Frédéric Léonard

Variante(s) de prénom : Fédéric ; Fredericus – Imprimeur-libraire ; imprimeur de la congrégation des bénédictins de Saint-Maur (1661) ; imprimeur ordinaire du Roi (1667) (et du Dauphin) ; imprimeur-libraire du clergé (1670), en survivance d'Antoine Vitré ; (seul) imprimeur de la Ville [de Paris] (1673) ; de la Police ; des ordres de Saint-Dominique, de Cîteaux et des Prémontrés ; (seul) imprimeur du Roi pour (le fait de) la Guerre (1672) ; seul imprimeur du Roi pour les Finances ; pour la Monnaie ; imprimeur du parlement [de Paris] – Originaire de Bruxelles, il fait son apprentissage à Anvers dans l'officine Plantin-Moretus. Il s'installe à Paris en mai 1643 et doit suivre un nouvel apprentissage chez le libraire Jean Billaine à partir de 1645. Reçu maître à Paris le 27 fév. 1653 grâce à l'appui du chancelier Pierre Séguier. Correspondant attitré des Elzevier, il est embastillé 15 jours en 1661 pour avoir reçu d'eux un ouvrage sur Jansenius. Propriétaire d'une imprimerie dont il confie la direction à François Le Cointe (1679) puis à Louis IV Sevestre (1692-1694). Se retire en 1696. Éditeur des classiques "ad usum Delphini". Publie de nombreux ouvrages destinés aux nouveaux convertis lors de la Révocation de l'édit de Nantes. Également auteur de nombreuses préfaces. Décédé à Paris en sept. 1711 – À partir de 1656 environ, il travaille en association avec Sébastien II Huré auquel il succède et dont il rachète le fonds en 1667.