Jupiter et Anthiope // Metam. d'Ov. Liv. III. : [estampe]

Date : [1758]. / La signature du graveur est répétée à la pointe au-dessus du tr. c. En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes qui échancre l'estampe : "A Monsieur Le Marquis De Marigny // Conseiller du Roi en ses Conseils...", par Fessard. Au bas : "Tiré du Cabinet de // M.r le Marquis de Marigny." / Estampe annoncée au "Mercure" en janvier 1759, II, p. 191. Selon le "Journal de Paris", N° du 28 juillet 1783, la planche fut copiée cette année-là par Vangelisti qui la publia sous le titre : "Le Satyre indiscret" / Le 14 Janvier 1759, "le sieur Fessard, agréé, a fait présenter [à l'Académie] deux estampes d'une planche qu'il a gravé d'après le tableau original de M. Carle Vanloo, représentant Jupiter et Antiope, ce qui a été inscrit sur le Registre, afin qu'il jouisse des privilèges accordés par l'Arrest du 28 Juin 1714" ("Procès-verbaux", VII, p. 81) / L'estampe fut exposée au Salon de 1759 (N° 157) / L'original figurait au Salon de 1753 (N° 8) : "un petit tableau... représentant Jupiter et Antiope, tiré du Cabinet de M. de Vandières". Il passa en vente avec les collections du marquis de Ménars en février 1782 (N° 132) : "Jupiter, metamorphosé en Satyre, découvre et reveille la Nymphe Antiope. Ce tableau, un des plus beaux de son Auteur, est connu par l'estampe qu'en a gravé Fessard : il est peint sur toile de 26 pouces sur 22 de haut." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.