Oeuvre

Date : [1781]. / Allongée de face sur un lit, la tête à dr. reposant sur sa main g. le bras plié, le br. dr. étendu pour écarter le rideau d'une fenêtre donnant sur la campagne, une très jeune femme regarde le spectateur en esquissant un sourire. Elle est vêtue d'un foulard plissé formant bonnet sur ses cheveux bouclés, ainsi que d'une gaze légère qui voile sa nudité. Sur la balustrade de la fenêtre, deux colombes s'entrebecquetent. Sur le côté du matelas recouvert d'une draperie blanche, trois roses / Paignon et Dijonval. Écoles d'Italie, p. 34, n° 1088 / Salon de 1781, n° 290 du Livret. "Une Venus, Estampe gravée d'après Annibal Carrache." Diderot ajoute : "Sa Venus a été victime de la pruderie officielle." "Cette estampe trop dangereuse à voir, rapporte Bachaumont (XIX, 378), avait été acceptée, mais elle a causé trop de scandale et on l'a retirée du Salon." / Salons, I, p. 347" / "Journal de Paris", n° 323, lundi 19 novembre 1781, p. 1301. "L'Attente du Plaisir", Estampe de 19 pouces de largeur 13 et demi de haut, dédiée à M. le Comte de Château-Giron ; gravée par Lud. L'Empereur... d'après Annibal Carache ; prix 12 liv. A Paris, chez Isabey, Marchand d'Estampes rue de Gesvres, au grand cœur. Le Nom célèbre d'Annibal Carache, et les talens connus de M. l'Empereur, nous dispensent de tout éloge et doivent faire assez présumer que cette Estampe mérite les suffrages du Public." / "Gazette de France", mardi 20 novembre 1781, p. 436. "L'attente du Plaisir", grande estampe d'après Annibal Carrache, gravée par Lempereur, 12 liv. chez Isabey, Marchand d'Estampes, rue de Gèvres, au Grand-cœur." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.