, ont été chassés et bannis en raison de leur insolence. Les Las, originaires des côtes de la Mer Noire, sont également visés pour des pillages et vols. Le narrateur mentionne avoir été peu affecté par la sédition, mais reconnaît que la situation aurait pu être plus grave si la révolte n'avait pas été rapidement maîtrisée. Lors de la grande expédition, le Grand Vizir a perdu plusieurs de ses hommes et a lui-même échappé de peu à un attentat. Un rebelle, après avoir échoué à tirer sur le Vizir, a tué Mustapha Aga, le favori du Vizir, avant d'être massacré. Le nombre exact des morts lors de cette journée reste incertain.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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