Titre et contenu
Titre:Extrait du Discours de Mr l'Abbé de Boissy.
Premiers mots: Mr l'Abbé de Boissy marque dans le commencement de [...] Domaines: Théologie, religion, HistoireMots clefs: Abbé de Boissy, Expiation, Dieux, Romains, Crimes, Superstition, Médée, Déesse, Sacrifices, Malheurs, Mort, PlutarqueForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseAuteur et provenance du texte
Résumé
Dans son discours, l'Abbé de Boissy souligne l'importance des expiations dans les religions anciennes, notant que les auteurs théologiques païens reconnaissaient une Providence divine récompensant le bien et punissant le mal. Il critique les sacrifices humains pratiqués par les païens, les qualifiant de cruels et contraires à la nature. L'Abbé de Boissy cite Hésiode, qui dans sa Théogonie, décrit les Parques et Nemesis, déesses punissant les crimes. Il mentionne également les philosophes, notamment les Pythagoriciens, qui voyaient dans les expiations une purification de l'âme. Les Grecs et les Romains avaient des termes spécifiques pour les sacrifices expiatoires et des cérémonies régulières pour purifier les villes et les individus. Ces expiations étaient pratiquées à des moments précis, comme après des combats ou des catastrophes naturelles, et pouvaient être ordinaires ou extraordinaires. Les Anciens croyaient que des événements naturels, comme des orages ou des tremblements de terre, étaient des présages de malheurs divins, les poussant à consulter des devins pour interpréter les songes et les signes. L'Abbé de Boissy décrit également les rites d'expiation pour les homicides, incluant des sacrifices et des prières pour apaiser les Euménides. Ces cérémonies visaient à purifier les participants et à prévenir les malheurs futurs. Le texte mentionne plusieurs exemples historiques et rituels anciens. Médée, fille du Soleil, et Jason, après la mort d'Absyrte, cherchent refuge auprès de Circé. Circé, bien qu'elle refuse de soutenir leurs desseins, leur accorde un refuge temporaire. Coriolan, banni de Rome, trouve refuge chez Tullus Aufidius, son ennemi, illustrant le respect des droits des suppliants dans l'Antiquité. Concernant les rituels de purification, les restes des sacrifices étaient jetés à la mer ou dans des cours d'eau pour éviter les malheurs. Les Égyptiens et les Grecs pratiquaient cette expiation, souvent après des homicides. Achille, Énée, et Horace sont cités comme ayant utilisé cette méthode de purification après des actes de violence. Horace, après avoir tué sa sœur, fut purifié selon les lois romaines et dut passer sous le joug, une pratique transmise à sa famille.
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