[Planches pour : Virgile. Publius Virgilius Maro. Bucolica, Georgica et Æneis] : [estampe] (1798)
Données de base
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Titre et date: [Planches pour : Virgile. Publius Virgilius Maro. Bucolica, Georgica et Æneis] : [estampe] (1798)
Mention de responsabilité: [Jacques-Louis Copia]Adresse: [Parisiis], [exc. P. Didot]Description matérielle: 8 est.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44543336, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445433368Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Relations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1798 an VI]. / Éd. : in-fol. / Le "Virgile" de Didot, un des chefs-d'œuvre de l'Imprimerie française, ne fut tiré qu'à 250 exemplaires. Il contient 23 grandes vignettes gravées par divers praticiens, d'après les dessins de Gérard et de Girodet. David, alléguant ses nombreuses occupations, s'était récusé, mais il avait confié la besogne à ses élèves ci-dessus nommés, "tous deux enthousiastes de la poésie de Virgile, dont la langue leur est également familière. Leurs dessins, tous faits d'après nature, d'un style noble et élevé, le seul convenable à l'histoire et surtout à l'épopée, ont été pour la plupart confiés à des graveurs habiles, dirigés dans leurs travaux par les peintres auteurs des desseins. Ainsi donc ces estampes, toutes très soignées, ne ressemblent en rien aux vignettes que l'on voit dans les livres. Celles qui, dans le nombre, n'avoient pas aussi bien réussi d'abord, ont été depuis retouchées et corrigées par ces artistes de grand talent, ce qui leur donne un ensemble rare et doit former une suite des plus intéressantes". Les 23 illustrations se décomposent ainsi qu'il suit : un frontispice, 6 planches pour les "Bucoliques", 4 pour les "Géorgiques" et 12 pour l'"Énéide". Copia en a gravé huit" / L'ouvrage parut en 3 livraisons : la première en septembre 1797 (les "Bucoliques" et les "Géorgiques" avec 11 estampes, y compris le frontispice) ; la seconde en décembre de la même année (les 6 premiers livres de l'Énéide avec 6 estampes) ; la troisième enfin, en mars 1798 (les 6 derniers livres de l'Énéide, avec les 6 estampes correspondantes). "Comme non seulement les desseins, mais encore toutes les gravures de l'édition sont actuellement terminées [juin 1797], on a pu indiquer avec certitude les époques fixes de ces livraisons" / Le prix de l'ouvrage était fixé à 360 livres pour les souscripteurs, à 600 pour les autres. 100 exemplaires (sur les 250) furent tirés avec les gravures avant la lettre, au prix de 540 livres (ou 900 pour les non souscripteurs). Après le tirage des 250 épreuves "on en tira quelques suites pour les amateurs curieux de les faire encadrer pour orner un cabinet ou de les conserver en portefeuille" / Le "Virgile" de Didot fut présenté à l'Institut et soumis à une commission spéciale de 5 membres, dont le rapport, en date du 5 ventôse an VI (23 février 1798), ne pouvait être qu'élogieux / Un exemplaire sur vélin, contenant les dessins originaux, fut tiré pour Firmin Didot et figura à la vente de sa bibliothèque en 1810 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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