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Titre

SUITE de la Lettre de M. D. B. contenant l'Analyse de la Dissertation sur la circulation de la Séve dans les Plantes.

Titre d'après la table

Suite de la Dissertation sur les Plantes,

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243
Incipit

Dans le 12. Article pag. 57. M. de la Baïsse tâche de montrer qu'il résulte

Texte
SUIT E de la Lettre de M. D. B. contenant
l'Analyse de la Dissertation sur la
circulation de la Séve dans les Plantes.
D
Ans le 12. Article pag. 57. M. de la
Baïsse tâche de montrer qu'il résuite
principalement de ses observations
et de ses expériences que l'analogie qu'on
avoit d'abord soupçonnée entre la maniere
de végeter des Plantes et celle des animaux
est beaucoup plus grande encore
qu'on ne se l'étoit imaginé: voici un échantillon
des vûës de ce Physicien sur cètte
matiere.
>
Le suc terrestre entre dans les filets de
la racine par les pores peu serrez de l'écor
ce comme par autant de bouches; il y reçoit
une premiere digestion semblable à celle
que la nourriture de l'animal reçoit par
la mastication ; des bouches de l'écorce
le suc passe dans les fibres ligneuses de la
racine , qui comme autant d'oesophages
servent de canaux à porter la nourriture
au principal estomach de la Plante , scitué
au noeud ou insertion de la tige , avec la
racine suivant l'observation de M. de
la Baïsse , les fibres ligneuses repliées circulairement
à cet endroit
.>
tourmentent le
A iiij
suc
628 MERCURE DE FRANCE
suc qu'elles contiennent et lui donnent
une deuxième façon assez semblable à
celle que reçoit la nourriture dans l'estomach
: de plus les liqueurs qui s'y jettent
doivent y causer des fermentations , et le
bassin situé au milieu de ce noeud peut
par les dilatationsdu liquide qu'il contient ,
causer des pressions ou mouvemens vermiculaires
dans cette espece d'estomuch , qui.
ne représenteroient pas mal le mouvement
peristaltique de cet intestin dans les animaux.
Toutes les articulations des branches
avec les tiges sont des nauds et doivent
être regardées comme autant de
moindres estomachs , dont la structure et
les fonctions sont précisement les mêmes.
Les duretez pierreuses nommées nauds
sont analogues aux pierres qui se forment
souvent dans les visceres des animaux .
De l'estomach des animaux la nourriture
plus qu'à moitié digerée , passe dans les
boyaux où le discernement acheve de se
faire du noeud de la tige , le suc passé
dans les fibres de la portion ligneuse , où
s'acheve la digestion . M. de la Baïsse a eu
grand soin de faire observer qu'entre ces
canaux ligneux des Plantes et les boyaux
des animaux il se trouve des differences
remarquables ; car les entrailles de l'animal
sont repliées sans division et n'ont
qu'une
AVRIL 1734. 629
qu'une voye par où elles se déchargent ,
au lieu que celles des Plantes se divisent
en plusieurs branches , et se terminent
en une infinité d'orifices imperceptibles
par où se vuident leurs excremens . Ces excremens,
suivant cet Auteur,dans quelques
Plantes sont aisez à distinguer ; dans les
ficoides , par exemple , ce sont les perles
qui les couvrent de tout côté ,
la poussiere
ou fleur qui se trouve sur les fruits
et les feuilles de plusieurs Arbres sont
aussi des excremens de même que la
manne et le Lodanum .
Des boyaux de l'animal , le suc nourricier
se serre en passant dans les veines
lactées pour êe conduit de-là dans des
reservoirs particuliers , et ensuite dans la
masse du sang. Des fibres ligneuses ,
le
suc le mieux digeré se filtre dans les feuilles
et les fleurs de plusieurs Plantes , passe
ensuite par des canaux collateraux dans
les utricules voisins et delà dans la masse
des liquides .
» Jusques- là , s'écrie avec enthousiasme
» M. de la Baïsse ; j'ai suivi ou plutôt j'ai
» vû de mes yeux le cours du suc nour-
» ricier des Plantes , j'ai même mis tout le
>> monde en état de voir comme moi à quel
» point se res emble l'animal et la Plante
» dans les premieres préparations de ce
A v » Suc,
630 MERCURE DE FRANCE
» suc ; mais puisque les yeux ont conduit
» si loin cette analogie , n'a t'on pas droit
» de conclure qu'elle ne se dément point
» dans toute la suite des distributions se-
» condaires des liquides : Cette seule raison
» pourroit suffire pour conclure que la
» séve digerée et portée hors des premiers
» canaux doit circuler dans la Plante
» comme le chile porté dans le sang , et
» transformé en ce liquide , circule dans
» l'animal ; cependant je crois, avoir assez ·
» bien prouvé indépendamment de cette
>> raison l'existance d'un suc descendant
» dans les Plantes et la communication
» de celui qu'on y voit monter . » C'est .
ainsi que finit M. de la Baïsse en s'applaudissant
de ses grandes découvertes
malgré la difficulté de la matiere.
Art. 13. pag. 62. Il ajoute cépendant
encore à sa dissertation un treizième article,
dans lequel il renferme quelques petites
échapées d'imagination pour le dédommager
d'un travail plus rude qu'on ne pense. La
nourriture terrestre des Plantes est mêlée,
selon lui,de plusieurs principes héteroge
nes. L'eau en est le premier vehicule ,
elle ramollit la semence et met les sels en
action , les sels entraînent après . eux les
parties oleogineuses qui enveloppent dans
leurs branchages quantité de parties terrest
res
AVRIL 1734 . 631
restres , tout cela se mêle dans la Plante
et y reçoit par les fermentations et filtrations
différentes les façons nécessaires
pour devenir un suc loüable. M. de la
Baïsse dit qu'il ne borne pas là ses conjectures
, toutes ces parties héterogenes ne
seront après tout qu'à la nutrition de la
Plante , et la nutrition dans les Plantes
comme dans la végetation de l'animal , ne
fait qu'une partie moins nécessaire que ne
l'est la respiration ; en effer , qu'est- ce
qu'une Plante ? C'est une machine dont les
ressorts cachez opérent tous les mouvemens .
que nous , y découvrons ; il faut une force
qui regle ses mouvemens à peu près
و
comme le fait le balancier dans les Montres
et on ne peut trouver cette force
que dans une respiration continue qui
consiste dans un jeu réciproque de l'air
extérieur et de l'air intérieur , et par conséquent
qui produit une double action ,
capable de bander et de débander les
ressorts avec regle et mesure ; ce n'est
jusques là que la vûë generale du sistême,
en voici le détail .
Dans les Plantes l'air entre avec le suc,
et il se sépare de la séve dès son entrée ;
lorsqu'il est une fois débarrassé , il va se
rendre dans les trachées , et les trachées
se terminent à la moëlle , afin d'y attirer
A vj
Pais
632 MERCURE DE FRANCE
l'air non seulement des extrémitez des
racines , mais encore de tout le contour
extérieur du tronc , où elles aboutissent.
Il est bon de remarquer que nous devons
la connoissance de cette merveilleuse
disposition des trachées à M. de la Baïsse.
L'analogie la lui a sans doute fait imaginer
; car il observe que les arbres ont
une ressemblance marquée avec les chenilles
qui respirent par les bouches qu'elles
ont de part et d'autre dans toute la
longueur de leurs flancs .
La moelle paroît à notre Auteur être
destinée aux mêmes usages dans les
Plantes , que les poulmons dans les animaux,
parce que la substance de la moelle
est spongieuse et que les trachées y por
tent l'air dans toutes les cellules comme
la trachée artere dans les poulmons. Le
suc digeré qui du sommet de la Plante se
répand dans la moëlle , y reçoit par son
mélange avec l'air une préparation semblable
à celle que donne dans les poulmons
l'air au sang ; et comme le sang
passe du ventricule droit du coeur dans
les poulmons et des poulmons revient au
ventricule gauche ; de même il aa paru
M. de la Baïsse dans quelques Plantes
dont la moëlle est renfermée entre deux
noeuds , que du noeud supérieur le suc
à
pas
A VRI L. 633 1734.
passoit à la moëlle et de la moëlle au
noeud inférieur ; d'où il a jugé que ces
noeuds sont comme le coeur de la Plante
dont le supérieur fait à quelques égards
la fonction du ventricule droit et l'inférieur
celle du gauche . Je doute qu'on se
fut jamais attendu à une pareille analogie
entre les Plantes et les animaux. Il y a
cependant suivant notre Physicien , une
différence bien remarquable entre la
Plante et l'animal ; car il se forme dans
les Plantes successivement de nouveaux
poulmons et de nouveaux coeurs souvent
aux dépens des anciens qui se détruisent.
Il est vrai qu'on trouve dans certains
animaux des singularitez qui ont quelque
rapport à celle- ci , puisqu'on en connoît
qui poussent de nouveaux membres,
et quelques - uns même qui changent
d'estomach ; mais certe multiplicité de
parties , essentielle dans une même Plante
est admirable ; elle est , dit M. de la
Baïsse , la cause primitive par laquelle les
fragmens des Plantes deviennent si aisément
des Plantes entieres , parce que
chaque Plante peut être regardée comme
un assemblage de plusieurs réunies sculement
par la continuité des canaux.
L'air introduit dans la Plante doit cn
être exhalé , c'est suivant M. de la Baïsse
d'en634
MERCURE DE FRANCE
1
d'entre les nouvelles feuilles qui terminent
les branches , et du milieu des fleurs,
que sort cet air : voici les raisons de sa
conjecture. Les boutons à fleurs ou à
feuilles ne peuvent s'ouvrir que par un
air qui s'insinue entre deux aussi ces
boutons se gonflent avant de s'épanouiir
et par une imitation aveugle de la nature,
lorsqu'on veut faire ouvrir une Rose ,
on souffle dedans pour en faire écarter ies
petales ; ce que nous faisons par dehors
l'arbrisseau le fait par dedans , en y
poussant l'air surabondant qu'il chasse de
ses poulmons. 2 ° . L'épanouissement se
fait selon notre Auteur le matin οι le
soir ; ainsi on ne peut attribuer cet effet
ni à la force du Soleil ni à la chaleur
extérieure. 3 ° . L'odeur qui s'exhale des
boutons nouvellement épanouis , ne peut
venir que d'un air qui sort du corps de
la Plante ; enfin certaines odeurs ne sortent
qué par intervalles et comme par
bouffées , ce qui n'imite pas mal la respiration
alternative des animaux, et qui doit
sans doute provenir d'une semblable cause,
ce qu'il y a de sûr , dit M. de la Baïsse ,
c'est que les Plantes ont un grand besoin
d'air , qu'elles ne peuvent s'en passer ,
qu'il y a une action réciproque entre l'air
extérieur et l'intérieur , et qu'il y a de
l'air
AVRI L. 1734 635
Pair renfermé dans les concavitez de la
Plante , et surtout dans les vessicules de
la moëlle .
,
De la différente action de l'air sur les
Plantes , M. de la Baïsse veut déduire tous
les Phénomenes de la végetation des
Plantes pendant les quatre Saisons de
l'année. Voici ce qu'il dit : pendant l'hyver
les sucs de la terre n'ont aucun mouvement
, l'air intérieur se trouve comprimé
par le froid , les pores de l'écorce
et du bois sont trop resserrés , ils sont de
plus bouchez par les sucs qui s'y sont
figez ; ainsi l'air extérieur ne peut entrer,
l'action des deux airs cesse , l'arbre par
conséquent ne pousse plus et toute son
action est suspendue. Ce sçavant Physicien
a sans doute oublié que c'est pendant
l'hyver que les bourgeons et les racines
poussent ; An.gros de l'Eté les pores
sont trop ouverts , il y a une communi-
Ication trop libre d'un air avec l'autre ,
d'où suit ,selon notre Auteur , équilibre et
inaction . Au Printems par la chaleur du
Soleil l'air intérieur est dilaté , les pores
ne sont pas bien débarrassez des sucs qui
s'y étoient figez . Pendant l'hyver la fraîcheur
de la nuit survient ; elle le resserre
et comprime l'air par dehors , l'air inté-
.rieur n'a pû encore se refroidir . il en fait
done
836 MERCURE DE FRANCE
donc plus d'effort , il se jette de toutes
parts , il pousse les sucs , il perce
l'écorce,
et c'est ainsi que selon M. de la Baïsse,
l'arbre se renouvelle , que les boutons se
développent et que les feuilles se déployent.
A la fin de l'Eté ou au commencement
de l'Automne , la fraîcheur des
nuits opére le même effet dans les arbres,
ce qui produit la deuxième séve dans
cette action et réaction de l'air , comme
aussi dans les vicissitudes de ressort et de
pésanteur du même air consiste toute
l'oeconomie végetable . Aussi M. de la
Baisse dit qu'il a remarqué après M. Duhamel
( Mem . de l'Académie Royale
des Sciences 1729. ) que les Plantes aquatiques
quoique dans l'eau , croissent plus
sensiblement dans les tems de pluye ,
M. de la Baïsse aussi bien que M. Duhamel
auroenit dû nous dire pourquoi on
n'a jamais observé un si grand nombre de
Plantes aquatiques que pendant les années
séches , surtout en 1731 et 1733. Ainsi
que l'a fait remarquer l'illustre M. de
Jussieu l'Aîné,dans un Mémoire qu'il lut
à la derniere rentrée publique de l'Académie
Royale des Sciences.
Sur les principes que nous venons
d'exposer après notre Auteur , il prétend
expliquer aisément plusieurs Phénomenes ,
d'Ag i
}
AVRIL 1734 637
d'Agriculture et de Botanique. 1 ° . On
foüit profondement la terre au pied des
jeunes arbres, on laboure avant que de
semer dans les Jardins il faut souvent
renverser la terre , à quoi bon tous ces
labours. M. de la Baïsse répond * que c'est
pour fournir aux Plantes l'air dont elles
ont besoin ; car la terre en s'affaissant par
son propre poids force l'air à entrer
dans les pores des racines ; et comme cet
air s'épuise, il faut en introduire de nouveau
; c'est précisément ce qu'on fait en
remuant la terre , aussi quand les racines
des arbres sont trop profondes , il est
inutile de labourer , et pour lors l'écorce
gersée ouvre à l'air des passages suffisans .
2º . Dans les vieux arbres il n'y a que
les extrémitez qui végetent , parce que
cesseules parties contiennent de la moëlle ,
et par conséquent sont les seules pourvues
des réservoirs d'air nécessaires à la
* La même chose avoit été avancée par Borelli
de motu animal. part. 2. prop. 181. par M. Astruc
, trait. de motu fermentat . causâ p . 125.
dans le Journal de Trévoux Mars 1722. art. 25. et
M. Attier le jeune , qui rappelle le sentiment de
tous ces Auteurs , admet pour cause de la fertilité
de la terre la matiere étherée . V.la Relat. de l'Assemblée
publique de l'Académie des Sciences et
belles Lettres de Beziers , du Jeudi 12 Avril 1731 .
in 4. P. 2. }
vége638
MERCURE DE FRANCE
végetation . A l'égard.des arbres dont let
tronc est usé et la moëlle cariée , ce sont,
dit notre sçavant Physicien , des pulmoniques
qui ont une partie considérable de
leurs poulmons gâtée , et qui ne laissent
pas que de vivre. 3 ° . Les petites pluyes
servent plus à l'accroissement des Plantes
que les grandes. Jamais avant M. de la
Baïsse on n'en a donné une bonne raison ;
cependant rien ne lui paroît plus consé
quent dans son systême ; car dans les
petites pluyes les goutes d'eau doivent
emmener autour d'elles un tourbillon
d'air proportionné à leur surface 3
et
comme elles font plus de surface, le tourbillon
doit être plus grand , ainsi elles
font insinuer en terre plus d'air. 4 ° . Par
la même raison les Plantes aquatiques ,
selon notre Auteur ,sur tout celles des Eaux
dormantes , profitent beaucoup en tems
de pluye ; car outre l'effet que produisent
les variations de l'air , il faut faire attention
que l'air renfermé dans les eaux des
étangs s'épuise , tant par la consomption
qu'en font les Plantes , que par la chaleur
de la Saison ; ainsi les goutes de pluye
en tombant labourent la surface de l'eau , et
insinuent l'air dans les creux qu'elles.
font. Par - là les Plantes reçoivent un secours
nécessaire à leur respiration épuisée;.
il
AVRIL. 1734. 639
il est bien triste pour un Physicien de
s'être mis l'esprit à la torture , pour enfanter
l'explication d'un fait qui est faux .
5°. Quand on a mis du gros bois au feu
il s'y fait des fentes irrégulieres qui tendent
au centre de l'arbre : ces fentes sont
justement , si on en veut croire M. de la
Baïsse , les routes de l'air extérieur pour
s'insinuer dans l'arbre quand il est sur
pied. Pour qu'un bois brule bien il ne
faut pas qu'il soit privé de cet air , aussi
un bois mort sur pied ne brule pas bien,
parce qu'il se trouve dépourvû d'air.
Un bois flotté ne brule pas mieux, parce
que l'eau en a chassé l'air et les sels . Ap .
paremment dans le Pays de M. de la
Baïsse on ne brule point de bois flotté
car il nous auroit parlé plus juste sur la
qualité de ce bois .6. Il faut tremper dans
l'eau leChêne,leNoyer, et quelques autres
arbres avant de les employer en oeuvre ,
autrement ils se déjettent et ils s'écaillent
lorsque les Ouvriers coupent avec leurs
instrumens tranchans une partie des liens
qui tiennent quelques bulles d'air génées
dans les cellules intérieures du bois. L'eau
où on fait tremper ces bois prévient ecs
inconvéniens en ouvrant des passages à
cet air enfermé. 7 ° . Enfin l'air renfermé
dans la moëlle des Plantes , contribuë à
,
pousser
640 MERCURE DE FRANCE
pousser et à perfectionner les sucs ; delà
vient que dans les Entes , lorsque la
moëlle du sujet communique avec celle
de la greffe , les fruits s'en ressentent presque
toujours. Ainsi une branche d'Oranger
entée en fente sur un pied de Jasmin
qui abonde en moëlle , porte des fleurs
qui tiennent plus de la fleur de Jasmin
que de celle de l'Oranger . Si ce fait avancé
par M. de la Baïsse étoit vrai que
viendroient les recherches de M. Duhamel
sur l'analogie des sujets qu'on doit
greffer avec les greffes.
de-
C'est par cette observation , Monsieur,
que M.de la Baïsse finit une Dissertation
que l'Académie Royale de Bourdeaux
a jugée digne du Prix , et qu'elle a eu la
satisfaction de choisir entre plusieurs
sçavans Ouvrages. J'ai l'honneur d'être
M. &c. D. B. *** à Paris ce 23 Novembre
1733 .
Signature

D. B. *** à Paris ce 23 Novembre 1733.

Genre
Collectivité
Faux
Lieu
Date, calendrier grégorien
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Provient d'un lieu
Soumis par lechott le