Oeuvre

Date : [1736]. / En Vestale, en pied, debout, de face, déposant une brindille de bois sur un autel de Vesta, qui brûle à dr. En marge, de part et d'autre d'un double écusson armorié, 8 vers latins, dédoublés : "Nulla hic picturœ, nulla hic mendacia frontis..." / Pièce annoncée au "Mercure" en janvier 1737 (p. 123) : "Il paroit une fort belle Estampe représentant le Portrait en pied de Marie-Françoise Perdigeon, épouse d'Etienne-Paul Boucher, morte à l'âge de 17 ans, peint en pied en 1733 par J. Raoux,... Elle est en Vestale qui attise le feu sacré. L'Estampe est en hauteur, gravée par C. Dupuis en 1736." / Une épr. avant la lettre passait à la vente Cottin le 27 novembre 1772 (n° 153). "Le Portrait de Mademoiselle Perdrigeon, épouse de M. Boucher, gravé par Dupuis, première épreuve, avant l'écriture de la marge. Ce morceau est rare, parce que la famille qui possède la planche, n'en fait point tirer, ce qui prive bien des amateurs d'une image fidelle de la plus belle femme qui ait été à Paris." Cette épreuve fut vendue 14 livres / L'original est au Musée de Bordeaux (cat. de 1862, n° 347, sous le titre : "une Vestale"). Raoux en fit deux copies, dont l'une est au Musée de Versailles (Soulié, n° 3772) [informations 1955]. La gravure est en sens inverse du tableau de Versailles / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.