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Titre
Poësies sacrées dédiées a monseigneur le Dauphin. Sur les airs les plus analogues aux sujets, tirés des anciens & des nouveaux opéra. Par M. l' abbé de Lapérouze
Titres des volumes
Toi ! que mon coeur adore
Le grand Roi, Dieux des Dieux
Chaque objet dans la nature
Du péché, de sa malice
Gloire à Dieu dans l'empirée
O ! mon Jesus ! o mon epoux !
Reine des cieux ! où le Verbe
Quand le Roi de la nature
Divin objet de ma flamme
Elève-toi mon âme à l'empirée
Quels objets frapent mes sens
Songe souvent, âme chrétienne
Mon Dieu ! mon Roi !
Dieu d'amour ! embrasez nos coeurs
Jours heureux de notre innocence
Monde pervers ! tu n'es que vanité"
Dans cet exil ; soit au Pérou"
Jusques à quand du mensonge
L'homme orné de l'innocence
De la Grâce ou de la Nature
Ah ! que le sort du mondain
Je voudrais bien me convertir
Vous ! qu'un fatal aveuglement
Ce n'est qu'en Dieu
Esprit divin ! et toi, nature
Le Dieu des coeurs a perdu
Fatal objet de ma tendresse
Enfin mon coeur vient de rompre
L'univers n'a que nos déserts
D'une sainte solitude
O cieux ! que la nature et l'art
Nôtre exil est sur la terre
Séjour délicieux ! admirable empirée
Triste exil ! terre fatale !
Dieu ! tes charmes sont les armes
Est-il un destin plus doux ?
O Dieu d'amour ! enfin
Amour sacré ! j'admire
Amour funeste ! je te détteste
Dieu de bonté ! si ta félicité
J'ai quitté le bien suprême
Du Très-haut je bravois l'empire
Ah ! que vous charmés tous mes sens
On vous l'a dit cent fois
Quel outrage ! qu'un Dieu partage
Déserts ! antres sacrés !
Heureux le coeur !
Celui qui par état
De la plus belle vie je chante
D'un chrétien inconstant
Vous ! qui dans les forfaits
Ah ! Seigneur, voyez nos larmes
Pleurons sur nos crimes
Ah ! que la mort paroit aimable
La mort est à craindre
Tu frémis, tu crains mon âme
Le chrétien expirant
Heureux le coeur qui dans la grace
O trépas ! ô mort épouvantable
Puisque la mort nous enlève
On me préchoit souvent
Ah ! quel bonheur !
Suivons les loix
Chers oiseaux ! dans vos boccages
Rossignol ! dont le doux ramage
En vain tout sommeille
Ah ! ah ! que j'aurais bien mieux chanté
Adresse
A Paris, chez Saillant & Nyon, libraires, rue Saint Jean-de-Beauvais. M. DCC. LXX
Date de publication ou de création
1770
Description matérielle
VII-[1 bl.]-119-[1 bl.-1-1 bl.]-148 p. ; in-8.
Numéro de la notice
43093818
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Épître dédicatoire au Dauphin / Privilège royal du 13 décembre 1769 octroyé à Saillant et Nyon / 148 p. de musique gravée par Niquet / Bandeaux signés "Beugnet" et culs-de-lampe gravés sur bois / Errata / Autre exemplaire : Paris, Bibliothèque Mazarine, 44449 / Le 1er cantique "Toi ! que mon coeur adore" est une parodie d'un air portant le même incipit, extrait de "Le cadi dupé" de Pierre-Alexandre Monsigny.
Soumis par lechott le