Type de notice
Type de document
Titre
Denis Diderot // De l'Académie des Sciences de Berlin : [estampe]
Mention de responsabilité
Peint par L. M. Vanloo. / Gravé par David Elève de M. le Bas
Édition, état
[État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]
Adresse
A Paris chès le Bas Graveur Pensionnaire du Roi et Conseiller en son Académie de Peinture, Sculpt. et Gravure rue de la Harpe
Date de publication ou de création
1772
Description matérielle
1 est. ; burin ; 21 x 17,5 cm.
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Numéro de la notice
44545924
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
Concerne une personne
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Date : [1772]. / En buste, assis à sa table de travail, presque de face, regardant à g., une plume dans la main dr. / Il est à présumer que Gaucher a gravé la tête de ce portrait et que David a signé seul l'état définitif / Il fut annoncé dans l'"Avant-Coureur", le 16 novembre 1772 (p. 722) et dans le "Mercure" en décembre (p. 177). Prix, 1 livre 10 sols" / L'original de Louis-Michel Vanloo fut exposé au Salon de 1767 (n° 8). A son sujet Diderot écrivait à M.lle Volland, le 11 octobre 1767 : "Je n'ai point encore vu les Vanloo [au Salon], mais je les verrai demain. Michel m'a envoyé le beau portrait qu'il a fait de moi ; il est arrivé, au grand étonnement de M.me Diderot, qui le croyait destiné à quelqu'un ou à quelqu'une. Je l'ai placé au-dessus du clavecin de ma petite bonne. M.me Diderot prétend qu'on m'a donné l'air d'une vieille coquette et qui a encore des prétentions. Il y a bien quelque chose de vrai dans cette critique. Quoi qu'il en soit, c'est une marque d'amitié de la part d'un homme, qui doit m'être et qui me sera toujours précieuse" / Diderot a fait la critique de ce portrait dans son "Salon" de 1767. Il le trouvait "assez ressemblant" mais lui préférait celui de Garand, peintre obscur de l'Académie de Saint-Luc : "Je n'ai jamais été bien fait, dit-il dans ce "Salon", que par un pauvre diable appelé Garand, qui m'attrapa comme il arrive à un sot qui dit un bon mot. Celui qui voit mon portrait par Garand me voit. "Ecce il vero Pulcinella". M. Grimm l'a fait graver [par Chenu], mais il ne le communique pas." / Le portrait peint par Vanloo est le plus connu, sinon le meilleur des portraits de Diderot. Il a été souvent reproduit par la gravure, notamment par Alix, Henriquez et A. de Saint-Aubin (pour les "Idylles" de Gessner, éd. Renouard) / Il appartenait naguère à M. Albert de Vandeul / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle / Modifiée 2020-08-27.