Le Chanteur de cantiques : [estampe]

Date : [1742]. / Debout devant une niche pratiquée dans le mur d'une maison et enfermant un "Ecce Homo", il désigne aux badauds d'autres scènes de la Passion représentées sur le volet / En marge, 4 vers de Lépicié : "Au Sermon du Chanteur, quoi qu'on ait l'âme émuë..." / Jombert, Cochin, n° 90 : "M. Cochin fils, à l'âge de 15 à 16 ans, avoit composé et dessiné sur vélin ces deux sujets fort en petit, ainsi que plusieurs autres qui n'ont pas été gravés, d'après les amusemens des rues de Paris, vers l'année 1731. Le Sieur Jombert en conserve neuf desseins entr'autres, qui sont dignes de la curiosité des amateurs ; quoique faits par M. Cochin fils dans un âge fort-peu avancé, on y remarque déjà la touche spirituelle, le génie poëtique et la belle composition qui caractérisent les ouvrages de ce célèbre artiste." Ces 9 dessins représentent, outre les 2 sujets gravés par Madeleine Cochin : 1° un titre avec l'inscription : "Diverses charges des rues de Paris" ; 2° "une Savoyarde avec sa marmotte" ; 3° "Un Savoyard avec sa lanterne magique" ; 4° "un Napolitain avec deux petites marionnettes" ; 5° "Simone, femme d'un opérateur ambulant, à cheval avec son singe" ; 6° "un Rémouleur devant la boutique d'un savetier" ; 7° "un Jongleur avec son ours." / Le "Chanteur de cantiques" a inspiré plus tard une estampe relative à la paix de Presbourg (Coll. de Vinck, n° 8071) / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.