[Adam et Ève] : [estampe] (1779)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Adam et Ève] : [estampe] (1779) Mention de responsabilité: [François-Anne David] / [D'après Santerre]Édition, état: [État avant toute lettre, le sexe d'Adam dissimulé par une branche de feuillage]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; burin ; 46,1 x 36,2 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44545943, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44545943pSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1779]. / Au pied de l'arbre fatal, entre deux chiens et deux lions. Eve offre à Adam le fruit défendu / Estampe annoncée au "Journal de Paris" les 7 janvier, 29 mai et 4 juillet 1779, ainsi qu'au "Mercure" en juin (p. 69) / La "Gazette de France" du 5 mai avertissait les amateurs que les épreuves avant la lettre seraient délivrées le 31 mai, les autres le 14 juin seulement. Elle ajoutait que l'estampe faisait "pendant à la "Suzanne au bain" d'après le même peintre" / La planche dut être regravée dans la suite. Le "Journal de Paris" publiait, en effet, le 4 juillet 1789, l'information suivante : "M. David, graveur... annonce que le nombre d'épreuves tirées de la gravure représentant "Adam et Eve"... n'étant pas suffisant pour satisfaire l'empressement du Public, et l'altération où se trouve la planche ne permettant plus d'en tirer d'autres, l'Auteur s'est déterminé à la graver de nouveau dans le même format. Elle paroitra dans le courant de cette année 1779. On souscrit pour les premières épreuves avant la lettre, au prix de 18 liv..." / L'original est le dernier tableau peint par Santerre. Il fut achevé le 21 novembre 1717. Un ami de l'artiste écrivait dans le "Mercure" en décembre de la même année (p. 184-194) : "... enfin il a fini, peu de temps avant sa mort, un tableau de sept pieds de haut, représentant "Adam et Eve au paradis terrestre", avec un grand paysage et quelques animaux. M. Santerre a souvent dit que dans aucun de ses ouvrages, il n'avait poussé si loin, selon lui, l'élégance et la correction du dessin, la finesse de l'expression et la vérité du coloris. C'est par ces côtés qu'il le regardait comme son chef-d'œuvre ; le public parait confirmer ce jugement, et la postérité en dira peut-être davantage." / Le "Mercure" publia d'autre part en septembre 1718 (p. 70-71) un abrégé de la vie de Santerre, tiré d'un Dictionnaire manuscrit de Malafaire, où il est dit que le tableau d'"Adam et Eve" est le dernier qu'il ait peint et l'un de ses plus beaux. "Il le fit pour l'abbé de Champeron, son ami, à qui je dois la plus grande partie des faits de cette vie." / Les articles du "Mercure" cités ci-dessus ont été réimprimés sous le titre : "Notices sur le peintre Santerre", dans la "Revue universelle des arts", XII, 1860, p. 237-243 / Le tableau de Santerre passa en vente, avec le Cabinet Blondel de Gagny, en 1776 (n° 218) : M. de Beaujon, Conseiller d'État, en donna 12.400 livres. A la vente de celui-ci, il ne trouva preneur qu'à 7.901 livres. Enfin il tomba à 3.007 francs à la vente Tolozan en 1801 (n° 105). Une esquisse de ce tableau figurait à la vente Blondel Dazincourt en 1783 (n° 33) et fut payée 1.400 livres / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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