François Fournier

Imprimeur-libraire ; imprimeur (de monseigneur l'évêque, du clergé et) de la ville [d'Auxerre]. - Petit-fils de l'imprimeur d'Auxerre Simon Fournier ; deuxième fils de Jean-Claude Fournier, fondeur de caractères à Paris (à partir de 1698) ; frère des graveurs et fondeurs de caractères Jean-Pierre (1706-1783, dit l'aîné) et Pierre-Simon (1712-1768, dit le jeune) Fournier. Travaille d'abord à Paris. En août 1737, avec l'appui du bailliage local, demande en vain à se faire recevoir imprimeur à Auxerre ; il n'y sera autorisé que par arrêt du Conseil du 7 mars 1742. Publie un "Almanach à l'usage d'Auxerre..." à partir de 1751-1752 et des "Affiches d'Auxerre" à partir de nov. 1771. Nicolas-Edme Rétif de La Bretonne (1734-1806) est son apprenti en 1751-1755 puis son prote en 1759-1764. Spécialisé dans les publications jansénistes, F. Fournier est poursuivi en 1759 pour l'impression des "Nouvelles ecclésiastiques" et se retire deux mois en exil à la campagne. Dit âgé de 55 ans lors de l'enquête royale de 1764 et de 67 ans dans une lettre adressée au garde des sceaux le 12 nov. 1777. Juge consul d'Auxerre en 1763, 1765 et 1769. Se démet de sa place d'imprimeur en faveur de son fils puîné Laurent Fournier fin 1782.