DE TATA,
A GRISETTE.
Gfètu, avec raisonjesuis charmé
de )OUJ.
vousavezdeL'espritplus que tous k,
Matous;
LAmaÛ) à cequ'on dit, Chatte nefut
mieuxfaite:
jtâat*)cccysoit dit entrenous, :
N^efles-Vouspointunpet coquette?
porejou..,e{ l*amenerp.nsparo'Jlrc.
ïnd'fcrete>
Le mal n'estpasgrand en effet,
Ets'ilfaut toutdire, Grisette,
Moy mesme,franchement,jesuis u"
peu coquet,
MalgYrlaperte que /ayfaite\
( peut biensans amour écrire gaiam*
ment,
Quand on a comme voustant de belles lumières
:
'MttiJ croyez-moy, pourparlersçavamment,
Sur tout en certainematière,
llfdmtd-toirtfefuentéirs Gouttieres;
On ne devientpas habile autrement.
Aprestout c'est une faiblesse
A 110US tI. n'oser coquetter;
Sur cepointpourquoy nousflater?
Les, Matousroiuettentfanscee,
Ç'estla leur vray talent,à quoy bonlecacher?
Iln'estpointde Chatte Lucrece,
Etl'onne vitjamaisdeprude en nosire
ejfcece y
Celasoitditsansvousfâcher.
Coquettons, cherchons à nousplaire,
Puisquelefort le veutainsy,
Çrt un mot, aimons-nous, nous nefçau-
-
ri9Ttstnieuxfitrre,
ous avez de l'esprit, j'en ay sansdouteaussi
lecroy que jesuisvotre affaire.
Avec moyvostre boneur ne court aucun
dllnger,
C'est un malheur dont quelquefois fenrage,
Et c'estpour vous, Grisette, un petit
avantage;
Cars'il estvray que voussoyezsisage
len'auroispûvous engager A.vousm'entendez bien: mais cla*-
geons de langage,
Jepourrois vous desobliger.
El; biendonc,ma chereGrisette,
EttftIJlijJôlls uncommerceentre nous;
Foy de Matouvousserezsatisfaite
Des respects quej'auraypour-vous.