Titre et contenu

Titre:

LETTRE écrite à M. D.L. R. Par le R. P. Michel le Quien, Dominicain, Bibliothequaire du Convent de S. Honoré, au sujet du dernier Ouvrage du P. Le Courayer &c.

Titre d'après la table:

Lettres sur les derniers ouvrages du P. le Courrayer, &c.

Premiers mots: Il m'importe peu à présent, Monsieur, que le P. Le Courayer veüille encore, [...] Domaines: Théologie, religionMots clefs: Ordinations, Épiscopat, Sacre, Anglicans, Vérification, SchismeDestinataire ou dédicataire: Jean de La Roque ? Concerne une oeuvre: Supplément aux deux ouvrages faits pour la défense de la validité des ordinations anglicanes, pour servir de dernière réponse au nouvel ouvrage du P. Le Quien sur cette matière... par le P. Le Courayer,... ?

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Signature:

A Paris le 14. Fevrier 1731.

Est rédigé par: Michel Le Quien (Michel Le Quien) Activité de l'auteur: Dominicain, Bibliothécaire du Convent de S. HonoréGenre de l'auteur: HommeLieu indiqué: ParisDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Le Père Michel Le Quien, dominicain et bibliothécaire du couvent de Saint-Honoré, adresse une lettre à M. D. L. R. concernant l'ouvrage du Père Le Courayer. Le Quien exprime son refus de débattre des ordinations, mais se déclare prêt à soutenir Le Courayer s'il défend sa cause avec sincérité. Il répond aux exigences de preuves de Le Courayer en citant des historiens contemporains et oculaires qui contredisent la relation du prétendu sacre de Mathieu Parker pour l'archevêché de Cantorbéry. Le Quien mentionne également le procès de l'évêque de Londres Edmond Bonner contre Robert Horn, démontrant que les nouveaux évêques de la reine Élisabeth ont pris possession des sièges épiscopaux sans imposition des mains. Le Quien affirme que le registre de Cranmer a été falsifié et que Mathieu Parker a été reconnu comme archevêque avant son prétendu sacre. Il souligne que ce registre est composé de feuilles détachées assemblées après la mort de Parker, facilitant l'ajout de faux actes. Les prélats anglicans ont refusé d'examiner ce registre aux prêtres catholiques, et des personnes dignes de foi n'ont pas pu consulter les pièces à Londres. Le Quien critique le Docteur d'Oxford, le jugeant ni suffisamment connaisseur en anciennes écritures, ni désintéressé, ni sincère pour justifier l'authenticité des actes. Il démontre que Guillaume Barlow, prétendu consécrateur de Parker, n'a jamais été sacré pour les sièges de Saint Asaph ou Saint Davids, malgré les actes de confirmation et les lettres patentes du roi Henri VIII. Selon Le Quien, Barlow s'est fait passer pour évêque sans être sacré, prenant place au Parlement grâce aux lettres patentes. Enfin, Le Quien aborde l'invalidité des formes d'ordination anglicanes depuis le règne d'Édouard VI, soulignant que l'épiscopat protestant est nul. Il mentionne un ouvrage que le Docteur d'Oxford menace de publier pour justifier le schisme des Grecs et des Anglois, et se prépare à le réfuter dans son propre ouvrage, l'Oriens Christianus. Le Quien conclut en recommandant de mépriser les déclamations et les insultes du Docteur d'Oxford, qui sont souvent ses preuves et arguments les plus forts.

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Copie numérique :
1731, 04 (et supplément Relation historique, exacte et detaillée, de la derniere Révolution arrivée à Constantinople), 05