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1
p. 294-305
Du Camp devant Douay.
Début :
Le Maréchal de Villars, a reglé que les Officiers Generaux [...]
Mots clefs :
Douai, Maréchal de Villars, Prince Eugène, Fort de Scarpe, Henin-Lietard, Lettres, Garnison, Canon, Coigny
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texteReconnaissance textuelle : Du Camp devant Douay.
:Douay*
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Le Maréchal de 'ViUart,.
a
reglé que les Officiers
Generaux monteraient la
tranchée selon leur anncienneté
,
ansi le Comte de
Gassion estant indisposé
,
Monsieur le Marquis d'Alegre a monté la tranchée
avec la Regiment des Gardes.
A l'attaque du Fort de
Scarpe,leComte d'Albertgoti montala tranchée avec
le Regiment de Picardie,
& elle fut poussée à trente
toises sans d'autre perte que d'un Valet d'Officier, les
deux nuits suivanteslatranchée fut pouffée jusqu'àla
contrescarpe
,
sans aucune
perte. La nuit du 17 au iS.-
a minuit on commença a
batre la Ville & le Fort avec
vingt
-
six pieces de canon
& des mortiers, & mettre
vingt autres pieces de cannonen batterie, les bombes
ont fait de grands ravages
dans le Fort le
1
8. ayant
mis le feu à l'Eglise & à
la maison du Gouverneur,
& aux Cazernes.
Les Lettres du 28assurent
qu'il, yavoit prés de quatre
cent malades & deux cent
portant les armes, pris dans
le Fort d'Escarpe, & dixhuit pieces de canon.
Que l'attaque de Saint
Eloy devenoit considérable
& qu'il y
avoit des batteries qui battoient en
brcche
; on avance fort à la
droite, ensorte que l'on espere que l'on aura la Place
vers le quatre ou le cinq.
Il y a
bien des malades.
Que le Maréchal deVillars
avoit marché à d'Henin
Lietard
,
à Levendrc entre
Doiiay & Bouchain:il a
marché depuis avec quinze
mille hommes à Ribaucourt
& y
fait des retranchements
Le Prince Eugene s'estoit
retiré à Marquese
,
derrier
Lille & avoit détaché foix
-
ante Mons.. Escadrons du costé de
Le Maréchal de ViH.ars
avoit détaché de son cofté
Monsieur de Coigny
,
avec
ses Dragons pour empecher
un Convoy qui vouloir cni
trer dans le Quednoy, pour
y porter des vivres & en retirer les canons que le Prince
Eugrne avoit à Landrecy.
Les Lettres de l'Armée
de Flandres du zi. Aouft5
portentqu'on coupa le 2. yla communication du Fory
avec la Ville où la Garnison
vouloit tacher de se retirer.
Il n'y avoit eû au Siege jusqu'a ce jour, que trois cent
hommes tuezou bltflfcz.
- On remarqua le vingtquatre ,que l'inondation se
perdoitd'elle-même dans les
terres ;
cependant comme
les Assiegez pouvoit lacher
de nouvelles caux,on acheva la coupure pour les faite
écouler. Le vingt
- quatre
ou le vingt
-
cinq on s'empara du chemin-couvert
du Fort, le même jour, on
fit une batterie pour battre
le Fort en breche
, on fie
jouër le 26 une mine qui fit
un si grand effet,que cinquan
te hommes qui estoient
en cet endroit furent presque tous accablez en mêmetemps, les grenadiers du
Regiment des Vaisseaux se
jetèrent]la bayonette au
bout du fusil dans le chemin
couvert ..& poursuivirent
les ennemisjusqu'à la seconde traverse
,
pour facvoriser les travailleursqui
firent un logementdans la
Place d'Armes. On continuoit de battre en breche
la Villeaussi bien que le
Fort, dont on commençoit
à combler le Fossé
: mais la
garnison craignant d'estre
emporté d'assaut batit la
chamade le vingt- sept.
Elle s'est renduë prisonniere de Guerre, & on a
accordé aux Officiers d'envoyer leurs bagages dans
quelqu'une de leurs Places,
de cinq cent hommes qui y
estoient il n'en reste que -
trois cent; on a
trouvé dans
le Fort dix huit pieces de
canon,&onad'abordouvert les éclusespour faire
couler les eaux, ce qui
faciliterabeaucoup l'attaque
delaVille. ",
Les ennemisqui depuis it. de cemoiscampoient
à Ribaucourt,avoient tfa;,
vailé sans relâche à preparer
des Gabions,desGlayes, des
Fascines & a
faire venir
cinquante pieces de. Canon
pour attaquer nosretran»
chementsjtnaisils n'avoient
encore rien entrepris, ou
avoir cru le 20 qu'ils. se re.
retireroient maison aprit
que ce n'estoit qu'un détachement qui marchoit du
cofté de Mons. La disette
de pain &de fourage étoit
toujours si grande dans
,
leur arméequ'ils- étoient
obligé d'aller sourager audelà de la Lis du costé
de Varneton. Néanmoins
aprés avoirplusieurs fois
reconnu lesretranchement
ils jugerent qu'ils ne pouvoient les attaquer sans exposer toute leur armée,b
25.ilsfirent défiler leurs
bagages & leur artillerie, le
foir ils. brûlèrent les grands
amas de facines, de clayes
&deGabions qu'ils avoient
préparez & le
-
2 5. toute
leur armée marcha & se retira entre Lille & Tournay.
Le Partisan Jaquot
ayant joint vers Namur
le Partisan du Moulin
qui avoit 1 5 00. Chevaux,
marcha du costé d'Anvers
avec six pieces de Campagne & neufPontons.
Le Maréchal de Villars
a
envoyé le Marquis ..Je---
Coigny du cossé duQues-
- noy avec sa reserve de Dragons, sur lavis qu'il a eu
que le PrinceEugène hiioïc
marcher un détachement
de ce costé là pour tâcher
d'emmener à Mons 90.
piècesde gros Canons qui
font dansle Quesnoy.
Il est arrivé la semaine
passé àlaMonnoyede cette
Ville douze charettes venant de Brest chargées de
piastres & de lingots d'or
êc d'argent pour estre convertisenespeces
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Le Maréchal de 'ViUart,.
a
reglé que les Officiers
Generaux monteraient la
tranchée selon leur anncienneté
,
ansi le Comte de
Gassion estant indisposé
,
Monsieur le Marquis d'Alegre a monté la tranchée
avec la Regiment des Gardes.
A l'attaque du Fort de
Scarpe,leComte d'Albertgoti montala tranchée avec
le Regiment de Picardie,
& elle fut poussée à trente
toises sans d'autre perte que d'un Valet d'Officier, les
deux nuits suivanteslatranchée fut pouffée jusqu'àla
contrescarpe
,
sans aucune
perte. La nuit du 17 au iS.-
a minuit on commença a
batre la Ville & le Fort avec
vingt
-
six pieces de canon
& des mortiers, & mettre
vingt autres pieces de cannonen batterie, les bombes
ont fait de grands ravages
dans le Fort le
1
8. ayant
mis le feu à l'Eglise & à
la maison du Gouverneur,
& aux Cazernes.
Les Lettres du 28assurent
qu'il, yavoit prés de quatre
cent malades & deux cent
portant les armes, pris dans
le Fort d'Escarpe, & dixhuit pieces de canon.
Que l'attaque de Saint
Eloy devenoit considérable
& qu'il y
avoit des batteries qui battoient en
brcche
; on avance fort à la
droite, ensorte que l'on espere que l'on aura la Place
vers le quatre ou le cinq.
Il y a
bien des malades.
Que le Maréchal deVillars
avoit marché à d'Henin
Lietard
,
à Levendrc entre
Doiiay & Bouchain:il a
marché depuis avec quinze
mille hommes à Ribaucourt
& y
fait des retranchements
Le Prince Eugene s'estoit
retiré à Marquese
,
derrier
Lille & avoit détaché foix
-
ante Mons.. Escadrons du costé de
Le Maréchal de ViH.ars
avoit détaché de son cofté
Monsieur de Coigny
,
avec
ses Dragons pour empecher
un Convoy qui vouloir cni
trer dans le Quednoy, pour
y porter des vivres & en retirer les canons que le Prince
Eugrne avoit à Landrecy.
Les Lettres de l'Armée
de Flandres du zi. Aouft5
portentqu'on coupa le 2. yla communication du Fory
avec la Ville où la Garnison
vouloit tacher de se retirer.
Il n'y avoit eû au Siege jusqu'a ce jour, que trois cent
hommes tuezou bltflfcz.
- On remarqua le vingtquatre ,que l'inondation se
perdoitd'elle-même dans les
terres ;
cependant comme
les Assiegez pouvoit lacher
de nouvelles caux,on acheva la coupure pour les faite
écouler. Le vingt
- quatre
ou le vingt
-
cinq on s'empara du chemin-couvert
du Fort, le même jour, on
fit une batterie pour battre
le Fort en breche
, on fie
jouër le 26 une mine qui fit
un si grand effet,que cinquan
te hommes qui estoient
en cet endroit furent presque tous accablez en mêmetemps, les grenadiers du
Regiment des Vaisseaux se
jetèrent]la bayonette au
bout du fusil dans le chemin
couvert ..& poursuivirent
les ennemisjusqu'à la seconde traverse
,
pour facvoriser les travailleursqui
firent un logementdans la
Place d'Armes. On continuoit de battre en breche
la Villeaussi bien que le
Fort, dont on commençoit
à combler le Fossé
: mais la
garnison craignant d'estre
emporté d'assaut batit la
chamade le vingt- sept.
Elle s'est renduë prisonniere de Guerre, & on a
accordé aux Officiers d'envoyer leurs bagages dans
quelqu'une de leurs Places,
de cinq cent hommes qui y
estoient il n'en reste que -
trois cent; on a
trouvé dans
le Fort dix huit pieces de
canon,&onad'abordouvert les éclusespour faire
couler les eaux, ce qui
faciliterabeaucoup l'attaque
delaVille. ",
Les ennemisqui depuis it. de cemoiscampoient
à Ribaucourt,avoient tfa;,
vailé sans relâche à preparer
des Gabions,desGlayes, des
Fascines & a
faire venir
cinquante pieces de. Canon
pour attaquer nosretran»
chementsjtnaisils n'avoient
encore rien entrepris, ou
avoir cru le 20 qu'ils. se re.
retireroient maison aprit
que ce n'estoit qu'un détachement qui marchoit du
cofté de Mons. La disette
de pain &de fourage étoit
toujours si grande dans
,
leur arméequ'ils- étoient
obligé d'aller sourager audelà de la Lis du costé
de Varneton. Néanmoins
aprés avoirplusieurs fois
reconnu lesretranchement
ils jugerent qu'ils ne pouvoient les attaquer sans exposer toute leur armée,b
25.ilsfirent défiler leurs
bagages & leur artillerie, le
foir ils. brûlèrent les grands
amas de facines, de clayes
&deGabions qu'ils avoient
préparez & le
-
2 5. toute
leur armée marcha & se retira entre Lille & Tournay.
Le Partisan Jaquot
ayant joint vers Namur
le Partisan du Moulin
qui avoit 1 5 00. Chevaux,
marcha du costé d'Anvers
avec six pieces de Campagne & neufPontons.
Le Maréchal de Villars
a
envoyé le Marquis ..Je---
Coigny du cossé duQues-
- noy avec sa reserve de Dragons, sur lavis qu'il a eu
que le PrinceEugène hiioïc
marcher un détachement
de ce costé là pour tâcher
d'emmener à Mons 90.
piècesde gros Canons qui
font dansle Quesnoy.
Il est arrivé la semaine
passé àlaMonnoyede cette
Ville douze charettes venant de Brest chargées de
piastres & de lingots d'or
êc d'argent pour estre convertisenespeces
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Résumé : Du Camp devant Douay.
Le texte décrit des événements militaires impliquant le Maréchal de Villars et le Prince Eugène. Lors de l'attaque du Fort de Scarpe, le Comte d'Albert-Goti a mené le Régiment de Picardie sans subir de pertes significatives. Les bombardements sur la ville et le fort ont commencé le 17 août, causant des ravages importants. Le 28 août, de nombreux malades et soldats ainsi que dix-huit pièces de canon ont été capturés. Le Maréchal de Villars a déplacé ses troupes à Ribaucourt et construit des retranchements. Le Prince Eugène s'est retiré à Marquese, derrière Lille. Des escadrons ont été détachés pour empêcher un convoi de ravitailler le Quesnoy. Les lettres de l'Armée de Flandres du 21 août indiquent que la communication entre le fort et la ville a été coupée, avec seulement trois cents hommes tués ou blessés jusqu'alors. Le 24 août, l'inondation s'est résorbée, et les assiégés ont été contraints de se rendre le 27 août. La garnison, réduite à trois cents hommes, a capitulé. Dix-huit pièces de canon ont été trouvées dans le fort. Les ennemis, malgré leurs préparatifs, ont jugé les retranchements imprenables et se sont retirés entre Lille et Tournay. Le Partisan Jaquot a rejoint le Partisan du Moulin près de Namur et a marché vers Anvers. Le Maréchal de Villars a envoyé le Marquis de Coigny pour empêcher le Prince Eugène de déplacer des canons vers Mons. Douze charettes chargées de piastres et de lingots sont arrivées à la Monnoye de Quesnoy.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 94-96
A L'AUTEUR DU MERCURE.
Début :
J'AI lu avec plaisir, Monsieur, dans votre dernier Mercure la Lettre de M. [...]
Mots clefs :
Poèmes, Concours, Confrérie
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : A L'AUTEUR DU MERCURE.
A L'AUTEUR DU MERCURE .
J'AI lu avec plaifir , Monfieur ? dans ΑΙ
votre dernier Mercure la Lettre de M.
DAIREAUX DE PRÉBOIS fur l'origine
des Palinods ; mais l'intérêt qu'ordinairement
on prend à la gloire des
lieux qu'on habite , m'engage à avertir
l'Auteur , d'une erreur dans laquelle il
FEVRIER. 1763 95
·
eft tombé au fujet de cette ville . Elle
méritoit d'être comptée parmi celles de
Rouen & de Caen, qui ont des Puys de
Palinod, puifqu'elle en a un très-ancien,
fous le nom de très -célebre , illuftre ,
grande & honorable Confrairie des Clercs
Parifiens , fous le titre de la glorieufe
& facrée Vierge Marie. Cette Confrairie
eft même encore aujourd'hui , à bien
• des égards au moins , non tels que font
actuellement les Palinods dégénérés de
Rouen & de Caen , mais tels qu'ils
étoient primitivement.
Les feuls Poëmes admis au concours
font encore , un Chant Royal & une
Ballade à refrains à chaque ftrophe,
& uniquement confacrés à célébrer le
triomphe de la fainte Vierge . Il n'y a
de changés que les prix. C'étoit autrefois
une couronne , un chapeau & un
afficquet ou image , le tout d'argent.
Aujourd'hui il y a bien encore trois
prix , mais qui ne confiftent qu'en trois
couronnes d'argent affez légères , qui fe
donnent le 15 d'Août par le Prince de
la Confrairie , à l'Auteur , ou aux Auteurs
des vers jugés les meilleurs .
4
.
Cette Confrairie n'eft aujourd'hui
compofée que d'Eccléfiaftiques , quoiqu'il
paroiffe qu'anciennement d'autres
96 MERCURE DE FRANCE.
que des Clercs y entroient. On trouve
dans le Recueil des OEuvres de Jean
Loys , Avocat & Poëte , mort ici en
1610 , un éloge funébre d'un Jean de
Bellegambe , Peintre , qui en 1609 étoit
Prince de la Confrairie des Clercs Parifiens
à Douai. On peut encore remarquer
que Jacques Loys , fils de ce
Poëte Wallon , remporta trois années
de fuite le prix Palinodique
; & qu'à ·
raifon de ce triple triomphe , il eut ou
s'arrogea le droit de prendre le titre de
Poëte Laureat.
J'aurois pu faire une plus longue
Lettre , fi j'avois fouillé dans les Archives
de notre Palinod ; mais ce que
je viens d'en dire fuffit pour le faire
connoître , & eft peut - être tout ce qui
mérite d'en être connu .
J'ai l'honneur d'être , & c.
DUMONCHAU , Médecin des hôpitaux
du Roi.
A Douai , ce 30 Décembre 1762 .
J'AI lu avec plaifir , Monfieur ? dans ΑΙ
votre dernier Mercure la Lettre de M.
DAIREAUX DE PRÉBOIS fur l'origine
des Palinods ; mais l'intérêt qu'ordinairement
on prend à la gloire des
lieux qu'on habite , m'engage à avertir
l'Auteur , d'une erreur dans laquelle il
FEVRIER. 1763 95
·
eft tombé au fujet de cette ville . Elle
méritoit d'être comptée parmi celles de
Rouen & de Caen, qui ont des Puys de
Palinod, puifqu'elle en a un très-ancien,
fous le nom de très -célebre , illuftre ,
grande & honorable Confrairie des Clercs
Parifiens , fous le titre de la glorieufe
& facrée Vierge Marie. Cette Confrairie
eft même encore aujourd'hui , à bien
• des égards au moins , non tels que font
actuellement les Palinods dégénérés de
Rouen & de Caen , mais tels qu'ils
étoient primitivement.
Les feuls Poëmes admis au concours
font encore , un Chant Royal & une
Ballade à refrains à chaque ftrophe,
& uniquement confacrés à célébrer le
triomphe de la fainte Vierge . Il n'y a
de changés que les prix. C'étoit autrefois
une couronne , un chapeau & un
afficquet ou image , le tout d'argent.
Aujourd'hui il y a bien encore trois
prix , mais qui ne confiftent qu'en trois
couronnes d'argent affez légères , qui fe
donnent le 15 d'Août par le Prince de
la Confrairie , à l'Auteur , ou aux Auteurs
des vers jugés les meilleurs .
4
.
Cette Confrairie n'eft aujourd'hui
compofée que d'Eccléfiaftiques , quoiqu'il
paroiffe qu'anciennement d'autres
96 MERCURE DE FRANCE.
que des Clercs y entroient. On trouve
dans le Recueil des OEuvres de Jean
Loys , Avocat & Poëte , mort ici en
1610 , un éloge funébre d'un Jean de
Bellegambe , Peintre , qui en 1609 étoit
Prince de la Confrairie des Clercs Parifiens
à Douai. On peut encore remarquer
que Jacques Loys , fils de ce
Poëte Wallon , remporta trois années
de fuite le prix Palinodique
; & qu'à ·
raifon de ce triple triomphe , il eut ou
s'arrogea le droit de prendre le titre de
Poëte Laureat.
J'aurois pu faire une plus longue
Lettre , fi j'avois fouillé dans les Archives
de notre Palinod ; mais ce que
je viens d'en dire fuffit pour le faire
connoître , & eft peut - être tout ce qui
mérite d'en être connu .
J'ai l'honneur d'être , & c.
DUMONCHAU , Médecin des hôpitaux
du Roi.
A Douai , ce 30 Décembre 1762 .
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Résumé : A L'AUTEUR DU MERCURE.
Le 30 décembre 1762, Dumonchau, médecin des hôpitaux du Roi à Douai, écrit au rédacteur du Mercure de France pour corriger une erreur concernant l'origine des Palinods. Il précise que Douai possède un Puy de Palinods très ancien, lié à la Confrérie des Clercs Parisiens sous le patronage de la Vierge Marie. Cette confrérie, toujours active, conserve des traditions plus authentiques que celles de Rouen et de Caen. Les concours de poésie de la confrérie acceptent uniquement des Chants Royaux et des Ballades à refrains dédiés au triomphe de la sainte Vierge. Les prix, autrefois une couronne, un chapeau et une image en argent, sont aujourd'hui trois couronnes d'argent légères, remises le 15 août par le Prince de la Confrérie. Actuellement, la confrérie est composée uniquement d'ecclésiastiques, bien que des laïcs y aient participé par le passé. Des exemples historiques, comme Jean Loys et son fils Jacques Loys, ont remporté des prix palinodiques. L'auteur conclut que ces informations suffisent à connaître l'essentiel de la Confrérie des Palinods de Douai.
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Pas de résultat.