REFLEXIONS sur ces paroles d'Hippoctates, Aphorisme XXXIII. Section II. In omni morbo mente valere bonum est ; contrarium vero malum.

Données de base

Fait partie d'une section: PIECES FUGITIVES, en Vers & en Prose.Titre:

REFLEXIONS sur ces paroles d'Hippoctates, Aphorisme XXXIII. Section II. In omni morbo mente valere bonum est ; contrarium vero malum.

Incipit: Puisque nous voyons tous les jours que les moindres passions de l'ame
Page(s): 2602-2614
Page(s) dans la numérisation: 55-67
Texte (OCR):
REFLEXIONS fur ces paroles
d'Hippoctates , Aphorifme XXXIII.
Section II. In omni morbo mente valere
bonum eft ; contrarium vero malum.
Puifque Uifque nous voyons tous les jours
les moindres paffions de l'ame
occafionnent dans la fanté la mieux étab…
Mots clefs: Corps, Tension, Passions, Organes, Malade, Maladie, Imagination, Affection, Remède, Médecine, HippocrateDomaine: Médecine, chirurgie, pharmacie
Résumé:
Le texte explore l'impact des émotions et des pensées sur la santé physique, en s'appuyant sur les réflexions d'Hippocrate. Il met en évidence l'importance de la santé mentale dans toute maladie et souligne que les troubles émotionnels peuvent aggraver l'état du patient. Les passions de l'âme, même mineures, peuvent provoquer des désordres corporels dangereux. La crainte ou l'appréhension de la mort est particulièrement néfaste pour les malades. Même les individus les plus intrépides ne sont pas à l'abri des troubles émotionnels lorsqu'ils sont gravement malades. Les médecins doivent donc prêter attention aux mouvements de l'âme, car ils influencent fortement la santé physique. Les maladies deviennent souvent sérieuses et intraitables en raison de la peur, de l'abattement, de la frayeur et du désespoir qui accompagnent les patients. La fermeté et le courage sont souvent plus efficaces que les remèdes spécifiques pour guérir les malades. Le texte illustre cela avec des exemples de mélancoliques hypocondriaques, dont les troubles sont souvent causés par l'imagination plutôt que par des causes physiques. Pour ces patients, les remèdes médicaux sont moins efficaces que les distractions et les activités physiques modérées. Le texte compare également le corps humain à une machine délicate, où divers facteurs internes et externes peuvent perturber son fonctionnement. Il conclut en soulignant l'importance de traiter à la fois le corps et l'esprit dans la pratique médicale. Le texte traite également des interactions entre l'esprit et le corps dans les maladies, mettant en garde contre les tourments excessifs infligés aux malades, qui peuvent les rendre désespérés. La tristesse et la peur perturbent la santé, et les malades souffriraient moins s'ils avaient moins peur. L'auteur critique l'avarice dans la médecine et prône une approche éthique. Les médecins doivent gagner la confiance des patients par leur réputation plutôt que par des méthodes odieuses. Dans les maladies graves, la présence fréquente mais non importune du médecin est plus bénéfique qu'un grand nombre de remèdes. Le texte recommande de bannir les remèdes inutiles et pernicieux pour soigner les malades de manière plus économique et efficace. L'objectif est de promouvoir l'honneur de la profession médicale et le bien-être des patients. L'auteur est G. B. Barrés, Docteur en Médecine de la Faculté de Montpellier.

Provenance

Signature:

Par G B. Barrés, de Pezenas, Docteur en Médecine, de la Faculté de Montpellier.

Nom de l'auteur: G B. BarrésActivité: Docteur en médecine de la faculté de MontpellierGenre: HommeCollectivité: NonLieu: PezenasProvient d'un lieu:
Pézenas (Lieu habité, Google Maps)

Langue et genre

Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraireCourrier des lecteurs: Non

Autres relations, titre dans la table des matières

Titre d'après la table:

Vapeurs. Réflexions sur un Aphorisme d'Hypocrate, &c.

Remarques et validité


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