[Différents plans relatifs à l'Observatoire] : [dessin] (1667-1745)

Données de base

Type de notice et de document: Recueil : ImageTitre et date: [Différents plans relatifs à l'Observatoire] : [dessin] (1667-1745) Mention de responsabilité: [Agence Jules Robert de Cotte]Description matérielle: 27 dess.Bibliothèque nationale de France: Notice no 40274373, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb402743738Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Concerne une personne:

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1667-1745]. / On peut lire dans les notes de Claude Perrault publiées par P. Clément, le passage suivant : "La résolution de bâtir l'Observatoire sur un terrain proche de la fausse porte Saint-Jacques, ne fut pas plutôt prise qu'il se trouva une grande difficulté à son exécution. Le terrain était creux par dessous de grandes carrières. Cependant comme il n'y allait que de la dépense de remplir ces carrières de maçonnerie aux endroits où l'édifice seroit planté, on passa outre: on trouva même que cette rencontre était heureuse parce que cela donnerait des lieux souterrains où l'on pourroit faire plusieurs expériences pour la physique et la mathématique". Des relevés furent effectivement dressés des souterrains par le sieur Roze sous la surveillance de François d'Orbay, qui de son côté rédigea un mémoire (dossiers 94 et 95 de Hd 135) relatif à l'adduction de l'eau d'Arcueil jusqu'au regard de l'Observatoire. Un dernier mémoire de 1745, conservé également dans les papiers R. de Cotte (dossier 96 de Hd 135), concerne cette fois les logements affectés dans l'Observatoire. La construction même du bâtiment avait été décidée dès 1667 sur un terrain pentagonal acheté 6600 livres à Antoine de Valles, et confiée par Colbert à Claude Perrault. D'une géométrie abrupte, l'édifice se compose d'un bloc cubique auquel sont accolées trois tours octogonales, deux aux angles de la façade Sud, une au centre de la façade Nord. Adossé à une vaste terrasse, le bâtiment comportait trois niveaux, un rez-de-chaussée invisible depuis la terrasse, un premier étage de plain pied avec la terrasse et un second étage. A l'intérieur il devait comprendre une grande galerie en forme de T ouverte au Sud et desservant trois séries de pièces de part et d'autre, destinées aux réunions ou à devenir des laboratoires. Trois autres pièces octogonales devaient correspondre aux tours. Quand Jean-Dominique Cassini arriva à Paris en 1669, il critiqua vivement ce plan et obtint qu'au premier étage la galerie en T serait remplacée par une grande salle carrée et que la tour septentrionale deviendrait carrée. Cela entraîna de grandes modifications du projet initial, notamment en ce qui concernait l'escalier monumental dont Perrault était si fier, et l'élévation de la voûte de la grande salle nécéssitant un exhaussement du bâtiment, désormais couvert par une terrasse supérieure. Les travaux furent menés assez rapidement, le gros oeuvre achevé en 1671, la façade par François d'Orbay en 1677, qui fut chargé en 1692 de prendre la succession de Perrault et dresser des plans du nouveau bâtiment (plan 1736) ; une fois achevé l'ensemble avait coûté au Roi 713 954 livres, mais nécessita pendant tout le XVIIIe siècle restaurations et consolidations. Ajoutons qu'aux plans de Perrault puis d'Orbay conservés parmi les dessins de l'Agence R. de Cotte, s'ajoutent d'autres plans également de Perrault, conservés dans le recueil Va 304, sans compter le plan du château d'eau dressé par Desgodetz en 1695 (Arch. nat. N III Seine 624)".


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