Oeuvre

Date : [1740]. / Six ouvriers armés de pelles semblent curer un cours d'eau. Un pont à deux arches l'enjambe, où se tiennent deux femmes et deux enfants. Le pont donne accès à une porte en mitre du Château. Celui-ci avec ses deux tours rondes, celle de g. munie d'échauguette et ses corps de bâtiment à lucarne, est un bon exemple d'architecture mi-guerrière, mi-rurale de la fin du Moyen-Age en Flandres. En marge les vers suivants sur deux colonnes : "Je chéris ce séjour de gothique structure. J'aime ces bonnes gens et leur rusticité. J'y trouve ce qui fait le prix de ma peinture, Le vrai. Le naturel dans sa simplicité." / En bas à dr. : "22.ème" / "Le Château de Téniers" appelé "les Trois Tours", était sis au village de Perk entre Malines et Vilvorde / "Mercure de France", juillet 1740, p. 1622" / E. F. Gersaint. "Catalogue... La Roque", 1745 ; p. 58, n° 151. "Le Château de Téniers" peint sur bois par lui-même ; on y voit plusieurs Paysans occupés à en nettoyer les fossés. Ce tableau porte neuf pouces et demi de large sur sept pouces et demi de haut ; sa bordure est proprement sculptée et dorée, il est fin et piquant. Nous en avons une estampe gravée par M. Le Bas sous cette inscription : "Le Château de Téniers."" / Joullain fils a rédigé ici une note manuscrite sur l'aisance de Téniers et le subterfuge qu'il employa pour faire monter le prix de ses toiles (Ibidem, en marge du f. 13) / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.