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p. 233-234
LETTRE de M. Morand, à M. Fréron, sur le Reméde contre la Goutte, de M. Chavy De Mongerbet, dans l'Année Littéraire de Janvier 1760.
Début :
Je vous avoue, Monsieur, qu'en lisant le Mémoire de M. Chavy de Mongerbet, Médecin à Bourg en Bresse, [...]
Mots clefs :
Médecin, Goutte, Témoignage, Mémoire, Remèdes, Tisanes, Plantes, Guérison
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texteReconnaissance textuelle : LETTRE de M. Morand, à M. Fréron, sur le Reméde contre la Goutte, de M. Chavy De Mongerbet, dans l'Année Littéraire de Janvier 1760.
LETTRE de M. MORAND , à M. FRERON ,
fur le Reméde contre la Goutte, de M. CHAVY -
DE MONGERBET , dans l'Année Littéraire de
Janvier 1760 .
JE vous avoue , Monfieur , qu'en lifant le Mémoire
de M. Chavy de Mongerbet , Médecin à
Bourg en Breffe , fur la Goutte , je nefus pas plus
perfuadé que vous : mais ce Médecin eft venu à Paris;
& plufieurs goutteux , entr'autres un très grand
Seigneur, ayant pris fes remédes ; j'ai eu des témoignages
très avantageux de leur effet , de lapart
de ces perfonnes fi intéressées à dire la vérité. Le
principal confifle en une ptifane que j'ai goûtée ,
qui n'eft point défagréable à prendre , & dont M. de
Mongerbet m'a très-honnêtement confié la compofi
tion . Je puis donc certifier, qu'il n'y a rien dans cette
ptifane qui doive en faire craindre l'ufage . Il n'y
entre aucune préparation tirée des minéraux ; elle
eft compofée dufuc de beaucoup de plantes , affezfinn
gulièrement afforties . ....
J'ai l'honneur d'être , & c . MORAnd .
Suite de la Feuille .
Après ce témoignage , il n'eft pas poffible ,
Monfieur , de douter des bons effets de la Ptifane
de M. de Mongerbet. M. Morand n'eſt pas le feul
à qui il ait donné la connoiffance de fon reméde :
ill'a auffi communiqué à M. Peſtalozzi , Médecin
de Lyon , très-célèbre & très- habile dans fon Art..
Ce procédé de M. Mongerbet , prouve qu'il agic
de bonne foi , & qu'il eft perfuadé que fa recette
procure des foulagemens réels. M. de Mongerbet
ne doit point être confondu avec les
234 MERCURE DE FRANCE.
Empyriques , qui inondent le Public de promeft
fes qui ne font éfficaces que pour eux . C'eſt un
Médecin qui a communiqué fa recette à d'habiles
perfonnes de l'Art , qui affurent qu'on peut s'en
fervir avec fruit ; ce que fes effets falutaires prouvent
encore mieux que leurs témoignages
quoiqu'ils foient d'une très-grande autorité.
fur le Reméde contre la Goutte, de M. CHAVY -
DE MONGERBET , dans l'Année Littéraire de
Janvier 1760 .
JE vous avoue , Monfieur , qu'en lifant le Mémoire
de M. Chavy de Mongerbet , Médecin à
Bourg en Breffe , fur la Goutte , je nefus pas plus
perfuadé que vous : mais ce Médecin eft venu à Paris;
& plufieurs goutteux , entr'autres un très grand
Seigneur, ayant pris fes remédes ; j'ai eu des témoignages
très avantageux de leur effet , de lapart
de ces perfonnes fi intéressées à dire la vérité. Le
principal confifle en une ptifane que j'ai goûtée ,
qui n'eft point défagréable à prendre , & dont M. de
Mongerbet m'a très-honnêtement confié la compofi
tion . Je puis donc certifier, qu'il n'y a rien dans cette
ptifane qui doive en faire craindre l'ufage . Il n'y
entre aucune préparation tirée des minéraux ; elle
eft compofée dufuc de beaucoup de plantes , affezfinn
gulièrement afforties . ....
J'ai l'honneur d'être , & c . MORAnd .
Suite de la Feuille .
Après ce témoignage , il n'eft pas poffible ,
Monfieur , de douter des bons effets de la Ptifane
de M. de Mongerbet. M. Morand n'eſt pas le feul
à qui il ait donné la connoiffance de fon reméde :
ill'a auffi communiqué à M. Peſtalozzi , Médecin
de Lyon , très-célèbre & très- habile dans fon Art..
Ce procédé de M. Mongerbet , prouve qu'il agic
de bonne foi , & qu'il eft perfuadé que fa recette
procure des foulagemens réels. M. de Mongerbet
ne doit point être confondu avec les
234 MERCURE DE FRANCE.
Empyriques , qui inondent le Public de promeft
fes qui ne font éfficaces que pour eux . C'eſt un
Médecin qui a communiqué fa recette à d'habiles
perfonnes de l'Art , qui affurent qu'on peut s'en
fervir avec fruit ; ce que fes effets falutaires prouvent
encore mieux que leurs témoignages
quoiqu'ils foient d'une très-grande autorité.
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Résumé : LETTRE de M. Morand, à M. Fréron, sur le Reméde contre la Goutte, de M. Chavy De Mongerbet, dans l'Année Littéraire de Janvier 1760.
Dans la lettre de M. Morand à M. Fréron, publiée dans l'Année Littéraire de janvier 1760, il est question du remède contre la goutte proposé par M. Chavy de Mongerbet, médecin à Bourg-en-Bresse. Initialement sceptique, M. Morand change d'avis après avoir entendu des témoignages positifs, y compris celui d'un grand seigneur. Le principal remède est une ptilane, dont la composition, partagée honnêtement par M. de Mongerbet, inclut diverses plantes et exclut toute préparation minérale, la rendant sûre à utiliser. M. Morand atteste donc de l'innocuité et de l'efficacité de ce traitement. De plus, M. de Mongerbet a partagé sa recette avec M. Pestalozzi, un médecin lyonnais renommé, démontrant ainsi sa bonne foi et sa conviction des bienfaits de son remède. Contrairement aux empiriques qui font des promesses fallacieuses, M. de Mongerbet a communiqué sa recette à des professionnels compétents, confirmant l'efficacité de son traitement.
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