Titre et contenu
Titre:RÉFLEXIONS sur la Politesse.
Titre d'après la table:Réflexion sur la Politesse,
Premiers mots: La Politesse consiste à ne rien faire et à ne rien dire qui puisse déplaire aux [...] Domaines: PhilosophieMots clefs: Politesse, Faire plaisir, Noble, Délicat, Obligeant, Serviable , Complaisant, Civil, Bonté, FinesseForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
Le texte 'Réflexions sur la Politesse' définit la politesse comme l'art de ne rien faire ou dire qui puisse déplaire aux autres, tout en adoptant une attitude noble, aisée et délicate. Elle implique non seulement le fond des actions, mais aussi la manière de les exprimer, comparée à une 'bonté assaisonnée' ajoutant finesse et brillance à la raison et à la bonté. La politesse varie selon les nations et s'acquiert par l'expérience et l'usage du monde. Elle nécessite de la bonté, de la douceur, de la finesse et de la souplesse pour discerner les bienséances. Feindre et dissimuler sont difficiles, car l'homme est naturellement sincère. La politesse positive, qui consiste à faire et dire des choses polies, requiert de l'esprit, tandis que la politesse négative, éviter les impolitesses, demande une bonne éducation et du bon sens. Le texte distingue l'impolitesse de malice et celle de grossièreté, cette dernière attirant le mépris et l'autre la haine. Être appelé impoli est une grande injure, impliquant une idée de bassesse et de petitesse d'esprit. Les personnes vives sont souvent moins polies, car leur vivacité les pousse à agir et parler précipitamment. La réputation d'homme poli est avantageuse, suggérant des vertus excellentes et attirant estime et amour. Cependant, éviter l'impolitesse peut mener à l'affectation et aux façons ridicules. Les témoignages excessifs d'estime ou de respect gênent ceux à qui ils sont adressés et sont contraires à la vraie politesse. Le texte souligne l'importance de souffrir l'impolitesse des autres et de témoigner considération et estime. La vanité est la source des plus grands plaisirs. Pour apprendre la politesse, il est utile de fréquenter des personnes polies et impolies, car cela permet de voir où elles manquent et d'éviter leurs erreurs. Le commerce avec les femmes est considéré comme une bonne école de politesse, non pas parce qu'elles sont polies, mais parce qu'il faut l'être avec elles pour leur plaire et être accepté. Le mérite agréable, propre à la politesse, est distingué du mérite estimable et aimable. Enfin, la timidité se corrige mieux par des encouragements discrets que par des reproches.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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