Les Modernes sont-ils en effet plus éclairés ou plus avancés que les Anciens dans le chemin de la vérité ?*
Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE DE FRANCE, / DÉDIÉ AU ROI. / FEVRIER, 1755. (Google Books)
Fait partie d'une section: ARTICLE PREMIER. PIECES FUGITIVES EN VERS ET EN PROSE.Titre: Les Modernes sont-ils en effet plus éclairés ou plus avancés que les Anciens dans le chemin de la vérité ?*
Incipit: Il y a long-tems qu'on a dit que la premiere fois que l'erreur étoit le partagePage(s): 22-33
Page(s) dans la numérisation: 253-264
Texte (OCR):
Mots clefs: Anciens et Modernes, Vérité, Nature, Arts, Progrès, DécouvertesDomaine: Système et histoire des connaissances humaines, PhilosophieLes Modernes font - ils en effet plus éclairés on
plus avancés que les Anciens dans le chemin
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la Ly a long- tems qu'on a dit
I premiere fois quel'erreur étoit le partage
de l'homme ; mais il eft étonnant que
dans les fiécles l…
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la Ly a long- tems qu'on a dit
I premiere fois quel'erreur étoit le partage
de l'homme ; mais il eft étonnant que
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Résumé:
Le texte examine la prétendue supériorité des Modernes par rapport aux Anciens en matière de connaissance et de progrès. Il reconnaît les avancées scientifiques des Modernes, mais souligne que les erreurs et les préjugés persistent. Les Modernes ont abandonné certaines croyances anciennes, comme celles des antipodes ou des cieux de cristal, mais n'ont pas nécessairement remplacé ces erreurs par des vérités nouvelles. Les progrès en astronomie et en physique sont mentionnés, mais relativisés par la persistance de nombreuses incertitudes et de systèmes hypothétiques. Le texte critique l'orgueil des Modernes qui se vantent de leurs découvertes sans reconnaître la contribution des générations précédentes. Il met en avant l'idée que les connaissances humaines se transmettent et s'accumulent au fil des générations, sans que chaque époque puisse revendiquer une supériorité absolue. Les avancées dans les arts mécaniques et les sciences spéculatives sont comparées à celles des Anciens, montrant que les Modernes n'ont souvent fait que renouveler des idées existantes. Le texte souligne également la limitation des connaissances humaines, qui restent fragmentaires et mêlées d'erreurs. Il conclut en soulignant l'humilité nécessaire face aux limites de la raison humaine, critiquant ceux qui confondent le pyrrhonisme avec l'incrédulité. Le pyrrhonisme, en démontrant l'incertitude des connaissances humaines, exige une soumission de l'orgueil similaire à celle requise par la religion, et prépare ainsi naturellement à l'acceptation de la foi religieuse. Cependant, il est reconnu que le pyrrhonisme pourrait être abusé, mais cette possibilité n'est pas unique à cette philosophie. Le texte mentionne l'évêque d'Avranches, auteur de la 'Démonstration évangélique', comme une figure respectée par l'Église et comparée à Bossuet. En somme, l'homme reste orgueilleux et faible, simplement parce qu'il est humain.
Provenance
Est rédigé par: Charles Palissot de MontenoyLangue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraireCourrier des lecteurs: NonAutres relations, titre dans la table des matières
Titre d'après la table:
Les Modernes sont-ils en effet plus éclairés ou plus avancés que les Anciens dans le chemin de la vérité ?
Remarques et validité
Mentions dans d'autres contenus
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