Oeuvre

Date : [1796]. / Au milieu : "Imprimé par Jullet." / Estampe déposée le 25 Ventose an IV (15 mars 1796), et annoncée au "Journal de Paris", le 21 mars 1796" / L'histoire de l'original qui devait être le morceau de réception de Simon Julien à l'Académie est assez compliquée et les indications que donnent à ce sujet Prosper de Baudicour ("Le Peintre Graveur continué", t. I, p. 181). et Bellier de la Chavignerie ("Dictionnaire Général des Artistes de l'École Française", t. II, p. 849) sont en partie inexactes. Simon Julien, qui avait été agréé à l'Académie le 1 mars 1783, et non en 1779, comme l'indique Prosper de Baudicour (Cf. "Procès verbaux", t. IX, p. 144), présenta le 25 avril de la même année une esquisse de ce tableau : "Le Sieur Julien, Peintre agréé, a fait apporter l'esquisse qui lui avait été ordonnée pour une réception, représentant "Titon et l'Aurore". Les voix prises à l'ordinaire, l'Académie a agréé la ditte esquisse ("Procès Verbaux", t. IX, p. 150). Un dessin portant le même titre a figuré au Salon de 1783 (n° 191) ; il appartenait à Mr Hubert, Greffier du Conseil privé du Roi. Le tableau lui-même ne fut exposé que dix-sept ans plus tard, au Salon de 1800, après la mort du peintre : "Feu Julien (Simon), de Toulouse, n° 215, "Titon et l'Aurore", au moment où la Déesse sort des bras de son époux et monte dans son char pour commencer sa course qu'elle parsème de fleurs. Nota. Ce tableau avait été fait pour la réception de l'auteur à la ci-devant Académie de peinture, dont il était membre agréé. Les circonstances avaient changé sa destination. Il est à vendre. S'adresser au C. Turrel, notaire, rue des Prouvaires, près St Eustache." / Le tableau est actuellement au Musée de Caen [information 1973] G. Marcel dans son Catalogue de 1851 (n° 203) l'attribuait par erreur à J. Vien / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.