Type de notice
Prénom
François-Jean
Nom
Baudouin
Lieu(x) et date(s) d'exercice de l'éditeur
Paris : 1777-1816. - Rue de la Harpe, près Saint-Côme [1781-1788]. - Rue du Foin-Saint-Jacques (, n° 31 ; n° 453) [1788-1790]. - (Maison conventuelle des Capucins,) Rue Saint-Honoré, n° 426 [1789 - nov. 1792]. - Place du (ou : Au) Carrousel (, n° 662) [sept. 1797 - 1800]. - Rue de Grenelle (, faubourg) Saint-Germain, n° 1131 [nov. 1800 - juin 1808]. - (À l'Institut de France,) Rue du Pot-de-Fer (-Saint-Germain), n° 14 [1807 - déc. 1810]. - Rue du Cimetière-Saint-André-des-Arts, n° 7 [1813 - juillet 1814]. - Au Marché-Neuf [juillet 1815]. - Rue de Vaugirard, n° 36 [1816]. Versailles : 1789. - Avenue de Saint-Cloud, n° 69. - Avenue de Paris, n° 62 [sept. 1789].
Année de naissance
1759
Année de naissance supposée
Faux
Année de décès
1835
Année de décès supposée
Faux
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Notice de la Bibliothèque nationale de France
12250051
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
ISNI
0000000118504635
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Autre(s) graphie(s) : Baudoüin. - Imprimeur-libraire ; à Versailles puis à Paris, imprimeur de l'Assemblée nationale (1789-1792) ; imprimeur de la Convention nationale (1792-1795) ; du Corps Législatif (1795-1814) ; de l'Institut national (des sciences et arts) (déc. 1796) ; du Tribunat (1800) ; de l'Institut de France (1796-1804) ; de l'Institut impérial (1805-1814). - Petit-fils du peintre François Boucher et fils du premier peintre du Roi Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769) ; neveu, apprenti (avril 1776), puis associé de l'imprimeur-libraire parisien Michel Lambert. En procès avec ce dernier (1784), avant de lui succéder (1787). Reçu libraire le 27 mai 1777 et imprimeur le 8 fév. 1782, il succède à son oncle en 1788. Épouse en oct. 1782 Marie-Madeleine-Aglaé Carouge (1764-1816), femme de lettres et auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Député du Tiers État aux États généraux de 1789 et député suppléant de Paris à l'Assemblée constituante. Imprimeur notamment du "Journal des débats" et du "Logographe" entre 1789 et 1792. Sous la Convention (1792-1795) notamment, il imprime souvent sous la raison "Imprimerie nationale". Plusieurs fois inquiété durant la Convention, il est arrêté en l'an II et enfermé à Vincennes puis au Luxembourg. Membre de la société des Jacobins et du comité de surveillance révolutionnaire des Tuileries. Le Corps Législatif lui retirant sa clientèle, il fait faillite en avril-mai 1805. Ruiné, il séjourne en Russie et tente, en vain, d'y mettre sur pied une imprimerie impériale ; sa femme semble avoir pendant ce temps continué à gérer l'entreprise parisienne. De retour en France en 1809, il sera, outre sa qualité d'imprimeur (breveté le 1er avril 1811), contrôleur de l'octroi de Groningue en 1813. Son fils (François-Jean-) Charles Baudouin (1791-186.?) est breveté imprimeur à Paris en sa succession le 16 fév. 1816. En poste à la Direction de l'imprimerie et de la librairie jusqu'en 1821, puis rédacteur au "Moniteur". Demande en vain en 1828 l'autorisation d'ouvrir une imprimerie à Saint-Cloud et à Sceaux. Auteur d'ouvrages sur le régime de l'imprimerie et la liberté de la presse, ainsi que de plusieurs publications à caractère politique. Décédé en déc. 1835 dans une auberge de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et inhumé à Paris.