LETTRE écrite à M. Adam, Medecin, sur la secheresse de la presente année 1731. et sur la maladie des Bestiaux en certains Pays.

Données de base

Fait partie d'une section: PIÈCES FUGITIVES, en Vers et en Prose.Titre:

LETTRE écrite à M. Adam, Medecin, sur la secheresse de la presente année 1731. et sur la maladie des Bestiaux en certains Pays.

Position sur la page: 1Incipit: Nous sommes, Monsieur, dans une année distinguée par la secheresse extrême
Page(s): 2053-2066
Page(s) dans la numérisation: 248-261
Texte (OCR):
LETTRE écrite à M. Adam, Medecin,
surla secheresse de la presente année 1731 .
et sur la maladie des Bestiaux en certains
Pays.
'Ous sommes , Monsieur , dans une
Narinée distinguée par la secheresse extrême
qui y a regné , et qui y regne encore.
Mots clefs: Sécheresse , Bétail domestique, Bêtes fauves, Cerfs, Hiver, Prières publiques, Palestine, Chrétiens, Évêque de LyonDomaine: Théologie, religion
Résumé:
La lettre adressée à M. Adam, médecin, discute de la sécheresse extrême de l'année 1731 et de la maladie des bestiaux dans certains pays. L'auteur compare cette sécheresse à celle décrite par Grégoire de Tours au VIe siècle, qui avait causé une grande mortalité parmi les animaux. Pour prévenir cette catastrophe, des prières ont été adressées aux saints protecteurs des lieux, notamment saint Étienne, dont les intercessions ont été jugées efficaces dans plusieurs diocèses. Des pratiques anciennes, comme les processions avec les reliques des martyrs, étaient également utilisées pour obtenir de la pluie en temps de sécheresse. La lettre mentionne l'exemple de saint Porphyre à Gaza, qui avait obtenu de la pluie par des prières et des jeûnes. La mortalité des bestiaux est souvent causée par la sécheresse excessive, qui les force à manger des feuilles d'arbres infestées d'insectes nuisibles. Le texte évoque également une fête célébrée dans plusieurs diocèses allemands, comme Trèves, Spire, Cologne et Mayence, visant à se protéger du tonnerre. Ce phénomène météorologique, nuisible aux animaux, aux hommes et aux édifices, est perçu différemment selon les régions. En France, malgré la célébration de cette fête dans certains diocèses allemands, le tonnerre frappe rarement ces lieux, contrairement à certaines paroisses françaises où il cause des dommages. L'auteur mentionne des croyances populaires en Champagne, où les paysans attribuent à Saint Abdon, martyr perse, le pouvoir de contrôler le tonnerre. Cette croyance est comparée à celle des païens de Gaza concernant l'idole Marnas. L'auteur exprime son ignorance quant au lien entre Saint Abdon et le tonnerre et regrette que Saint Cuthbert, évêque de Lindisfarne, n'ait pas connu ces croyances pour se protéger du tonnerre. La lettre aborde également la mortalité des bestiaux, attribuée non seulement aux grandes sécheresses mais aussi à d'autres causes. En Belgique, les religionnaires invoquent sainte Vivine pour guérir leurs animaux malades. Un Hollandais, ayant perdu vingt-quatre bestiaux et en ayant seize malades, les retrouva guéris après avoir imploré sainte Vivine.

Provenance

Signature:

Ce dernier Juillet, jour du grand S. Germain d'Auxerre 1731 .

Genre: IndéterminéCollectivité: NonLieu: AuxerreProvient d'un lieu:
Auxerre ? (Siège d'une division administrative de deuxième ordre, Google Maps)
Date de rédaction ou d'envoi du texte:

Langue et genre

Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraireCourrier des lecteurs: Non

Autres relations, titre dans la table des matières

Titre d'après la table:

Lettre sur la sécheresse et la maladie des Bestiaux.

Remarques et validité


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