Titre
LETTRE A M. KEYSER.
Fait partie d'une livraison
Fait partie d'une section
Page de début
211
Page de début dans la numérisation
216
Page de fin
212
Page de fin dans la numérisation
217
Incipit
J'ai l'honneur de vous adresser, Monsieur, un état de cinq malades attaqués
Texte
LETTRE A M. KEYSER.
J'AI P'honneur de vous adreffer , Monfieur , un
état de cinq malades attaqués de la maladie vénérienne
, que j'ai traités avec vos dragées & fuivant.
votre méthode de les adminiftrer : vous verrez
que le fuccès ne pouvoit en être plus complet , ni
les atteftations plus authentiques. Il n'y a cependant
rien d'exagéré , ni qui ne foit conforme à la
plus exacte vérité. Je ne vous diffimulerai pas .
212 MERCURE DE FRANCE.
Monfieur , que j'avois befoin de ces preuves pour
croire : accoutumé depuis un très- long- temps à
employer le mercure, par les frictions , je ne
croyois pas que toute autre maniere de le donner
pût produire de fi bon effets que celle- là ; mais
je fuis défabufé , & il eft juste que j'en fafle l'aveu.
Une circonfiance qui me plaît encore,& à laquelle
on doit faire attention , c'eft que la cure de cette
maladie par vos dragées eft beaucoup plus courte
que par les frictions , & qu'elle eft pour le moins
auf fure. J'ai l'honneur d'être , & c. Leriche,
Chirurgien Major de l'hôpital Militaire de Strafe
bourg.
A Strasbourg , le 28 Mai 1758.
J'AI P'honneur de vous adreffer , Monfieur , un
état de cinq malades attaqués de la maladie vénérienne
, que j'ai traités avec vos dragées & fuivant.
votre méthode de les adminiftrer : vous verrez
que le fuccès ne pouvoit en être plus complet , ni
les atteftations plus authentiques. Il n'y a cependant
rien d'exagéré , ni qui ne foit conforme à la
plus exacte vérité. Je ne vous diffimulerai pas .
212 MERCURE DE FRANCE.
Monfieur , que j'avois befoin de ces preuves pour
croire : accoutumé depuis un très- long- temps à
employer le mercure, par les frictions , je ne
croyois pas que toute autre maniere de le donner
pût produire de fi bon effets que celle- là ; mais
je fuis défabufé , & il eft juste que j'en fafle l'aveu.
Une circonfiance qui me plaît encore,& à laquelle
on doit faire attention , c'eft que la cure de cette
maladie par vos dragées eft beaucoup plus courte
que par les frictions , & qu'elle eft pour le moins
auf fure. J'ai l'honneur d'être , & c. Leriche,
Chirurgien Major de l'hôpital Militaire de Strafe
bourg.
A Strasbourg , le 28 Mai 1758.
Signature
A Strasbourg, le 28 Mai 1758.
Lieu
Date, calendrier grégorien
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Mots clefs
Domaine
Est adressé ou dédié à une personne
Provient d'un lieu