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1
p. 5-6
A M. LE COMTE D'ARGENSON, En lui présentant un manuscrit des médaillons, sur les campagnes du Roi.
Début :
A qui pourrois-je mieux offrir [...]
Mots clefs :
Jupiter, Pallas, Arts
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texteReconnaissance textuelle : A M. LE COMTE D'ARGENSON, En lui présentant un manuscrit des médaillons, sur les campagnes du Roi.
A M. LE COMTE D'ARGENSON,
En lui préfentant un manuſcrit des médaillons
, fur les campagnes du Roi.
A qui pourrois-je mieux offrir
Çes vers , fruit du repos que vos foins ont fait
naître ?
Vous aimez les beaux arts , vous les faites fleurir ;
Vous les exerceriez en maître :
A iij
6 MERCURE DE FRANCE.
Mais , pour notre bonheur , vous manquez de
loifir.
C'eft ainfi que Pallas , des arts qu'elle difpenfe ,
Prépare les nobles fuccès ;
Un feul de fes regards oft une récompenſe ;
Le génie , ou s'annonce , ou croît par fes bien-
1 faits :
Adoptez avec elle une autre reffemblance.
Quand Jupiter , du haut des Cieux ,
Renverfoit des Titans la redoutable engeance ;
La Victoire , à pas lents , rendoit le calme aux
"
Dieux.
Pallas , prit foin de leur vengeance ;
La Foudre entre fes mains fit connoître en tous
lieux ,
2. Et Jupiter , & fa puiffance. ,
L'ame des grands fuccès , des exploits glorieux ;
C'eft le confeil & la prudence.
En lui préfentant un manuſcrit des médaillons
, fur les campagnes du Roi.
A qui pourrois-je mieux offrir
Çes vers , fruit du repos que vos foins ont fait
naître ?
Vous aimez les beaux arts , vous les faites fleurir ;
Vous les exerceriez en maître :
A iij
6 MERCURE DE FRANCE.
Mais , pour notre bonheur , vous manquez de
loifir.
C'eft ainfi que Pallas , des arts qu'elle difpenfe ,
Prépare les nobles fuccès ;
Un feul de fes regards oft une récompenſe ;
Le génie , ou s'annonce , ou croît par fes bien-
1 faits :
Adoptez avec elle une autre reffemblance.
Quand Jupiter , du haut des Cieux ,
Renverfoit des Titans la redoutable engeance ;
La Victoire , à pas lents , rendoit le calme aux
"
Dieux.
Pallas , prit foin de leur vengeance ;
La Foudre entre fes mains fit connoître en tous
lieux ,
2. Et Jupiter , & fa puiffance. ,
L'ame des grands fuccès , des exploits glorieux ;
C'eft le confeil & la prudence.
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Résumé : A M. LE COMTE D'ARGENSON, En lui présentant un manuscrit des médaillons, sur les campagnes du Roi.
L'auteur dédie un manuscrit de médaillons relatifs aux campagnes du Roi à M. le Comte d'Argenston. Il exprime sa gratitude pour le repos accordé par les faveurs du comte et souligne son amour pour les beaux-arts. Le comte est comparé à Pallas, déesse des arts, et à Jupiter, symbolisant la force et la prudence nécessaires aux grands succès.
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2
p. 59-60
A M. le Comte d'Argenson, Ministre & Secrétaire d'Etat. BOUQUET.
Début :
AH ! que facilement, en marchant sur tes pas, [...]
Mots clefs :
Fleurs, Grâces
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texteReconnaissance textuelle : A M. le Comte d'Argenson, Ministre & Secrétaire d'Etat. BOUQUET.
1 M. le Comte d'Argenſon , Miniftre
& Secrétaire d'Etat.
BOUQUET.
AH ! que facilement , en marchant fur tes pas ,
On fait de chaque jour autant de jours de fêtes !
J'y vois mille fleurs toujours prêtes ;
Eh ! comment n'en auroit - on pas ?
Tout prend , entre tes mains , les agrémens de
Flore ;
Affable , fans foibleffe , & noble fans orgueil ;
D'un fimple gefte , d'un coup d'oeil ,
D'un feul mot tu les fais éclore .
Avec quelle bonté l'on te voit accueillir
Ceux qui vont implorer le pouvoir falutaire
Dont le meilleur des Rois t'a fait dépofitaire !
Que j'aime , en ces inftans , à te voir recueillir
Du public empreffé l'hommage volontaire ,
Pour les fleurs que tu fais cueillir !
Faut-il faire agir la ſcience
Qui des états régle le fort ?
Tu couvres de fleurs le reffort
D'une fublime intelligence ;
Lors même qu'elle prend l'eflor ,
Tu n'as du courtifan que les graces légeres ;
Cvj
60 MERCURE DE FRANCE.
Et fous ces graces étrangeres ,
D'un efprit créateur tu caches le tréfor.
Daignes-tu redefcendre à des chofes moins grandes
?
Dans ta fociété que de charmes vainqueurs !
Nouveaux traits , nouvelles guirlandes ,
Pour orner tes difcours , & pour lier les coeurs.
Que dirai-je de plus pour tracer ton hiſtoire
Sur-tout ce que tu fais les Filles de mémoire
De leur brillant vernis impriment les couleurs ;
Et d'Argenfon vole à la gloire.
Par un chemin femé de fleurs.
& Secrétaire d'Etat.
BOUQUET.
AH ! que facilement , en marchant fur tes pas ,
On fait de chaque jour autant de jours de fêtes !
J'y vois mille fleurs toujours prêtes ;
Eh ! comment n'en auroit - on pas ?
Tout prend , entre tes mains , les agrémens de
Flore ;
Affable , fans foibleffe , & noble fans orgueil ;
D'un fimple gefte , d'un coup d'oeil ,
D'un feul mot tu les fais éclore .
Avec quelle bonté l'on te voit accueillir
Ceux qui vont implorer le pouvoir falutaire
Dont le meilleur des Rois t'a fait dépofitaire !
Que j'aime , en ces inftans , à te voir recueillir
Du public empreffé l'hommage volontaire ,
Pour les fleurs que tu fais cueillir !
Faut-il faire agir la ſcience
Qui des états régle le fort ?
Tu couvres de fleurs le reffort
D'une fublime intelligence ;
Lors même qu'elle prend l'eflor ,
Tu n'as du courtifan que les graces légeres ;
Cvj
60 MERCURE DE FRANCE.
Et fous ces graces étrangeres ,
D'un efprit créateur tu caches le tréfor.
Daignes-tu redefcendre à des chofes moins grandes
?
Dans ta fociété que de charmes vainqueurs !
Nouveaux traits , nouvelles guirlandes ,
Pour orner tes difcours , & pour lier les coeurs.
Que dirai-je de plus pour tracer ton hiſtoire
Sur-tout ce que tu fais les Filles de mémoire
De leur brillant vernis impriment les couleurs ;
Et d'Argenfon vole à la gloire.
Par un chemin femé de fleurs.
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Résumé : A M. le Comte d'Argenson, Ministre & Secrétaire d'Etat. BOUQUET.
Le poème est adressé à M. le Comte d'Argenson, Ministre et Secrétaire d'État. L'auteur exprime son admiration pour la capacité du Comte à transformer chaque jour en une fête grâce à sa présence et son influence. Il le décrit comme quelqu'un qui apporte beauté et agrément à tout ce qu'il touche, comparé à la déesse Flore. Le Comte est loué pour sa bonté, son accueil chaleureux et son habilité à gérer les affaires d'État avec une intelligence sublime. Il est également apprécié pour sa capacité à allier science et grâce, et pour son esprit créateur qui se cache sous des apparences légères. Dans sa société, il charme par ses discours et ses nouvelles idées. Le poème conclut en soulignant que les actions du Comte sont dignes de mémoire et de gloire, le menant vers une renommée éternelle.
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