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Type de notice
Prénom
Jean-Paul
Nom
Marat
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Paris : 1789-1793. - Rue de l'Ancienne-Comédie, n° 39 [déc. 1789 - janv. 1790]. - Rue des Cordeliers (, vis-à-vis celle Hautefeuille) [1793].
Année de naissance
1743
Année de naissance supposée
Faux
Année de décès
1793
Année de décès supposée
Faux
Notice de la Bibliothèque nationale de France
11914364
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
000000008098250X
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Médecin, homme politique, journaliste et imprimeur. - Né à Boudry (canton de Neuchâtel, Suisse). Fils de Jean (-Baptiste) Mara, Genevois originaire de Sardaigne, ancien capucin converti au calvinisme. Se forme à la médecine à Paris puis séjourne jusqu'en 1772 en Angleterre où il publie plusieurs essais ; reçu docteur en médecine de l'université Saint Andrews (Écosse) en juin 1775. Se fixe ensuite à Paris où il est de 1777 à 1784 médecin des gardes du corps du comte d'Artois. Publie alors plusieurs traités de sciences physiques (électricité, feu, lumière, optique...). Devenu publiciste dès les débuts de la Révolution, il fait paraître de nombreux pamphlets politiques et lance notamment le 12 sept. 1789 le journal "L'Ami du peuple" (paru d'abord sous le titre "Le Publiciste parisien" et imprimé en premier lieu par la veuve Hérissant), qu'il rédige entièrement, pour lequel il monte une imprimerie équipée d'abord de deux presses (en association avec les libraires Dufour l'aîné, Raymond Sentiès jeune et François Buisson) ; "L'Ami du peuple" prendra fin le lendemain de sa mort (14 juillet 1793), après plusieurs interruptions (notamment en 1790 et entre déc. 1791 et avril 1792) et saisies. Jean-Paul Marat déclare en déc. 1789 avoir remis en vain le 4 nov. précédent, à 10 imprimeurs, sa "Dénonciation faite au tribunal du public... contre M. Necker" ; aucun n'ayant "osé la mettre sous presse [...] il a fallu que je me fisse imprimeur". Entre le 22 janv. et le 18 mai 1790, Marat échappe à une arrestation et se réfugie en Angleterre. À la suite de la journée du 17 juillet 1791, ses presses sont brisées et lui-même doit à nouveau se cacher. Le 23 août 1792, il se voit attribuer pour ses publications quatre presses provenant de l'ancienne Imprimerie royale. Élu député à la Convention le 9 sept. 1792. Décrété d'arrestation par la Convention girondine le 13 avril 1793, il est acquitté dès le 24 avril. Malade, il ne siège plus à la Convention à partir du début juin 1793. Assassiné le 13 juillet 1793 à Paris, à son domicile, par Marie-Anne-Charlotte de Corday d'Armont. Sa compagne Simonne Évrard conserve après sa mort le matériel d'imprimerie et le droit d'imprimer sous la raison "Veuve Marat" avant d'être obligée de restituer les quatre presses à l'État le 6 mars 1795. Les restes de Marat sont accueillis au Panthéon le 21 sept. 1794 puis en sont retirés le 8 fév. 1795.
Soumis par lechott le