[Elévation du premier projet de tombeau de Louvois dans l'église du couvent des Capucines] : [dessin] (1691)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Elévation du premier projet de tombeau de Louvois dans l'église du couvent des Capucines] : [dessin] (1691) Description matérielle: 1 dess. ; plume et encre de Chine, lavis d'encre de Chine ; 36,5 x 39,3 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 40273745, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40273745wSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Concerne une personne:
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1691]. / Ce tombeau de Louvois reste un point mystérieux de son histoire, comme le notait Boislisle (p. 163). N'ayant pas indiqué le lieu de sa sépulture, il fut enseveli par autorisation du Roi dans le choeur de la nouvelle église des Invalides qu'il avait fait bâtir. Le 22 janvier 1699, son corps fut exhumé et transporté de nuit dans le couvent des Capucines, sans doute à la suite du retrait de la permission par Louis XIV. Son monument funéraire par Desjardins et Girardon, aujourd'hui à l'hôpital de Tonnerre, remontait bien avant , un moulage en bronze aujourd'hui à Versailles en ayant déjà été réalisé. Le contrat en avait été passé le 17 juin 1693 (Arch. nat. minitier central LXXV 393), stipulant bien qu'il s'agissait d'un monument à adosser contre le mur de la chapelle Louvois aux Capucines. Les deux projets monumentaux conservés dans le fonds R. de Cotte sont évidemment trop grands pour avoir été conçus pour les Capucines (ou simplement déplacés du choeur de la chapelle des Invalides) Il s'agit sans doute de deux projets, jamais réalisés peut-être pour les Invalides et remontant à 1691.La parenté des figures et des costumes du marquis et de la marquise de Louvois avec celles finalement réalisées, laisse supposer que Desjardins et Girardon étaient déjà les auteurs de ces deux premiers projets avortés. Le premier consiste en un énorme sarcophage placé sur un double piédestal aux angles duquel se trouvent quatre allégories de la Tempérance, de la Fidélité, de la Justice et de la Prudence. Au dessus du sarcophage, Louvois est figuré agenouillé, les mains jointes devant une femme assise aux gestes éplorés, qui ne peut être la marquise de Louvois. Quatre lions aux quatre angles du sarcophage allègent l'ensemble monumental. Le second projet est très voisin ; toutefois le sarcophage repose sur deux arêtes, la femme assise devant Louvois en grand manteau du Saint-Esprit, a les mains jointes ; au pied du sarcophage figurent deux allégories du Temps et de la Mort, tandis que les quatre Vertus sont assises à la base même du piédestal. Les bas-reliefs qui ornent les côtés du piédestal ont également changés. Il est difficile de donner un auteur aux deux projets, sans doute de la même main. La liberté des figures allégoriques évoque le style de Van Clève, mais pas la statue archaïsante de Louvois.
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