Titre et contenu

Titre:

SEANCE PUBLIQUE de l'Académie Royale de Chirurgie.

Titre d'après la table:

Séance publique de l'Académie Royale de Chirurgie,

Premiers mots: Le 2. Juin, premier Mardy d'après la Trinité, l'Académie Royale de [...] Domaines: Médecine, chirurgie, pharmacieMots clefs: Académie royale de chirurgie, Chirurgie, Malade, Pierre, Mémoire, Pouce, Observations, Sentir, Douleur, Prix, Poitrine, Signes, Panaris, M. Morand, Rupture

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le 2 juin 1733, l'Académie Royale de Chirurgie tint sa séance publique dans la grande Salle de Saint-Côme. M. de la Peyronie présida cette assemblée, démontrant son engagement pour l'établissement. M. Morand, secrétaire de l'Académie, informa le public des changements survenus depuis la séance de 1732. En septembre 1732, M. Le Gendre fut nommé académicien libre par le roi d'Espagne. L'Académie créa également une classe d'associés étrangers, élisant M. Cheselden et M. Belair, approuvés par le roi. M. Cheselden est un chirurgien renommé en Angleterre, tandis que M. Belair est chirurgien du duc de Wurtemberg et a contribué à l'acquisition du célèbre fœtus de Wurtemberg. M. Morand annonça également le décès de M. Delon, académicien libre, connu pour son dévouement à l'instruction des élèves en chirurgie. L'Académie reçut 113 mémoires pour le prix de l'année précédente, dont 95 dans les délais prescrits. Le prix fut attribué au mémoire numéro 85, intitulé 'Amica manu'. Deux autres mémoires, le numéro 63 et un mémoire latin, furent également jugés dignes de concours. M. Morand lut ensuite un extrait d'observations sur les plaies de tête par M. Mareschal, qui ne put assister à la séance. Parmi ces observations, celle d'une demoiselle ayant subi douze trépanations et ayant récupéré, ainsi qu'un cas d'hémorragie lors d'une opération de trépan, furent particulièrement notables. M. de la Peyronie lut un mémoire sur la rupture des muscles et des tendons, soulignant que les ruptures complètes sont moins dangereuses et plus faciles à guérir que les ruptures incomplètes. Il présenta deux observations à l'appui de cette théorie. M. Petit, père, directeur de l'Académie, présenta un mémoire sur les erreurs à éviter dans les cas d'inflammation du foie et de la vésicule biliaire, distinguant les symptômes de résolution et de suppuration. M. Malaval, vice-directeur, rapporta trois observations sur le panaris, soulignant l'importance de recourir rapidement à la chirurgie pour éviter des complications graves. Enfin, M. Ledran, secrétaire chargé des correspondances, présenta une observation sur une opération de la taille pour extraire une pierre, soulignant les signes permettant de suspecter l'engagement de la pierre dans l'urètre. Le texte relate également une intervention chirurgicale réalisée par M. Gérard sur un homme de 23 ans ayant reçu un coup de couteau à la quatrième côte. Initialement pansé simplement, le patient développa une toux sévère et des crachements de sang. M. Gérard diagnostiqua la présence d'un fragment de lame de couteau dans la cavité thoracique. Malgré les difficultés pour extraire le fragment avec des outils conventionnels, M. Gérard utilisa un dé de tailleur modifié pour pousser le fragment de l'intérieur vers l'extérieur. Après avoir retiré le fragment, il vérifia la côte pour détecter des éclats et les fixa à l'aide d'une aiguille et d'un fil. Cette intervention ingénieuse permit une guérison rapide. Par ailleurs, M. Arnauld, le fils, présenta une dissertation sur les hermaphrodites, basée sur une opération qu'il avait réalisée. Il discuta des différentes espèces d'hermaphrodites et des erreurs possibles dans leur identification, offrant des connaissances essentielles pour les chirurgiens et les juges. Enfin, le texte mentionne que M. Medalon, ancien directeur de la Société de Arts, remporta un prix pour son ouvrage dédié à l'Académie de Chirurgie. Une médaille en or fut frappée pour célébrer cet événement, représentant Louis XV sous les traits d'Apollon, symbole de la médecine et de la poésie.

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Copie numérique :
1733, 06, vol. 1-2