Le Carquois épuisé. : [estampe] (1775)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: Le Carquois épuisé. : [estampe] (1775) Mention de responsabilité: Peint à la Gouasse par P. A. Baudouin / Gravé par N. de LaunayÉdition, état: [Eau-forte pure, avant la bordure, avant les armes et avant toute lettre]Adresse: A Paris chés l'Auteur rue de la Bucherie // la porte cochère après la rue des Rats.Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 35,2 x 25 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44572536, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445725366Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1775]. / Bordure rectangulaire prosongée par une simple tablette couverte de tailles verticale / Sur la tablette, de part et d'autre du cartouche aux armes qui divise le titre "A son Altesse Monseigneur Le Prince de Guéménée // Commandant en Survivance les Gendarmes de la Garde du Roi // Par... Nic. De Launay" / Pendant de "Soins tardifs" (IFF18 LAUNAY (Nicolas de), 132). Les 2 pièces furent annoncées ensemble dans le "Mercure" en juin 1775, p. 188. Voir l'IFF18 LAUNAY (Nicolas de), 143 ("Complaisance maternelle")" / La gouache originale fut exposée au Salon de 1765 (n° 101) ; elle n'y est pas nommément désignée, mais Diderot en parle dans son Salon de 1765 à l'intitulé : "La Fille éconduite" : "Dans un petit appartement de plaisir, un boudoir, on voit, nonchalament étendu sur une chaise longue, un cavalier peu disposé à renouveler sa fatigue. Debout à côté de lui, une fille en chemise, l'air piqué, semble lui dire, en se remettant du rouge : Et c'est là tout ce que vous savez ?" Mathon de la Cour, effarouché par les sujets exposés à ce Salon par Baudouin, regrettait qu'on les eût exposés : "M. Baudouin a mis au Salon quelques ouvrages en miniatures et à la gouasse. Les miniatures n'ont rien de merveilleux, mais ses tableaux à gouasse sont très élégans... Le plus piquant de tous représente une femme d'une taille séduisante et dans un déshabillé de très bon goût. Elle remet son rouge et se tourne vers un jeune homme qui est assis sur un sopha. Ses regards sont d'une agacerie extrême. J'y ai lu mille choses, mais vous trouverez bon que je vous les laisse deviner. Plusieurs personnes ont trouvé ces tableaux indécens, je crois qu'il eût mieux vallu ne pas les exposer. Il faut respecter la décence lors même que ses lois nous paraissent bizarres. J'ai souvent remarqué que les peintres de galanteries de la fable n'étonnaient personne ; que celles de Watteau de la société blessaient les yeux délicats. Ce qui se rapproche de nous, nous affecte davantage. Nos yeux sont accoutumés à voir Diane et Endymion, Vénus et Adonis presque nuds ; mais si dans un de nos têtes à têtes on peint l'ajustement d'une femme un peu dérangé, tout le monde crie au scandale". ("Lettre à M... sur les peintures, les sculptures et les gravures exposées dans le Salon du Louvre en 1765", 7-45-47)" / Voir : Lawrence, t. I, n° 103. Cabinet Edmond de Rothschild. La Gravure Française au XVIII.e siècle, 4.e Exposition temporaire Juin-Juillet 1963. p. 37, n° 24 : "Le Carquois épuisé." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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