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Autre(s) graphie(s) : Guillémat – Imprimeur ; imprimeur du bataillon Saint-André-des-Arts [de la garde nationale de Paris] (1792) – Natif de Montpellier. Établi à Paris en 1790 ou peu avant. D'abord collaborateur d'Antoine Cretté à qui il semble avoir succédé en mai 1791. Il se dit "imprimeur de Jean Bart", "imprimeur de la Liberté" et "de la Mère Duchêne" dont il publie en fév.-avril 1791 les "Lettres bougrement patriotiques". Publie aussi sous la raison "Imprimerie de Jean-Bart" en 1791. Lieutenant de volontaires nationaux de Paris du 19 oct. au 6 déc. 1792. Membre du comité révolutionnaire de la section Marat à partir de sept. 1793 ; arrêté à ce titre le 30 mars 1794, libéré le 19 août suivant. Arrêté à nouveau le 24 mai 1795 sur dénonciation, il est libéré le 25 juin suivant. Membre du cercle constitutionnel du 11e arrondissement en l'an VI (1797-1798). Arrêté à la suite de l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier Consul (24 déc. 1800). Porté au sénatus-consulte du 14 nivôse an IX (4 janv. 1801) ; dit alors âgé de 41 (ou 48) ans (?). Déporté à Mahé (Seychelles), où il arrive en juillet 1801 et où il vit encore, à La Digue, en juin 1809 – En 1790, travaille en association avec Arnulphe ou avec J. Carolle.