Titre
ODE Tirée du Pseaume 48. Audite hac omnes gentes.
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Page de début
53
Page de début dans la numérisation
361
Page de fin
56
Page de fin dans la numérisation
364
Incipit
Qu'aux acccens de ma voix la terre se réveille,
Texte
ODE
Tirée du Pseaume 48,
jiiïditt hAc omnes gentes.
Qu'auxacccensde mavoix
la terre seréveille,
Grands) soyez attentifs,
Peuples, ouvrez l'oreille,
Que l'Univers se taise, & me
laisse par ler,
Mes chants vont seconder
lesefforts dema lyre,
L'Esprit Saint me pénétre,
il m'échauffe & m'infpirc
Les grandesveritez que je
vais reveler.
L'homme en sa propre force
amis saconfiance,
Yvre de ses grandeurs&de
son opulence,
L'éclat de sa fortune enfle
savanité;
Mais au moment terrible,au
jour épouvantable,
Où la mort laissera ce malheureux
coupable,
Toutchargé des liens de
son iniquité,
Que deviendront alors,répondez,
grands dumonde,
Que deviendrontces biens,
où vôtreespoir se fonde,
Et dont vous étalez l'or,
güeilleuse moisson?
Sujets,amis, parens, tout
deviendra sterile,
Et dans ce jour fatal1 homme
à l'homme inutile,
Nepaye point à Dieu le prix
desa Rançon.
Unavide héritiertransporte
d'allegrcfïe,
Engloutit à l'instant toute
cette richesse,
Ces Terres, ces Palais de vos
nomsannoblis;
Et que vous reste-t'il en ca
momens extrêmes?
Un sepulcre funebre,où vos
noms , ,
où vous-memes
Dans l'éternelle nuit ferez
ensevelis.
Leshommes ébloüis de leurs
honneurs frivoles,
Et de leurs vains flateurs
écoutans les paroles,
Ont de ces veritez perdu le
souvenir,
, Pareils aux animaux farouches
& stupides,
Les loix de leur instinctsont
-
leurs uniques guides,
Et pour eux le present paroît
sans avenir
Tirée du Pseaume 48,
jiiïditt hAc omnes gentes.
Qu'auxacccensde mavoix
la terre seréveille,
Grands) soyez attentifs,
Peuples, ouvrez l'oreille,
Que l'Univers se taise, & me
laisse par ler,
Mes chants vont seconder
lesefforts dema lyre,
L'Esprit Saint me pénétre,
il m'échauffe & m'infpirc
Les grandesveritez que je
vais reveler.
L'homme en sa propre force
amis saconfiance,
Yvre de ses grandeurs&de
son opulence,
L'éclat de sa fortune enfle
savanité;
Mais au moment terrible,au
jour épouvantable,
Où la mort laissera ce malheureux
coupable,
Toutchargé des liens de
son iniquité,
Que deviendront alors,répondez,
grands dumonde,
Que deviendrontces biens,
où vôtreespoir se fonde,
Et dont vous étalez l'or,
güeilleuse moisson?
Sujets,amis, parens, tout
deviendra sterile,
Et dans ce jour fatal1 homme
à l'homme inutile,
Nepaye point à Dieu le prix
desa Rançon.
Unavide héritiertransporte
d'allegrcfïe,
Engloutit à l'instant toute
cette richesse,
Ces Terres, ces Palais de vos
nomsannoblis;
Et que vous reste-t'il en ca
momens extrêmes?
Un sepulcre funebre,où vos
noms , ,
où vous-memes
Dans l'éternelle nuit ferez
ensevelis.
Leshommes ébloüis de leurs
honneurs frivoles,
Et de leurs vains flateurs
écoutans les paroles,
Ont de ces veritez perdu le
souvenir,
, Pareils aux animaux farouches
& stupides,
Les loix de leur instinctsont
-
leurs uniques guides,
Et pour eux le present paroît
sans avenir
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Genre littéraire
Est rédigé par une personne