Titre et contenu
Titre:DISSERTATION astronomique.
Titre d'après la table:Dissertation astronomique.
Premiers mots: Le sieur Touraine Prestre Curé Margency prés Montmorency, Diocese de [...] Domaines: MathématiquesMots clefs: Calendrier, Astronomique , Calendrier grégorien, Équinoxes, Calendrier julien , Cassini, Bissextile, Système, Réformation Grégorienne, TouraineForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
Le texte présente les travaux du sieur Touraine Prestre, curé de Margency, qui a publié en 1705 un livre intitulé 'Instructions du Calendrier universel & perpétuel'. Dans cet ouvrage, l'auteur soutient que Méton avait raison concernant la correspondance entre les mouvements du Soleil et de la Lune, et que les astronomes postérieurs, y compris ceux qui ont établi le calendrier de Jules César et ceux qui l'ont réformé en 1581, se sont trompés. Le curé de Margency exprime sa douleur face aux erreurs du calendrier, qui affectent la célébration de la Pâque et des fêtes mobiles, ainsi que le calcul du septième jour. L'auteur a persévéré dans ses recherches malgré les contradictions, convaincu de l'importance de la vérité qu'il a découverte pour l'Église. Parmi les savants qui se sont opposés à son système, certains l'ont traité avec mépris, tandis que d'autres, comme Cassini, ont examiné sa doctrine de bonne foi. Cassini a proposé à l'auteur de vérifier son nouveau système en déterminant le temps moyen de trois éclipses survenues à des dates éloignées. L'auteur a réussi à déterminer avec précision le temps moyen de ces éclipses, mais la nécessité du calcul l'a conduit à affirmer qu'une autre réforme du calendrier avait eu lieu avant celle de Grégoire XIII en 1582, bien que cette réforme n'ait pas été officiellement reconnue. Cette proposition a suscité de nombreuses contradictions, certains savants estimant que l'honneur de l'histoire et de la chronologie était en jeu. Le curé de Margency a montré que les Pères du Concile de Nicée et les astronomes égyptiens étaient convaincus de l'égalité des périodes solaires et lunaires, mais ignoraient la durée exacte de la période solaire annuelle. Les réformateurs de 1581 ont décidé que, en 400 ans, cette période excédait de trois jours et un tiers, contrairement aux quatre jours et un quart supposés par les anciens. L'auteur soutient que les réformateurs auraient dû retrancher douze jours de l'année pour rétablir l'équinoxe au point où elle se trouvait en 45 avant Jésus-Christ, mais ils n'en ont retranché que dix. L'auteur a également répondu aux objections concernant l'interruption des lettres dominicales, affirmant qu'une réforme antérieure à celle de 1582 avait été supposée par les astronomes de Grégoire XIII. Il a entrepris de démontrer l'erreur des corrections du calendrier julien et les deux réformes qui en ont découlé, l'une officielle et l'autre supposée mais certaine. Il a fixé la durée de l'année solaire à 365 jours, 5 heures, 49 minutes et 12 secondes, contrairement à Ptolémée et Hipparque, et a montré que les astronomes modernes ont resserré cette durée. L'auteur a également déterminé la révolution synodique de la Lune et a affirmé que la réforme du calendrier n'avait pas eu lieu avant l'an 53 de Jésus-Christ. Il a conclu que la réforme supposée avait dû se produire entre les années 500 et 1000 pour corriger les erreurs des faux bissextes. Il a enfin proposé des tables des lettres dominicales pour illustrer les erreurs et les corrections du calendrier julien.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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