Tome I, p. 55. [Grande Vignette pour La Thébaïde. Acte IV. Scène III] : [estampe] (1801?-1805?)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Tome I, p. 55. [Grande Vignette pour La Thébaïde. Acte IV. Scène III] : [estampe] (1801?-1805?) Mention de responsabilité: Moitte, sculpteur, inv. / Duval, sculps.Édition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: [Paris], [impr. de P. Didot l'ainé]Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 24,8 x 18,3 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44555212, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44555212pSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [entre 1801 et 1805]. / Dispute d'Etéocle et de Polinice / En marge : "Jocaste. // Allez donc, j'y consens allez perdre la vie...". Au bas : "Impr. P. Dien, Paris" / L'estampe fut exposée au Salon de l'an V (septembre 1796), n° 823 "bis" : "Un cadre renfermant six sujets gravés d'après Moette, Gérard, Wicard." / Le dessin de Prudhon que reproduit la présente estampe est passé pour ainsi dire en contrebande. Quand David intervint pour éliminer l'intrus, la gravure était commencée ; elle fut continuée sous l'œil du maître, mais non sans que le dessin ne subit d'importants changements en vue de le ramener au style de l'école davidienne. Le nom de Prudhon qui figure humblement sur le premier état céda la place à celui de Moitte, auteur des remaniements, sur les états qui suivirent" / Le dessin reproduit par Duval est donc en réalité un travail de Prudhon et un travail de Moitte. La part respective des deux dessinateurs est assez difficile à déterminer. Mahérault, cité par P. Lacroix, a cru pouvoir le faire : "Quand à la gravure du premier acte de la "Thébaïde", dit-il, bien qu'elle ait été en définitive publiée avec le nom de "Moitte", il faut reconnaître que le modelé des figures d'Etéocle et de Polynice n'est nullement dans sa manière, mais tout à fait dans celle de Prudhon. Les bras, les jambes, les attaches, les plis des vêtements, les effets de lumière et d'ombre sont, sans contredit, dans le faire de ce dernier. Il n'en est pas de même il est vrai, du groupe des deux femmes plaquées l'une contre l'autre, de leurs draperies disgracieuses, et de cette figure si gauche de la jeune fille à genoux ; les casques dont sont coiffés les deux frères, les glaives dont ils sont armés sont, en outre, d'un goût tout à fait opposé à celui de Prudhon ; tandis qu'on les retrouve dans les autres compositions de Moitte pour la "Thebaïde", ainsi que dans ses sculptures. La gravure offrant donc le caractère de dessin des deux artistes, l'un d'eux ne doit pas en être reconnu comme le seul auteur : serait-il juste d'assumer ainsi sur l'un les défauts de l'autre, ou de faire bénéficier celui-ci du talent de celui-là ?" / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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