N° 125. Première Séance de l'Institut National... [4 avril 1796] : [estampe] (1791?-1817?)
Données de base
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Titre et date: N° 125. Première Séance de l'Institut National... [4 avril 1796] : [estampe] (1791?-1817?)
Mention de responsabilité: [eau-forte par Jean Duplessi-Bertaux]Édition, état: [Eau-forte pure]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; eau-forte ; 18 x 23,5 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44554390, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44554390hSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Relations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [entre 1791 et 1817]. / Les anciennes académies avaient été supprimées par le décret du 8 août 1793. Elles furent restaurées en principe par la Constitution de l'an III, dont l'article 298 établissait "pour toute la République un Institut national chargé de recueillir les découvertes, de perfectionner les arts et les sciences". Le nouveau corps fut organisé par la loi du 3 brumaire an IV (25 oct. 1795), qui est pour ainsi dire sa Charte de fondation. Le 15 Germinal an IV, l'Institut, en possession de son règlement, tint dans la salle des Cariatides au Louvre la séance solennelle d'inauguration, dont notre estampe a perpétué le souvenir. On en peut lire le compte-rendu dans le "Moniteur" des 12-14 avril 1796. La salle avait été aménagée à la hâte ; on se procura au Garde-meuble des lustres et des tapisseries ; on construisit rapidement une tribune et des grandins. Le directoire, les ministres, les ambassadeurs des puissances étrangères assistaient à la cérémonie. Quinze cents spectateurs, "parmi lesquels on remarquait presque autant de femmes attentives que d'amateurs bienveillans", s'entassaient dans les tribunes. Après les allocutions du président du Directoire et du président de l'Institut, Daunou prononça le discours d'ouverture. On donna lecture de quinze mémoires. La séance dura plus de quatre heures. Beaucoup s'y ennuyèrent qui ne l'avouèrent pas. Mais la société du Directoire n'a pas seulement le culte du muscle, elle a aussi des prétentions intellectuelles. La mode est aux conférences. Les femmes y courent naturellement. Madame Angot elle-même "qui ne sait pas lire, mais a de magnifiques oreilles pour entendre" (Madelin), s'y laisse entraîner. Il faut prouver qu'on a de l'éducation" / Outre la salle des Cariatides, destinée aux séances solennelles, l'Institut recevait pour les séances particulières de chaque classe, (sciences physiques et mathématiques, sciences morales et politiques, littérature et beaux-arts), divers locaux situés au rez-de-chaussée et au premier étage du Louvre. Notre recueil Va. 218 en contient le plan dressé et présentée à l'Institut le 1.er pluviose an IV par l'architecte Charles de Wailly / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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