Titre et contenu
Titre:LETTRE écrite à l'Auteur du Mercure, au sujet de la Réponse à la Question proposée dans le Mercure de Juin, second volume, page 1359. laquelle Réponse est inserée dans le Mercure de Decembre, premier volume, page 2758.
Titre d'après la table:Lettre sur la Réponse à la Question : Qu'elle est la femme la plus malheureuse, &c.
Premiers mots: On lût hier, Monsieur, dans une Compagne où j'étois, la Lettre que [...] Mots clefs: Haine, Mari, Femme, Vertueuse, Délicatesse, Coeur, Horreur, PassionDestinataire ou dédicataire: Antoine de La RoqueForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Signature:De Paris, ce 14. Janvier 1730.
Lieu indiqué: ParisRésumé
La lettre aborde une question posée dans le Mercure de Juin : 'Quelle est la femme la plus malheureuse, ou celle qui a un mari qu'elle hait et dont elle est aimée, ou celle qui a un mari qu'elle aime et dont elle est haïe ?' La réponse publiée dans le Mercure de Décembre conclut que la femme la plus malheureuse est celle qui aime un mari qui la hait. L'auteur de la lettre, ayant lu cette réponse en compagnie, observe que tout le monde approuve cette réponse. Interrogé sur son avis, il choisit d'abord de ne pas s'exprimer immédiatement, mais finit par déclarer que le malheur de la femme aimant un mari qui la hait est effectivement plus grand. Il explique que l'amour, étant une passion plus délicate et naturelle, cause des souffrances plus intenses et continues que la haine. Une femme vertueuse haïssant son mari peut trouver des moyens d'adoucir son malheur grâce à sa vertu, tandis qu'une femme aimant un mari ingrat souffre constamment, sans espoir de rédemption. La lettre se conclut par une réflexion sur l'état désespéré de cette dernière, dont les tourments sont incessants et sans remède apparent.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.