Titre
RÉFLEXIONS sur la conjecture proposée, touchant la correction d'un endroit des traductions d'Horace.
Titre d'après la table
Réflexions touchant la correction d'un endroit des Traductions d'Horace,
Fait partie d'une livraison
Fait partie d'une section
Page de début
87
Page de début dans la numérisation
108
Page de fin
93
Page de fin dans la numérisation
114
Incipit
En raisonnant ces jours passez avec un Grammairien, sur la
Texte
REFLEXIONS sur la conjecture
proposée , touchant la correction d'un endroit
des traductions d'Horace.
N raisonnant ces jours passez avec
ENun Gramairien , sur la remarque inprimée
dans le Mercure de Juin , page
1350. la premiere pensée qui m'est venue
a été , qu'il n'est nullement deffendu de
s'opposer au torrent des Traducteurs ou
Interpretes des Aureurs Classiques. Je suis
ensuite allé plus loin , et j'ai cru qu'il
étoit necessaire de faire sentir aux Imprimeurs
le tort qu'ils ont de faire copier
souvent les fautes des manuscrits. Il n'est
pas
étonnant
, disois
-je , que
ceux
qui
lisent
Cornicula
dans
Horace
, traduisent
ce terme
par
celui
de Corneille
. Peut
-être
n'ont
-ils pas
bien
examiné
s'il
faut
veritablement
lire
Cornicula
dans
ce Poëte
,
et si ce
mot
a toujours
été
écrit
ainsi
.
Dès
lors
je
suis
tombé
d'accord
avec
E ij
l'Au-
-
88 MERCURE DE FRANCE.
sert pour
l'Auteur de la conjecture proposée , que
le mot Cornix écarte tout- à- fait l'idée de
Geai ; mais sans user du détour dont il se
faire valoir son sentiment, voicy
la pensée que je hazardois. Je ne prétendois
point qu'il en dût être autrement
de Cornicula par rapport à Cornix , que
de graculus par rapport à gracus et de
hædulus par rapport à heedus. Je présumois
seulement que le substantif corvus
avoit pû avoir dans l'antiquité ses diminutifs
, de même que ces trois autres coravec
l'autre avant
nix ,, gracus et hædus , et qu'ainsi on a pû
'dire corviculus et corvicula. Il seroit ennuyeux
de produire une infinité d'exemples
où l'on voit que la lettre n a été
prise pour la lettre . Ces méprises sont
venues de la ressemblance que l'une avoit
que dans l'écriture latine
on eut inventé une v consone pour
le besoin , et chez les grecs même la ressemblance
de ces deux caracteres est si
grande, que je lisois encore dernierement
dans le Journal des Sçavans du mois de
Juillet, que c'est sur le principe de cette
conformité que M. l'Abbé Sévin s'appuye
pour avoir la veritable lecture d'un
passage d'Hésiode ; ensorte qu'au lieu
de Dion genos , il faut lire, selon lui , Dion
genos.
Dans le texte de notre Poëte , il ne s'agit
JANVIER. 1731. 89
git point de race divine , mais de race.
corvine. Le Geai étant donc compris sub
genere corvino , selon l'Auteur de la Remarque
, qui me paroissoit suffisainment
autorisée , en ce que les bons Dictionaires
rendent le xoλe d'Esope , par le
terme Graculus . J'en concluois que si
Graculus signifie un Geai , xoxoids est
surement cet oiseau , et non pas la Corneille.
Mais comme il n'est pas certain
que graculus soit le Geai . C'est ce qui
doit arrêter toutes les consequences qu'on
pourroit tirer en supposant la chose.
D'ailleurs , la conjecture par laquelle on
prétendoit qu'Horace a mis originaire
ment corvicula, ne peut se soutenir , parce
que le Poëte , pour faire son vers , a
du mettre un mot dont la seconde syllabe
fût longue. Or la seconde de corvi
cula ( si ce mot existoit ) seroit breve , suivant
les regles des dérivez.
Comment donc ajuster tout cela : Ce
ne sera point en suivant l'auteur de la
conjecture dans tous les raisonnemens
qu'il fait , mais seulement dans quelques-
uns. Il a raison d'improuver ceux
qui croyent qu'Horace et Phédre ont
voulu désigner un oiseau different , et ilne
faut pas s'imaginer que le graculus
de celui- ci , soit different du cornicula du
premier.
E iij L'Augo
MERCURE DE FRANCE.
L'Auteur doit , selon moi , revenir au
sentiment de Furetiere , qui dit que
graculus n'est point le Geai. A la verité
son Dictionaire ne renferme point de
Dissertation pour le prouver ; mais je
suis persuadé qu'il n'a pas pris la négative
sur cet article sans avoir de bonnes
raisons . Laissons donc les Traducteurs
d'Horace dans l'usage de prendre l'oiseau
de la fable pour une corneille ; et
tâchons seulement d'empêcher ceux qui
dans la suite traduiront Phédre , de rendre
le mot graculus par celui de Geai .
Déja il faut avouer que le terme latin
n'a pas grande affinité avec le françois
et c'est un assez grand fondement pour
douter.
J'avoue encore une fois que le noλorde
κολοιός
des Grees , et le graculus des Latins sont
le même oiseau. Il faut attribuer à
gram
eulus tout ce que les Grecs ont dit du ca
quet importun et désagréable du xoxoide.
figure des grands parleurs , qui cherchent
leurs semblables, et qui se plaisent à s'at-
Troupper pour faire grand bruit. Si le
Geai aime à jazer , le Graculus se plait à
grailler. Ces deux sortes d'oiseaux sont
loquaces, pour ainsi dire , et cependant ils
sont differens. Je n'ai point dans ma solitude
tous les Livres des Auteurs Payens
des premiers temps , qui ont parlé de ces
SOEJANVIER.
1731. 9:19
sortes d'animaux ; mais parmi quelques
collections que j'ai faites des Ecrivains
des moyens temps , je trouve un Historien
du huitième siècle , Auteur de la
Vie de S. Frichoux ou Fructueux , Archevêque
de Brague , en Portugal , mort
en 665 , lequel s'exprime ainsi : Nigras
parvasque aves quas usitato nomine vulgus
graculas vocitat , mansuetas in Monasterio
babuisse perhibetur. Il est important de
remarquer icy que selon ce texte , graculus
ou gracula est un oiseau de couleur
noire. Or le Geai n'est pas un oiseau
noir ; il est varié dans sa couleur.
Outre cela le but de l'Auteur de la
fable n'eût pas été assez sensible , ni le
sujer assez exactement traité , s'il eut
pris pour le fond de sa moralité un oi
seau qui eut eu un plumage de diver
ses couleurs , et qui n'eut point été laid
à voir. Il vouloit representer un oiseau
different du Paon, generalement en tou
tes choses , un oiseau peu agréable à la
uë , un oiseau d'un plumage uniforme
et de couleur lugubre et triste , lequet
dégouté de sa propre laideur , qui le faisoit
mépriser , avoit entrepris de se mé
tamorphoser en un autre oiseau infiniment
mieux habillé .
Sur le fondement de la disproportion
des deux oiseaux , la morale étoit ensuite
E iiij bien
92 MERCURE DE FRANCE.
*
bien plus sensible, et tomboit bien plus
visiblement sur ceux qui honteux de leur
pauvreté ou de la sterilité de leurs_talens
, se parent et s'ornent des biens et
des productions d'autrui . Je conclus
donc tout au contraire de la remarque.
inserée dans le Mercure , que ce sont les
Traducteurs de Phédre qui ont tort , et
non pas ceux d'Horace ; et qu'il ne faudroit
point intituler cette fable du Geai
glorieux , mais de la Corneille glorieuſe. Il
me paroît que l'Auteur a eu intention
de parler d'un oiseau semblable à nos
Corneilles. Il ne seroit peut-être pas même
hors de vrai-semblance que cet oinommé
par l'un de nos Auteurs
Latins , graculus , et par l'autre cornicula,
fut la Pie. On trouve dans cet oiseau
la loquacité reconnue par les Anciens.
dans le graculus , et elle est d'une espece
noire. Outre cela c'est un oiseau
qu'on apprivoise facilement ; cela convient
avec le texte de l'Auteur de la
Vie de S, Fructueux , qui écrivoit il y a
mille ans .
seau ,
. La Corneille dont il est fait mention
dans la Vie de S. Sour , Hermite en Périgord
, au sixième siècle , étoit un oiseau
domestique ; mais le nom de Cornicula
employé par l'Ecrivain de cette Vie , fait
croire qu'elle étoit de la couleur de nos
"
CorJANVIER.
1731. 93
Corneilles , et par consequent si on veut
allier en quelque maniere la domesticité
de cet oiseau avec sa couleur , on peut
dire que c'est la Pie . Il est vrai que la Pie:
et le Geal se ressemblent aussi du côté
de la domesticité ; peut-être est- ce pour
cela que les vocabulaires du moyen
temps , tels que celui de Papias de Lom.
bardie , identifient Gaius , Gaia , avec
Picus et Pica. Mais il y a trop de difference
du côté de la couleur , pour pou-.
voir dire que l'un soit l'autre. Et comme
dans la fable , c'est de la variété du
plumage qu'il est question , autant ques
principe de la beauté, je reviens toujours
à dire que l'animal le plus triste en couleur
et le plus laid en plumage , est celui
que nos Poëtes ont eu en vue , et non cefui
dont le plumage est aussi varié que
l'est celui du Geai . Et puisqu'il n'est pas .
rare de trouver des Geais blancs , trèsagréables
à la vue ; c'est une justice
qu'on doit rendre à cette espece d'oiseau
que de ne la pas mettre dans la catégorie:
des oiseaux naturellement laids , qui ont
besoin d'emprunter du Paon ,de quoi se
farder et s'embellir ..
que
Ce 2. Aouft 1730 ..
proposée , touchant la correction d'un endroit
des traductions d'Horace.
N raisonnant ces jours passez avec
ENun Gramairien , sur la remarque inprimée
dans le Mercure de Juin , page
1350. la premiere pensée qui m'est venue
a été , qu'il n'est nullement deffendu de
s'opposer au torrent des Traducteurs ou
Interpretes des Aureurs Classiques. Je suis
ensuite allé plus loin , et j'ai cru qu'il
étoit necessaire de faire sentir aux Imprimeurs
le tort qu'ils ont de faire copier
souvent les fautes des manuscrits. Il n'est
pas
étonnant
, disois
-je , que
ceux
qui
lisent
Cornicula
dans
Horace
, traduisent
ce terme
par
celui
de Corneille
. Peut
-être
n'ont
-ils pas
bien
examiné
s'il
faut
veritablement
lire
Cornicula
dans
ce Poëte
,
et si ce
mot
a toujours
été
écrit
ainsi
.
Dès
lors
je
suis
tombé
d'accord
avec
E ij
l'Au-
-
88 MERCURE DE FRANCE.
sert pour
l'Auteur de la conjecture proposée , que
le mot Cornix écarte tout- à- fait l'idée de
Geai ; mais sans user du détour dont il se
faire valoir son sentiment, voicy
la pensée que je hazardois. Je ne prétendois
point qu'il en dût être autrement
de Cornicula par rapport à Cornix , que
de graculus par rapport à gracus et de
hædulus par rapport à heedus. Je présumois
seulement que le substantif corvus
avoit pû avoir dans l'antiquité ses diminutifs
, de même que ces trois autres coravec
l'autre avant
nix ,, gracus et hædus , et qu'ainsi on a pû
'dire corviculus et corvicula. Il seroit ennuyeux
de produire une infinité d'exemples
où l'on voit que la lettre n a été
prise pour la lettre . Ces méprises sont
venues de la ressemblance que l'une avoit
que dans l'écriture latine
on eut inventé une v consone pour
le besoin , et chez les grecs même la ressemblance
de ces deux caracteres est si
grande, que je lisois encore dernierement
dans le Journal des Sçavans du mois de
Juillet, que c'est sur le principe de cette
conformité que M. l'Abbé Sévin s'appuye
pour avoir la veritable lecture d'un
passage d'Hésiode ; ensorte qu'au lieu
de Dion genos , il faut lire, selon lui , Dion
genos.
Dans le texte de notre Poëte , il ne s'agit
JANVIER. 1731. 89
git point de race divine , mais de race.
corvine. Le Geai étant donc compris sub
genere corvino , selon l'Auteur de la Remarque
, qui me paroissoit suffisainment
autorisée , en ce que les bons Dictionaires
rendent le xoλe d'Esope , par le
terme Graculus . J'en concluois que si
Graculus signifie un Geai , xoxoids est
surement cet oiseau , et non pas la Corneille.
Mais comme il n'est pas certain
que graculus soit le Geai . C'est ce qui
doit arrêter toutes les consequences qu'on
pourroit tirer en supposant la chose.
D'ailleurs , la conjecture par laquelle on
prétendoit qu'Horace a mis originaire
ment corvicula, ne peut se soutenir , parce
que le Poëte , pour faire son vers , a
du mettre un mot dont la seconde syllabe
fût longue. Or la seconde de corvi
cula ( si ce mot existoit ) seroit breve , suivant
les regles des dérivez.
Comment donc ajuster tout cela : Ce
ne sera point en suivant l'auteur de la
conjecture dans tous les raisonnemens
qu'il fait , mais seulement dans quelques-
uns. Il a raison d'improuver ceux
qui croyent qu'Horace et Phédre ont
voulu désigner un oiseau different , et ilne
faut pas s'imaginer que le graculus
de celui- ci , soit different du cornicula du
premier.
E iij L'Augo
MERCURE DE FRANCE.
L'Auteur doit , selon moi , revenir au
sentiment de Furetiere , qui dit que
graculus n'est point le Geai. A la verité
son Dictionaire ne renferme point de
Dissertation pour le prouver ; mais je
suis persuadé qu'il n'a pas pris la négative
sur cet article sans avoir de bonnes
raisons . Laissons donc les Traducteurs
d'Horace dans l'usage de prendre l'oiseau
de la fable pour une corneille ; et
tâchons seulement d'empêcher ceux qui
dans la suite traduiront Phédre , de rendre
le mot graculus par celui de Geai .
Déja il faut avouer que le terme latin
n'a pas grande affinité avec le françois
et c'est un assez grand fondement pour
douter.
J'avoue encore une fois que le noλorde
κολοιός
des Grees , et le graculus des Latins sont
le même oiseau. Il faut attribuer à
gram
eulus tout ce que les Grecs ont dit du ca
quet importun et désagréable du xoxoide.
figure des grands parleurs , qui cherchent
leurs semblables, et qui se plaisent à s'at-
Troupper pour faire grand bruit. Si le
Geai aime à jazer , le Graculus se plait à
grailler. Ces deux sortes d'oiseaux sont
loquaces, pour ainsi dire , et cependant ils
sont differens. Je n'ai point dans ma solitude
tous les Livres des Auteurs Payens
des premiers temps , qui ont parlé de ces
SOEJANVIER.
1731. 9:19
sortes d'animaux ; mais parmi quelques
collections que j'ai faites des Ecrivains
des moyens temps , je trouve un Historien
du huitième siècle , Auteur de la
Vie de S. Frichoux ou Fructueux , Archevêque
de Brague , en Portugal , mort
en 665 , lequel s'exprime ainsi : Nigras
parvasque aves quas usitato nomine vulgus
graculas vocitat , mansuetas in Monasterio
babuisse perhibetur. Il est important de
remarquer icy que selon ce texte , graculus
ou gracula est un oiseau de couleur
noire. Or le Geai n'est pas un oiseau
noir ; il est varié dans sa couleur.
Outre cela le but de l'Auteur de la
fable n'eût pas été assez sensible , ni le
sujer assez exactement traité , s'il eut
pris pour le fond de sa moralité un oi
seau qui eut eu un plumage de diver
ses couleurs , et qui n'eut point été laid
à voir. Il vouloit representer un oiseau
different du Paon, generalement en tou
tes choses , un oiseau peu agréable à la
uë , un oiseau d'un plumage uniforme
et de couleur lugubre et triste , lequet
dégouté de sa propre laideur , qui le faisoit
mépriser , avoit entrepris de se mé
tamorphoser en un autre oiseau infiniment
mieux habillé .
Sur le fondement de la disproportion
des deux oiseaux , la morale étoit ensuite
E iiij bien
92 MERCURE DE FRANCE.
*
bien plus sensible, et tomboit bien plus
visiblement sur ceux qui honteux de leur
pauvreté ou de la sterilité de leurs_talens
, se parent et s'ornent des biens et
des productions d'autrui . Je conclus
donc tout au contraire de la remarque.
inserée dans le Mercure , que ce sont les
Traducteurs de Phédre qui ont tort , et
non pas ceux d'Horace ; et qu'il ne faudroit
point intituler cette fable du Geai
glorieux , mais de la Corneille glorieuſe. Il
me paroît que l'Auteur a eu intention
de parler d'un oiseau semblable à nos
Corneilles. Il ne seroit peut-être pas même
hors de vrai-semblance que cet oinommé
par l'un de nos Auteurs
Latins , graculus , et par l'autre cornicula,
fut la Pie. On trouve dans cet oiseau
la loquacité reconnue par les Anciens.
dans le graculus , et elle est d'une espece
noire. Outre cela c'est un oiseau
qu'on apprivoise facilement ; cela convient
avec le texte de l'Auteur de la
Vie de S, Fructueux , qui écrivoit il y a
mille ans .
seau ,
. La Corneille dont il est fait mention
dans la Vie de S. Sour , Hermite en Périgord
, au sixième siècle , étoit un oiseau
domestique ; mais le nom de Cornicula
employé par l'Ecrivain de cette Vie , fait
croire qu'elle étoit de la couleur de nos
"
CorJANVIER.
1731. 93
Corneilles , et par consequent si on veut
allier en quelque maniere la domesticité
de cet oiseau avec sa couleur , on peut
dire que c'est la Pie . Il est vrai que la Pie:
et le Geal se ressemblent aussi du côté
de la domesticité ; peut-être est- ce pour
cela que les vocabulaires du moyen
temps , tels que celui de Papias de Lom.
bardie , identifient Gaius , Gaia , avec
Picus et Pica. Mais il y a trop de difference
du côté de la couleur , pour pou-.
voir dire que l'un soit l'autre. Et comme
dans la fable , c'est de la variété du
plumage qu'il est question , autant ques
principe de la beauté, je reviens toujours
à dire que l'animal le plus triste en couleur
et le plus laid en plumage , est celui
que nos Poëtes ont eu en vue , et non cefui
dont le plumage est aussi varié que
l'est celui du Geai . Et puisqu'il n'est pas .
rare de trouver des Geais blancs , trèsagréables
à la vue ; c'est une justice
qu'on doit rendre à cette espece d'oiseau
que de ne la pas mettre dans la catégorie:
des oiseaux naturellement laids , qui ont
besoin d'emprunter du Paon ,de quoi se
farder et s'embellir ..
que
Ce 2. Aouft 1730 ..
Signature
Ce 2. Aoust 1730.
Date, calendrier grégorien
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Domaine
Constitue la réponse à un autre texte