Titre et contenu
Titre:ARCHITECTURE. Suite des mémoires d'une Société de gens de Lettres publiés en l'année 2355.
Titre d'après la table:Architecture. Suite des Mémoires d'une Société de gens de Lettres publiés en l'année 2355.
Premiers mots: POUR suivre l'ordre des matieres plutôt que celui du livre, nous passerons [...] Domaines: Beaux-arts, Musique, danseMots clefs: Théâtre, Palais royal, Architecture, Opéra, Édifices, Architecture, Loges, Musique, Spectacle, MusiciensForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Est rédigé par: Charles-Nicolas CochinRésumé
Le texte est un extrait des mémoires d'une Société de gens de lettres, publié en 2355, qui traite de l'architecture, en particulier du Palais Royal. M. Gainfay analyse l'ancien bâtiment du Palais Royal, autrefois la principale demeure des Ducs d'Orléans, avant qu'ils ne construisent un nouvel édifice au centre de la ville. Cet ancien palais, bien entretenu, conserve son état d'origine et présente une architecture belle et solide, typique du quinzième siècle. L'auteur note que le goût architectural de cette époque est plus lourd et moins recherché que celui du Louvre, mais reste solide et bon. M. Gainfay discute également de la destruction des édifices du dix-huitième siècle, attribuée au mauvais goût de cette période. Il remarque que les deux grandes cours du Palais Royal montrent une construction régulière, précédant le point de perfection atteint au quinzième siècle. Il observe des différences architecturales entre les deux ailes de la seconde cour, sans pouvoir en expliquer les raisons. Le texte mentionne une salle du Palais Royal, appelée la salle des concerts, que certains auteurs ont prétendu être l'ancien Opéra de Paris. M. Gainfay réfute cette idée en soulignant que la salle est trop petite pour avoir accueilli un grand public et que sa forme étroite et longue est incompatible avec les exigences d'un théâtre. Il critique également l'agencement des loges et la disposition des choeurs, rendant improbable l'utilisation de cette salle pour des spectacles d'opéra. M. Gainfay observe que les anciens Français, connaissant les théâtres antiques italiens et le modèle de Palladio, n'auraient pas construit un théâtre aussi défectueux. Il compare ce théâtre à ceux d'Italie, qui, malgré leurs défauts, avaient plus de grandeur et une forme plus adaptée à leur fonction. La salle en question ne possède pas de portique, élément nécessaire pour la sécurité lors des sorties des spectacles. M. Gainfay conclut que cette salle était en réalité la salle des concerts particuliers des Princes de la Maison d'Orléans. La partie prétendue être un amphithéâtre était le lieu des musiciens. Les loges actuelles ont été ajoutées plus tard pour les officiers de la maison. La tribune, aujourd'hui détruite, était décorée de colonnes et de pilastres. La salle était conçue pour optimiser l'acoustique et la visibilité des concerts.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.